Qui est Jésus, que sont l'Enfer et le Purgatoire, quel est le sens de l’Eucharistie ???...2ème Partie.

LA PAIX DU SEIGNEUR SOIT AVEC VOUS, VOTRE FAMILLE ET VOS PROCHES.

Qui est Jésus,  que sont l'Enfer et le Purgatoire, quel est le sens de l’Eucharistie ???

 

DEUXIEME PARTIE.

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L’ENFER : 

Et pour ceux qui continuerais à penser, que, à cause de la bonté de Dieu, l’enfer n’existe pas, reportez-vous à la bible, ainsi qu’à la lecture de Maria Valtorta.

Par exemple, lors de la parabole du « pauvre Lazare et du mauvais riche » où Jésus parle de Doras, le maître cruel et du berger Jonas, le martyr d’Esdrelon.

Luc 16 19-30. (Parabole du mauvais riche et du pauvre Lazare).

Jésus dit : …Le riche aussi mourut, et on l’ensevelit. Dans l’Hadès, en proie à des tortures, il lève les yeux et voit de loin Abraham, et Lazare en son sein…Abraham dit : … « Maintenant ici il est consolé et toi, tu es tourmenté. Ce n’est pas tout : entre nous et vous, un grand abîme a été fixé, afin que ceux qui voudraient passer d’ici chez vous ne le puissent, et qu’on ne traverse pas non plus de là-bas chez nous…

 

Extrait des Révélations de Jésus à Maria Valtorta (tome 2, chapitre 93 de L’Evangile tel qu’il m’a été révélé)… (2.93 - p. 548). 

Extrait sur la mort de Doras : 

Profanateurs du miracle. Profanateurs de l’homme, tueurs, sacrilèges ! Dehors ! Éloignez-vous de ma présence ! Assez ! Je dis: assez. Et je puis le dire car je suis la Divine Parole expression de la Pensée Divine. Partez !"

Jésus, debout sur la pauvre estrade, effraye par sa majesté. Le bras tendu, il indique la porte de sortie, ses yeux, comme des feux d’azur, semblent foudroyer les pécheurs présents. La bambine qui était à ses pieds se met à pleurer et court vers sa maman. Les disciples se regardent étonnés et cherchent à voir à qui s’adresse l’invective. La foule aussi se retourne, le regard interrogateur.

Voilà que finalement le mystère s’explique. Au fond, hors de la porte, à moitié caché derrière un groupe de gens du peuple de grande taille, se montre Doras. Encore plus sec, jaune, ridé, tout nez et menton. Il a avec lui un serviteur qui l’aide à se déplacer car il paraît à moitié accidenté. Et qui donc l’avait aperçu, là au milieu de la cour ? Il ose parler de sa voix éraillée : "C’est à moi que tu parles ? C’est pour moi ce que tu dis ?"

"Pour toi, oui. Sors de ma maison.

"Je sors. Mais bientôt nous ferons les comptes, n’en doute pas."

"Bientôt ? Tout de suite. Le Dieu du Sinaï, je te l’ai dit, t’attend."

"Toi aussi, malfaisant, qui as fait arriver sur moi le malheur et les animaux nuisibles de la terre. Nous nous reverrons. Et ce sera ma joie."

Oui. Et tu ne voudras pas me revoir car Moi, je te jugerai."

"Ah ! Ah ! maléd..." Il s’embrouille, murmure et tombe.

"Il est mort !" crie le serviteur. "Le maître est mort !Béni sois-tu, Messie, notre vengeur !"

"Non, pas Moi. Dieu, le Seigneur Éternel. Que personne ne se souille. Que le serviteur seul s’occupe de son maître. Et sois bon pour son corps. Soyez bons, vous tous, ses serviteurs. Ne vous réjouissez pas, par rancœur de sa mort, pour ne pas mériter une condamnation. Que Dieu et le juste Jonas soient toujours pour vous des amis et Moi avec eux. Adieu."

"Mais il est mort par ta volonté ?" demande Pierre.

"Non, mais le Père est entré en Moi... C’est un mystère que tu ne peux comprendre. Sache seulement qu’il n’est pas permis de s’attaquer à Dieu. Lui se venge par Lui-même."

"Mais ne pourrais-tu pas alors dire au Père de faire mourir tous ceux qui te haïssent ?"

"Tais-toi ! Tu ne sais pas de quel esprit tu es ! Je suis la Miséricorde et non la Vengeance."

 

Commentaire de Jésus sur la mort de Doras.

Extrait des Révélations de Jésus à Maria Valtorta (tome 2, chapitre 94 de L’Evangile tel qu’il m’a été révélé)… (2.94 - p. 554) 

Hier vous avez vu le châtiment qui atteint ceux qui se moquent de Dieu.

Le Dieu Éternel, plein de pitié pour qui se repent, n'est au contraire que sévérité pour celui qui ne se repent pas et n'accepte pas de changer.

Vous venez à Moi pour entendre la parole de Dieu. Vous venez à Moi pour avoir le miracle. Vous venez à Moi pour avoir le pardon. Et le Père vous donne la parole, le miracle et le pardon.

Et Moi, je ne regrette pas le Ciel parce que je peux vous donner le miracle et le pardon et que je puis vous faire connaître Dieu.

L'homme est tombé hier, foudroyé comme Nadab et Abiu, par le feu de la colère divine. Mais pour vous, abstenez-vous de le juger.

Seulement que ce qui est arrivé, nouveau miracle, vous fasse réfléchir sur la manière d'agir pour avoir Dieu pour ami. Lui voulait l'eau de la pénitence, mais sans esprit surnaturel. Il la voulait avec une mentalité humaine. Comme une pratique magique qui le guérît de la maladie et le délivrât du malheur.

Son corps et sa récolte, il n'avait pas d'autre but. Rien pour sa pauvre âme. Elle n'avait pas de valeur pour lui. Ce qui comptait pour lui, c'était la vie et l'argent.

Je dis : le cœur est là ou est le trésor et le trésor est là où est le cœur. C'est donc dans le cœur que se trouve le trésor.

Lui, dans le cœur n'avait soif que de vivre et de posséder beaucoup d'argent. Comment le procurer ? Par un moyen quelconque, même par le crime.

Et alors, demander le baptême n'était-ce pas se moquer de Dieu et Le tenter ? Il aurait suffi d'un repentir sincère pour sa longue vie de péché, pour lui procurer une sainte mort et même ce qu'il pouvait avoir avec justice sur la terre.

Mais lui était l'impénitent. N'ayant jamais aimé personne en dehors de lui-même, il en arriva à ne pas s'aimer lui-même car la haine tue jusqu'à l'amour animal et égoïste qu'on a pour soi. C'étaient les larmes d'un repentir sincère qui devaient être son eau lustrale.

Et qu'il en soit ainsi pour vous tous qui m'écoutez. Car personne n'est sans péché et tous, par conséquent, vous avez besoin de cette eau. Elle descend pressée par le cœur, elle lave, rend la virginité à ce qui était profané, relève celui qui est tombé, rend la vigueur à celui que la faute avait saigné à blanc.

Cet homme ne se préoccupait que des misères de la terre. Mais il n'y a qu'une misère qui doit faire réfléchir l'homme. C'est l'éternelle misère de perdre Dieu.

Cet homme n'oubliait pas de faire les offrandes rituelles, mais il ne savait pas offrir à Dieu un sacrifice spirituel, c'est à dire s'éloigner du péché, faire pénitence, demander par ses actes le pardon.

Les offrandes hypocrites, faites avec des richesses provenant de biens mal acquis, c'est comme inviter Dieu à se faire complice des mauvaises actions de l'homme. Cela peut-il jamais arriver ? N'est-ce pas se moquer de Dieu que d'avoir cette audace ?

Dieu repousse loin de Lui celui qui dit : "Voilà mon sacrifice" mais il brûle de continuer sa vie de péché. Est-ce que par hasard le jeûne corporel sert à quelque chose lorsque l'âme ne s'impose pas le jeûne du péché ?

Que la mort de l'homme qui a eu lieu ici vous fasse réfléchir sur les conditions nécessaires pour être vraiment aimés par Dieu.

Maintenant, dans son riche palais, les parents et les pleureurs mènent le deuil sur sa dépouille que l'on va bientôt conduire au tombeau.

Oh ! Vrai deuil et vraie dépouille ! Il n'est plus qu'une dépouille ! Rien d'autre qu'un deuil sans espérance. Car l'âme, déjà morte, sera pour toujours séparée de ceux qu'il aima par parenté ou par affinité des idées. Si même un séjour identique les unit pour toujours, la haine qui y règne les séparera.

Et alors la mort est une "vraie" séparation. Il vaudrait mieux que, au lieu des autres, ce soit l'homme qui pleure sur lui-même quand il a tué son âme.

Et que, par ces pleurs d'un homme contrit et humble, il rende à l'âme la vie avec le pardon de Dieu.

Allez, sans haine ou commentaire, sans autre chose que l'humilité. Comme Moi qui sans haine, mais avec une juste appréciation, ai parlé de lui. La vie et la mort enseignent à bien vivre et à bien mourir, pour conquérir la Vie qui n'est pas sujette à la mort. La paix soit avec vous."                                                       


Sur Judas l’Iscariote :

Extrait des Révélations de Jésus à Maria Valtorta (tome 10, chapitre 38 de L’Evangile tel qu’il m’a été révélé…

Adieu à l'œuvre.

Jésus dit :

Enfin vous faire connaître le mystère de Judas, ce mystère qui est la chute d’un esprit que Dieu avait comblé de bienfaits extraordinaires. Un mystère qui en vérité se répète trop souvent et qui est la blessure qui fait souffrir le Cœur de votre Jésus.

Vous faire connaître comme on tombe en se changeant de serviteurs et de fils de Dieu en démons et déicides qui tuent Dieu en eux, en tuant la Grâce, pour vous empêcher de mettre le pied sur des sentiers d’où on tombe dans l’Abîme, et comment vous enseigner la façon de vous y prendre pour essayer de retenir les agneaux imprudents qui se poussent vers l’abîme. Appliquez votre intelligence à étudier la figure horrible et pourtant commune de Judas, complexe où s’agitent comme des serpents tous les vices capitaux que vous trouvez et que vous avez à combattre dans tel ou tel.

C’est la leçon que vous devez surtout apprendre, car ce sera celle qui vous sera la plus utile dans votre ministère de maîtres spirituels et de directeurs d’âmes.

Combien, dans tout état de la vie, imitent Judas en se donnant à Satan et rencontrent la mort éternelle !

 

Extrait des Révélations de Jésus à Maria Valtorta (tome 9, chapitre 24 de L’Evangile tel qu’il m’a été révélé)… (9.24) 

Marie, La très Sainte Mère de Jésus, à Juda, après sa trahison :

"Judas !" dit Marie, "Judas, qu'es-tu venu faire ?"

Les paroles mêmes de Jésus, et dites avec un amour douloureux. Judas s'en souvient et pousse un cri.

"Judas" répète Marie "qu'as-tu fait ? A tant d'amour tu as répondu en trahissant ?" La voix de Marie est une caresse tremblante.

Judas va s'échapper. Marie l'appelle d'une voix qui aurait dû convertir un démon.

"Judas ! Judas ! Arrête-toi ! Arrête-toi ! Écoute ! Je te le dis en son nom : repens-toi, Judas. Lui pardonne..."

Judas s'est enfui. La voix de Marie, son aspect ont été le coup de grâce, ou plutôt de disgrâce car il résiste.

 

Extrait des Révélations de Jésus à Maria Valtorta (tome 9, chapitre 25 de L’Evangile tel qu’il m’a été révélé)… (9.25) 

Jésus dit:

"Horrible, mais pas inutile. Trop de gens croient que Judas a commis une chose de peu d'importance. Certains arrivent même à dire qu'il a eu du mérite car sans lui la Rédemption ne serait pas venue et par conséquent il est justifié devant Dieu.

En vérité je vous dis que si l'Enfer n'avait pas déjà existé, et existé parfait en ses tourments, il aurait été créé pour Judas encore plus horrible et éternel, parce que de tous les pécheurs et de tous les damnés il est le plus damné et le plus pécheur, et pour lui éternellement il n'y aura pas d'adoucissement de sa condamnation.

Le remords aurait pu aussi le sauver, s'il avait fait du remords un repentir. Mais lui n'a pas voulu se repentir. Au premier crime de trahison, encore pardonnable à cause de la grande miséricorde qu'est mon affectueuse faiblesse, il a joint les blasphèmes, les résistances aux voix de la Grâce qui voulaient encore lui parler à travers les souvenirs, à travers les terreurs, à travers mon Sang et mon manteau, à travers mon regard, à travers les traces de l'institution de l'Eucharistie, à travers les paroles de ma Mère.

Il a résisté à tout. Il a voulu résister comme il avait voulu trahir. Comme il a voulu maudire. Comme il a voulu se suicider.

C'est la volonté qui compte dans les choses, dans le bien comme dans le mal.

Quand quelqu'un tombe sans la volonté de tomber, je pardonne. Tu vois Pierre. Il m'a renié. Pourquoi ? Il ne le savait même pas lui exactement. Un lâche, Pierre ? Non. Mon Pierre n'était pas un lâche. Contre la cohorte et les gardes du Temple il avait osé frapper Malchus pour me défendre et risqué d'être tué de ce fait. Ensuite, il s'était enfui, sans avoir la volonté de le faire. Ensuite, il avait renié, sans avoir la volonté de le faire.

Par la suite, il a bien su rester et avancer sur le chemin sanglant de la Croix, sur mon Chemin, jusqu'à arriver à la mort de la croix. Il a su par la suite donner de Moi un excellent témoignage au point d'être tué à cause de sa foi intrépide.

Je le défends, mon Pierre. Sa défaillance a été la dernière de son humanité, mais sa volonté spirituelle n'était pas présente à ce moment. Elle dormait, émoussée par le poids de son humanité. Quand elle s'éveilla, elle ne voulut pas rester dans le péché et voulut être parfaite. Je lui ai pardonné tout de suite.

 

Judas n’a pas voulu. Tu dis qu'il paraissait fou et enragé. Il l'était d'une rage satanique. Sa terreur à la vue du chien, animal rare, en particulier à Jérusalem, venait du fait qu'on l'attribuait à Satan, depuis un temps immémorial, cette forme pour apparaître aux mortels. Dans les livres de magie, on dit encore qu'une des formes préférées de Satan pour apparaître est celle d'un chien mystérieux ou d'un chat ou d'un bouc.

Judas, déjà en proie à la terreur qui lui venait de son crime, convaincu qu'il appartenait à Satan à cause de ce crime, vit Satan en cette bête errante.

Celui qui est coupable voit en tout des ombres de peur. C'est sa conscience qui les crée. Ensuite Satan excite ces ombres qui pourraient encore donner le repentir à un cœur, et en fait des larves horribles qui amènent au désespoir. Et le désespoir porte au dernier crime, au suicide.

A quoi bon jeter le prix de la trahison, quand ce dépouillement n'est le fruit que de la colère et n'est pas fortifié par une volonté droite de se repentir ? Dans ce cas, se dépouiller des fruits du mal devient méritoire, mais comme il l'a fait, non. Sacrifice inutile.

Ma Mère, et c'était la Grâce qui parlait et la Trésorière qui donnait le pardon en mon nom, lui dit : "Repens-toi, Judas. Il pardonne..."

Oh ! Si je lui aurais pardonné ! S'il s'était jeté aux pieds de la Mère en disant: "Pitié !", elle, la Mère de Pitié, l'aurait recueilli comme un blessé et sur ses blessures sataniques, par lesquelles l'Ennemi lui avait inoculé le Crime, aurait répandu ses larmes qui sauvent et me l'aurait amené au pied de la Croix, en le tenant par la main pour que Satan ne pût le saisir et les disciples le frapper, amené pour que mon Sang tombât d'abord sur lui, le plus grand des pécheurs.

Et elle aurait été, elle, la Prêtresse admirable sur son autel, entre la Pureté et la Faute, parce qu'elle est la Mère des vierges et des saints, mais aussi la Mère des pécheurs. Mais lui n'a pas voulu.

Méditez le pouvoir de la volonté dont vous êtes les arbitres absolus. Par elle vous pouvez avoir le Ciel ou l'Enfer. Méditez ce que veut dire persister dans la faute.

 

Sur Sadoc le scribe :

Parcours apostolique

Ennemi acharné de Jésus. Sa condamnation est prédite avec ce signe de Jonas (5.30 – p. 201), comme celle de Simon le pharisien, Uriel, Caïphe et Anna :

"Tu vois ce signe ? C'est toi qui l'as fait. Tu as indiqué un autre signe, et quand tu le verras incisé dans la chair de l'Agneau, tu te réjouiras.

Regarde-le ! Tu le vois ? Tu le verras aussi au Ciel, quand tu paraîtras pour rendre compte de ta façon de vivre.

Car c'est Moi qui te jugerai, et je serai là-haut avec mon corps glorifié avec les signes de mon ministère et du vôtre, de mon amour et de votre haine.

Et tu le verras, toi aussi Uriel, et toi, Simon, et le verront Caïphe et Anna, et beaucoup d'autres, au Dernier Jour, jour de colère, jour redoutable, et à cause de cela, vous préféreriez être dans l'abîme, parce que ma main blessée vous dardera plus que les feux de l'Enfer."

 

EN UNION DE CŒUR, D’AMOUR FRATERNEL ET DE PRIERES.

 

                                 PIERRE

 

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(Voir sous-page de ce dossier).

 

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Date de dernière mise à jour : 02/07/2021

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