Eucharistie du Vendredi 12 Mai 2017 : Vendredi de la 4ème semaine de Pâques.

Eucharistie du Vendredi 12 Mai 2017 : Vendredi de la 4ème semaine de Pâques.

Fête de la Bienheureuse Imelda Lambertini, vierge, Dominicaine, Patronne des premiers Communiants (1322-1333).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre des Actes des Apôtres 13,26-33… Psaume 2,1.7bc.8.9.10.11… Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 14,1-6.
Commentaire de Saint Thomas d'Aquin (1225-1274), théologien Dominicain, Docteur de l'Église.
LETTRE DE SAINT CLÉMENT DE ROME AUX CORINTHIENS : « Je suis le Chemin ».
Autre commentaire de l’Abbé Josep Mª MANRESA Lamarca (Les Fonts del Vallès, Barcelona, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

Bienheureuse imelda lambertini 22Vendredi 12 Mai 2017 : Fête de la Bienheureuse Imelda Lambertini, vierge, Dominicaine, Patronne des premiers Communiants (1322-1333).
La Bienheureuse Imelda Lambertini est une jeune fille italienne, morte à 11 ans, lors d'une extase pendant sa Première Communion.

Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Bienheureuse Imelda Lambertini.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre des Actes des Apôtres 13,26-33.
Dans la synagogue d'Antioche de Pisidie, Paul disait : " Fils de la race d'Abraham, et vous qui adorez notre Dieu, frères, c'est à nous tous que ce message de salut a été envoyé.
En effet, les habitants de Jérusalem et leurs chefs n'avaient pas su reconnaître Jésus, ni comprendre les paroles des prophètes qu'on lit chaque sabbat ; et pourtant ils ont accompli ces mêmes paroles quand ils l'ont jugé.
Sans avoir trouvé en lui aucun motif de condamnation à mort, ils ont réclamé à Pilate son exécution.
Et, après avoir réalisé tout ce qui était écrit de lui, ils l'ont descendu de la croix et mis au tombeau.
Mais Dieu l'a ressuscité d'entre les morts.
Il est apparu pendant plusieurs jours à ceux qui étaient montés avec lui de Galilée à Jérusalem, et qui sont maintenant ses témoins devant le peuple.
Et nous, nous vous annonçons cette Bonne Nouvelle : la promesse que Dieu avait faite à nos pères,
il l'a entièrement accomplie pour nous, leurs enfants, en ressuscitant Jésus ; c'est ce qui est écrit au psaume deuxième : Tu es mon fils, aujourd'hui je t'ai engendré.

 

Psaume 2,1.7bc.8.9.10.11.
Pourquoi ce tumulte des nations,
ce vain murmure des peuples ?
Le Seigneur m'a dit : « Tu es mon fils ;
moi, aujourd'hui, je t'ai engendré.

Demande, et je te donne en héritage les nations,
pour domaine la terre tout entière.
Tu les détruiras de ton sceptre de fer,
tu les briseras comme un vase de potier. »

Maintenant, rois, comprenez,
reprenez-vous, juges de la terre.
Servez le Seigneur avec crainte,
rendez-lui votre hommage en tremblant.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 14,1-6.
À l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : « Ne soyez donc pas bouleversés : vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi.
Dans la maison de mon Père, beaucoup peuvent trouver leur demeure ; sinon, est-ce que je vous aurais dit : Je pars vous préparer une place ?
Quand je serai allé vous la préparer, je reviendrai vous prendre avec moi ; et là où je suis, vous y serez aussi.
Pour aller où je m'en vais, vous savez le chemin. »
Thomas lui dit : « Seigneur, nous ne savons même pas où tu vas ; comment pourrions-nous savoir le chemin ? »
Jésus lui répond : « Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ; personne ne va vers le Père sans passer par moi.

 

Commentaire du jour.
Saint Thomas d'Aquin (1225-1274), théologien Dominicain, Docteur de l'Église.
Commentaire de l'Évangile de Jean, 14,2 (trad. cf bréviaire 9e sam.)

« Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie »

Le Christ est en même temps le chemin et le terme : le chemin selon son Humanité, le terme selon sa Divinité.
Ainsi donc, selon qu'il est homme il dit : « Moi, je suis le Chemin », et selon qu'il est Dieu il ajoute : « la Vérité et la Vie ».
Ces deux mots désignent très bien le terme de ce Chemin, car le terme de ce Chemin, c'est la fin du désir humain...
Le Christ est le Chemin pour parvenir à la connaissance de la Vérité, alors qu'il est Lui-même la Vérité : « Conduis-moi, Seigneur, dans ta Vérité, et j'entrerai sur ton Chemin » (Ps 85,11).
Et Le Christ est le Chemin pour parvenir à la Vie, alors qu'il est Lui-même la Vie : « Tu m'as fait connaître les Chemins de la Vie » (Ps 15,11)...

Si donc tu cherches par où passer, prends Le Christ, puisque Lui-même est le Chemin : « C'est le Chemin, suivez-le » (Is 30,21).
Et Saint Augustin commente : « Marche en suivant l'homme et tu parviendras à Dieu ». Car il vaut mieux boiter sur le Chemin que marcher à grands pas hors du Chemin.
Celui qui boite sur le Chemin, même s'il n'avance guère, se rapproche du terme ; mais celui qui marche hors du Chemin, plus il court vaillamment plus il s'éloigne du terme.

Si tu cherches où aller, sois uni au Christ, parce qu'il est en personne la Vérité à laquelle nous désirons parvenir : « C'est la Vérité que ma bouche médite » (Pr 8,7).
Si tu cherches où demeurer, sois uni au Christ parce qu'il est en personne la Vie : « Celui qui me trouvera, trouvera la Vie » (Pr 8,35).

 

LETTRE DE SAINT CLÉMENT DE ROME AUX CORINTHIENS

« Je suis le Chemin ».

Voici quel est le Chemin, mes bien-aimés, par lequel nous avons trouvé le Salut : Jésus-Christ, le grand Prêtre qui présente nos offrandes, le protecteur et le soutien de notre faiblesse.

Par Lui nous fixons nos regards sur les hauteurs des Cieux ; par Lui nous Contemplons comme dans un miroir le visage pur et sublime du Père ; par Lui se sont ouverts les yeux de notre cœur ; par Lui notre intelligence bornée et ténébreuse s'épanouit à la Lumière ; par Lui, le Maître qui a voulu nous faire goûter la connaissance immortelle, Lui qui est Lumière éclatante de la Gloire du Père, placé bien au-dessus des anges, car il possède par héritage un Nom bien plus grand que les leurs.

Servons en soldats, mes frères, de toute notre ardeur, sous les commandements de ce chef irréprochable.
Considérons les soldats qui servent sous nos chefs : avec quelle discipline, quelle docilité, quelle soumission ils exécutent les ordres qui leur sont donnés !
Tous ne sont pas commandants en chef, ni chefs de mille, de cent ou de cinquante hommes, et ainsi de suite : chacun à son poste exécute ce que lui prescrivent le roi ou les chefs.
Les grands ne peuvent rien faire sans les petits, ni les petits sans les grands : en toutes choses ils sont mélangés, et c'est ainsi qu'ils sont efficaces.

Prenons l'exemple de notre corps : la tête n'est rien sans les pieds, et de même les pieds ne sont rien sans la tête.
Les moindres de nos membres sont nécessaires et bienfaisants pour le corps entier ; et même, tous servent le salut du corps entier en collaborant dans une soumission qui les unifie.

Assurons donc le Salut du corps entier que nous formons dans Le Christ Jésus, et que chacun se soumette à son prochain, selon le charisme que celui-ci a reçu.

Que le fort se préoccupe du faible, que le faible respecte le fort ; que le riche subventionne le pauvre, que le pauvre rende grâce à Dieu qui lui a donné quelqu'un pour compenser son indigence.
Que le sage montre sa sagesse non par des paroles, mais par de bonnes actions ; que l'humble ne se rende pas témoignage à lui-même, mais qu'il en laisse le soin à un autre. Que celui qui est chaste dans sa chair ne s'en vante pas, sachant que c'est un autre qui lui accorde la continence.

Songeons donc, mes frères, de quelle matière nous sommes nés ; qu'étions-nous donc, quand nous sommes entrés dans le monde ? 
À partir de quel tombeau, de quelle obscurité, celui qui nous a façonnés et créés nous a-t-il introduits dans ce monde qui lui appartient ?
Car il avait préparé ses bienfaits avant même notre naissance.
Puisque nous tenons de Lui tout cela, nous devons Lui rendre grâce pour tout. À Lui la Gloire pour les siècles des siècles. Amen.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/III_35
Abbé Josep Mª MANRESA Lamarca (Les Fonts del Vallès, Barcelona, Espagne).

Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie; personne ne va vers Le Père sans passer par Moi.

Aujourd'hui, 4e Vendredi de Pâques, Jésus nous invite au repos. La sérénité et la joie coulent tout le long d'une rivière de Paix, de son Cœur ressuscité jusqu'au nôtre, qui est inquiet et agité et, si souvent, secoué par une activité aussi fébrile que vaine.

Nos temps sont ceux de l'agitation, de l'énervement et de la contrainte. Des temps où le père du mensonge a infecté l'intelligence des hommes en leur faisant confondre le bien avec le mal et le mal avec le bien, en leur faisant prendre la lumière pour l'obscurité et l'obscurité pour lumière, et en semant dans leurs âmes le doute et le scepticisme qui délitent toute manifestation d'espoir en un horizon de plénitude que notre monde, avec ses attraits ne sait ni ne peut leur donner.

Les fruits de cette diabolique entreprise sont bien évidents. Dominés par “l'absurde” et par la perte de la transcendance, les hommes et femmes n'ont pas seulement oublié, ils ont perdu le chemin, ayant déjà oublié le Chemin.

Guerres, violences de toutes sortes, repliement sur soi et égoïsme face à la vie (contraception, avortement, euthanasie...), familles détruites, jeunesse “désorientée”, etcetera, etcetera, constituent le grand mensonge sur lequel s'est installée une bonne partie du triste échafaudage de la société du «progrès» tant vanté.

Au beau milieu de tout cela, Jésus, le Prince de la Paix, réaffirme aux hommes de bonne volonté, avec sa douceur infinie:
«Ne soyez donc pas bouleversés: vous croyez en Dieu, croyez aussi en Moi» (Jn 14,1).
À la droite du Père, Il caresse comme un rêve plein d'espoir miséricordieux le moment de nous avoir à Ses côtés, «et là où je suis, vous y serez aussi» (Jn 14,3).

Nous ne pouvons nous excuser comme l'a fait Thomas. Car nous connaissons bien le chemin. Par la grâce de Dieu, nous connaissons la route qui mène au Père, dont la maison a beaucoup de Demeures.
Dans le Ciel une place nous attend, et elle restera vide si nous ne l'occupons pas. Approchons-nous, donc, sans peur, avec une confiance sans bornes, du Celui qui est l'unique Chemin, la Vérité à laquelle on ne peut renoncer et la Vie en plénitude.

 

Hymne : Jour de Résurrection

Jour de Résurrection !
Peuples, rayonnons de joie !
C'est la Pâque, la Pâque du Seigneur !
Le Christ Dieu nous conduit
de la mort à la vie,
de la terre aux cieux,
et nous chantons sa victoire :

R/Christ est ressuscité d'entre les morts !
Par la mort, il a détruit la mort !
À ceux qui sont au tombeau,
Il accorde la vie !

Que le ciel se réjouisse,
que la terre soit en fête,
que soit dans l'allégresse
le monde visible et invisible,
car le Christ est ressuscité,
lui, la joie éternelle :

La destruction de la mort, célébrons la,
et la ruine de l'enfer.
Louons l'auteur
d'une vie neuve et immortelle,
le Dieu unique de nos pères,
le Béni, le Glorieux :

Ô Pâque grande et toute sainte, ô Christ,
Ô Sagesse, ô Verbe de Dieu, ô Force,
fais que nous te soyons unis
en parfaite vérité,
au jour sans fin de ton Royaume :

Une Pâque sacrée nous est apparue :
Pâque nouvelle et sainte, Pâque mystique,
Pâque très pure, Pâque du Christ, notre Sauveur,
Pâque immaculée, Pâque grandiose,
Pâque des croyants,
Pâque qui sanctifie les fidèles,
Pâque qui ouvre le Paradis :

Voici le jour de la Résurrection !
En cette solennité, rayonnons de joie.
Embrassons nous les uns les autres.
À ceux même qui nous haïssent, disons : Frères !
Pardonnons tout à cause de la Résurrection
et chantons :

R/Christ est ressuscité d'entre les morts !
Par la mort, il a détruit la mort !
À ceux qui sont au tombeau,
Il accorde la vie !

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu à qui nous devons le Salut et la Liberté, écoute le cri de notre Prière : puisque tu nous as rachetés par le Sang de Ton Fils, fais que nous puissions vivre de Toi et trouver en Toi le Bonheur éternel.

 

Parole de Dieu : (Ac 5, 30-32)… (Office des Laudes).
Le Dieu de nos pères a ressuscité Jésus, que vous aviez exécuté en le pendant au bois du supplice.
C’est Lui que Dieu, par sa puissance, a élevé en faisant de Lui le Chef, le Sauveur, pour apporter à Israël la conversion et le Pardon des péchés.
Quant à nous, nous sommes les témoins de tout cela, avec L’Esprit-Saint, que Dieu a donné à ceux qui lui obéissent.

 

Parole de Dieu : (He 5, 8-10)... (Office des Vêpres).
Bien qu’il soit Le Fils, Le Christ a pourtant appris l’obéissance par les souffrances de sa Passion ; et, ainsi conduit à sa perfection, il est devenu pour tous ceux qui lui obéissent la cause du Salut éternel.
Car Dieu l’a proclamé Grand Prêtre selon le Sacerdoce de Melkisédek.

Date de dernière mise à jour : 12/05/2017

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