Faire fructifier les Dons de Dieu...2ème Partie.

LA PAIX DU SEIGNEUR SOIT AVEC VOUS, VOTRE FAMILLE ET VOS PROCHES.

FAIRE FRUCTIFIER LES DONS DE DIEU...2ème Partie.

 

DEUXIEME PARTIE.

Saint Jean (l’évangéliste), inspiré par l’Esprit Saint, avait fait un merveilleux enseignement sur l’Amour (dans les Révélations de Jésus à Maria Valtorta) dont j’ai parlé dans ma Réflexion n° 9 : La Sainteté.

J’en redonne une phrase, tellement importante :

 "Votre enfance ? Mais c'est votre meilleur trésor ! Je voudrais que vous deveniez tout à fait petits pour avoir en vous l'humilité, la sincérité et l'amour des petits enfants, le confiant amour des tout petits envers le père. Votre impuissance ? Mais c'est ma gloire ! Oh ! Venez. Je ne vous demande même pas que vous éprouviez par vous-mêmes le son des pierres, bonnes ou mauvaises. Mais donnez-les-moi ! Je ferai le choix et vous, vous vous reconstruirez. L'escalade vers la perfection ? Oh ! Non, mes petits enfants. Ici, la main dans la main de mon Fils, votre Frère, maintenant et ainsi, à ses côtés, montez." Monter ! Venir à Toi, Éternel Amour ! Prendre ta ressemblance, c'est-à-dire l'Amour !

 

Lors de la multiplication des pains, il y avait des milliers de personnes qui écoutaient Jésus depuis plusieurs jours, et ils n’avaient plus rien à manger.

Jésus, aurait pu leur dire : « Réjouissez-vous, rendez Gloire à Dieu, Acclamez-le par de multiples Alléluia, rentrez chez vous, car la réunion est finie … »

C’est ainsi malheureusement dans tant de groupes du renouveau !!!

Jésus aurait aussi pu faire un miracle éclatant, et faire que devant chacun, il se trouve un superbe festin à manger.

 

Mais, non. Jésus a fait appel à Ses Serviteurs Les Apôtres pour qu’ils aient la Foi, mais aussi pour qu’ils se remuent et fassent l’inventaire de la nourriture restante, en allant voir tout le monde dans la foule.

Je voudrais souligner ici l’acte d’offrande et de sacrifice de ces personnes, qui avaient une très grande faim qui devait les tenailler, et qui ont accepté de donner à Dieu, par l’intermédiaire des Apôtres, le peu de nourriture qu’il leur restait...

Mais ils ont donné toute la nourriture qu’ils avaient, sans en garder pour eux, et sans savoir s’ils auront à manger après.

Puis, Jésus a demandé à Ses Serviteurs Les Apôtres, d’aller avec Foi, porter à chaque personne (toute cette foule de plusieurs milliers de personnes, dont Jésus avait Compassion) la nourriture dont chacun avait besoin...et tous mangèrent à satiété...et il en resta !!!

Là aussi, Jésus a fait appel à Ses Serviteurs Les Apôtres pour qu’ils retournent une troisième fois devant ces milliers de personnes, pour ramasser ce qu’il restait.

 

Dieu, oui, mais Il se sert de nous, de notre amour et de nos sacrifices pour notre frère ou notre sœur, ainsi que de nos prières (l’un et l’autre se complétant et étant indispensable).

Extrait des Révélations de Jésus à Maria Valtorta (tome 3, chapitre 33 de L’Evangile tel qu’il m’a été révélé…

Le sermon sur la montagne. Les béatitudes (Quatrième partie) 

 

Heureux celui qui sait faire partager les richesses qu’il possède…

Ne veuillez pas accumuler vos trésors sur la terre en vivant pour eux, en vous montrant cruels à cause d'eux, en vous attirant les malédictions du prochain et de Dieu à cause d'eux. Ils ne le méritent pas.

Pour eux aucune sécurité ici-bas. Les voleurs peuvent toujours vous les enlever. Le feu peut détruire les maisons. Les maladies des plantes ou des troupeaux peuvent anéantir les fruits ou les animaux. Que de dangers guettent les biens !

Mais si de tout ce bien terrestre vous en faites un bien surnaturel, voilà qu'il échappe à toute détérioration du temps, des hommes et des intempéries.

 

Faites-vous des trésors au Ciel où n'entrent pas les voleurs et où il n'arrive aucun malheur. Appliquez miséricordieusement votre travail à toutes les misères de la terre.

Caressez-les, oui, vos pièces de monnaie, baisez-les si vous voulez, réjouissez-vous des moissons prospères, des vignes chargées de grappes, des oliviers qui ploient sous le poids d'innombrables olives, des brebis au sein fécond et aux mamelles gonflées. Faites tout cela. Mais que ce ne soit pas d'une façon stérile, humaine. Faites-le par amour et admiration, joyeusement et par calcul surnaturel.

"Merci, mon Dieu, pour cet argent, pour ces moissons, pour ces arbres, pour ces brebis, pour ces commerces! Merci brebis, arbres, prés, commerces qui m'êtes si utiles!

Soyez tous bénis, parce que par ta bonté, ô Éternel, par votre bonté, ô choses, voici que je peux faire tant de bien à qui a faim, à qui est nu, sans toit, malade, seul...

L'an dernier, je l'ai fait pour dix. Cette année - bien que j'aie donné beaucoup en aumônes, j'ai davantage d'argent, plus riches sont les moissons et plus nombreux les troupeaux - voici que je vais donner deux fois, trois fois plus que l'an passé, pour que tous, même ceux qui n'ont rien personnellement, se réjouissent avec moi et te bénissent avec moi, Toi, Seigneur Éternel".

Voilà la prière du juste. Cette prière qui, unie à l'action, transporte vos biens au Ciel et non seulement vous les conserve pour l'éternité mais vous les fait trouver augmentés des fruits saints de l'amour.

 

Ayez votre trésor au Ciel, pour y avoir votre cœur, au-dessus et au-delà du danger pour que non seulement l'or, les maisons, les champs, les troupeaux ne puissent subir des malheurs, mais pour que votre propre cœur ne soit pas attaqué, enlevé, corrompu, brûlé, tué par l'esprit du monde.

Si vous agissez ainsi, vous aurez votre trésor dans votre cœur parce que vous aurez Dieu en vous, jusqu'au jour bienheureux où vous serez en Lui.

Pensez donc, pour ne pas diminuer le fruit de la charité, à être charitables par esprit surnaturel. Comme je l'ai dit pour la prière et le jeûne, je le dis aussi pour la bienfaisance et pour toutes les bonnes oeuvres que vous pouvez faire : faites le dans le secret.

 

Conservez le bien que vous faites à l'abri des violations de la sensualité du monde. Conservez-le vierge de la louange humaine.

Ne profanez pas la rose parfumée; véritable encensoir de parfums agréables au Seigneur, la rose parfumée de votre charité et de vos bonnes actions.

Ce qui profane le bien, c'est l'esprit d'orgueil, le désir d'être remarqué quand on fait le bien et la recherche des louanges.

La rose de la charité est alors souillée et corrompue par les limaçons visqueux de l'orgueil satisfait et il tombe sur l'encensoir les pailles puantes de la litière sur laquelle l'orgueilleux se complaît comme un animal repu.

 

Extrait des Révélations de Jésus à Maria Valtorta (tome 3, chapitre 68 de L’Evangile tel qu’il m’a été révélé…

Parabole du roi qui fait les noces à son fils. 

Louange à propos de Lazare :

En vérité, je vous dis que, comme Moi je suis dans le Père, ainsi les pauvres sont en Dieu.

C'est pour cela que Moi, Verbe du Père, j'ai voulu naître pauvre et demeurer pauvre. Parce que parmi les pauvres, je me sens plus proche du Père qui aime les petits et qu'eux aiment de toutes leurs forces.

Les riches ont tant de choses. Les pauvres n'ont que Dieu. Les riches ont des amis. Les pauvres sont seuls. Les riches ont beaucoup de consolations. Les pauvres n'en ont pas. Les riches ont des distractions. Les pauvres n'ont que leur travail.

Pour les riches, l'argent leur rend tout facile. Les pauvres ont encore la croix de devoir craindre les maladies, les disettes car ce serait pour eux la faim et la mort.

Mais les pauvres ont Dieu. C'est leur Ami. C'est leur Consolateur. Celui qui les distrait de leur pénible présent par les espérances célestes.

Celui à qui l'on peut dire - et eux savent le dire et le disent parce que précisément ils sont pauvres, humbles et seuls - : "Père, accorde-nous ta miséricorde".

 

Ce que je dis sur cette propriété de Lazare, mon ami et l'ami de Dieu bien que si riche, peut paraître étrange.

Mais Lazare est une exception parmi les riches.Lazare est arrivé à cette vertu qu'il est très difficile de trouver sur la terre et encore plus difficile à pratiquer pour l'enseigner à autrui.

La vertu de la liberté à l'égard des richesses.

 

Lazare est juste. Il ne s'en offense pas. Il ne peut s'en offenser car il sait que lui est le riche-pauvre et que, par conséquent, il n'est pas atteint par mon reproche caché. Lazare est juste. Il reconnaît que dans le monde des grands, il en est comme je dis.

Je parle donc et je dis :« En vérité, en vérité je vous dis qu'il est beaucoup plus facile à un pauvre qu'à un riche d'être en Dieu; et au Ciel de mon Père et du vôtre, beaucoup de sièges seront occupés par ceux qui sur la terre ont été méprisés, étant les plus petits, comme la poussière que l'on piétine ».

Les pauvres gardent en leurs cœurs les perles de la parole de Dieu. Elles sont leur unique trésor.

Celui qui n'a qu'une seule richesse veille sur elle. Celui qui en possède plusieurs est préoccupé et distrait et il est orgueilleux, et il est sensuel.

A cause de tout cela, il n'admire pas avec des yeux humbles et énamourés le trésor qui lui vient de Dieu, et il le confond avec les autres trésors, qui ne sont précieux qu'en apparence, les trésors que sont les richesses de la terre.

Il pense : "Je daigne accueillir les paroles de quelqu'un qui est comme moi en sa chair !" et il émousse sa capacité de goûter ce qui est surnaturel par les fortes saveurs de la sensualité.Saveurs fortes !... Oui, très épicées pour dissimuler leur puanteur et leur goût de pourriture…

 

Extrait des Révélations de Jésus à Maria Valtorta (tome 3, chapitre 32 de L’Evangile tel qu’il m’a été révélé…

Le sermon sur la montagne. Les béatitudes (Troisième partie). 

Dialogue entre Simon Le Zélote et Jésus :

"Ça suffit, Maître. Si tu l’as guérie, c’est signe que tu l’aimes. Ce que tu aimes est sacré pour Lazare. Je m’engage pour lui." dit Simon Le Zélote.

Jésus répond :

"C’est vrai, ce que j’aime est sacré pour Lazare. Tu as bien dit. Et pour cette raison Lazare deviendra saint, car aimant ce que j’aime, il aimera la perfection.

Avons-nous, nous aussi cette pensée permanente : « Ce que Dieu aime, est sacré pour moi. »


La parabole du SEMEUR :

Dans les révélations de Jésus à Maria Valtorta, nous retrouvons, dans cette parabole, les quatre sortes de richesses dont je viens de parler (celle héritée de nos parents, celle héritée de notre éducation et de la société, celle où nous avons tracés nos chemins de facilités et d’habitude et enfin celle de l’image ou du miroir que nous voulons donner de nous même).

Extrait des Révélations de Jésus à Maria Valtorta (tome 3, chapitre 39 de L’Evangile tel qu’il m’a été révélé…

Parabole du semeur. 

 

Un semeur s'en alla semer. Ses champs étaient nombreux et de différentes valeurs. Certains étaient un héritage de son père (celle héritée de nos parents) et la négligence y avait laissé proliférer les plantes épineuses.

D'autres, c'était lui qui les avait acquis (celle héritée de notre éducation et de la société) : il les avait achetés tels quels à un homme négligent et les avait laissés dans cet état.

D'autres encore étaient coupés de routes car cet homme aimait le confort et il ne voulait pas faire beaucoup de chemin pour aller d'une pièce à l'autre (celle où nous avons tracés nos chemins de facilités et d’habitude).

Enfin il y en avait quelques uns, les plus proches de la maison auxquels il avait consacré tous ses soins pour avoir une vue agréable devant sa demeure (celle de l’image ou du miroir que nous voulons donner de nous même). Ces derniers étaient bien débarrassés des cailloux, des ronces, du chiendent et d'autres encore.

 

L'homme prit donc son sac de grains de semence, les meilleurs des grains, et il commença l'ensemencement.

Le grain tomba dans la bonne terre ameublie, labourée, propre, bien fumée des champs les plus proches de la maison.

Il tomba sur les champs coupés de chemins et de sentiers, en y amenant de plus la crasse de poussières arides sur la terre fertile.

Une autre partie tomba sur les champs où l'ineptie de 1'homme avait laissé proliférer les plantes épineuses. Maintenant la charrue les avait bousculées, il semblait qu'elles n'existaient plus, mais elles étaient toujours là parce que seul le feu, la radicale destruction des mauvaises plantes les empêche de renaître.

Le reste de la semence tomba sur les champs achetés depuis peu et qu'il avait laissés comme ils étaient sans les défricher en profondeur, sans les débarrasser de toutes les pierres répandues dans le sol qui y faisait un pavage où les racines tendres ne pouvaient pénétrer.

Et puis, après avoir tout emblavé, il revint à la maison et dit : "Oh ! C’est bien ! Maintenant je n'ai plus qu'à attendre la récolte".

Et puis il se délectait parce qu'au fil des jours il voyait lever épais le grain dans les champs proches de la maison, et cela poussait... oh ! le soyeux tapis ! et puis les épis... oh ! quelle mer ! puis les blés blondissaient et chantaient, en battant épi contre épi, un hosanna au soleil L'homme disait : "Tous les autres champs vont être comme ceux-ci ! Préparons les faux et les greniers. Que de pain ! Que d'or !" Et il se délectait...

 

Il coupa le grain des champs les plus proches et puis passa à ceux hérités de son père, mais laissés sans culture. Et il en resta bouche bée.

Le grain avait abondamment poussé car les champs étaient bons et la terre, amendée par le père, était grasse et fertile.

Mais sa fertilité avait agi aussi sur les plantes épineuses, bousculées mais toujours vivaces. Elles avaient repoussé et avaient formé un véritable plafond de ramilles hérissées de ronces au travers duquel le grain n'avait pu sortir qu'avec quelques rares épis. Le reste était mort presque entièrement, étouffé.

 

L'homme se dit : "J'ai été négligent à cet endroit, mais ailleurs il n'y avait pas de ronces, cela ira mieux". Et il passa aux champs récemment acquis.

Sa stupeur fit croître sa peine. Maigres et maintenant desséchées les feuilles du blé gisaient comme du foin sec répandu de partout. Du foin sec.

"Mais comment ? Mais comment ?" disait l'homme en gémissant. "Et pourtant, ici il n'y a pas d'épines ! Et pourtant la semence était la même ! Et pourtant le blé avait poussé épais et beau ! On le voit aux feuilles bien formées et nombreuses. Pourquoi alors tout est-il mort sans faire d'épis ?"

Et avec douleur il se mit à creuser le sol pour voir s'il trouvait des nids de taupes ou autres fléaux. Insectes et rongeurs non, il n'y en avait pas. Mais, que de pierres, que de pierres ! Un amas de pierraille. Les champs en étaient littéralement pavés et le peu de terre qui les recouvrait n'était qu'un trompe-l’œil.

Oh ! s'il avait creusé le terrain quand c'était le moment ! Oh ! s'il avait creusé avant d'accepter ces champs et de les acheter comme un bon terrain ! Oh ! si au moins, après avoir fait l'erreur de les acheter au prix proposé sans s'assurer de leur qualité, il les avait améliorés en se fatiguant ! Mais désormais c'était trop tard et les regrets étaient inutiles.

 

L'homme se releva humilié et il se rendit aux champs qu'il avait coupés de petits chemins pour sa commodité... Et il déchira ses vêtements de douleur. Ici, il n'y avait rien, absolument rien... La terre foncée du champ était couverte d'une légère couche de poussière blanche...

L'homme tomba sur le sol en gémissant: "Mais ici, pourquoi ? Ici il n'y a pas d'épines ni de pierres, car ce sont nos champs. L'aïeul, le père, moi-même, nous les avons toujours possédés et pendant des lustres et des lustres nous les avons rendus fertiles.

J'y ai ouvert les chemins, j'ai enlevé de la terre aux champs, mais cela ne peut les avoir rendus stériles à ce point..." Il pleurait encore quand une réponse à ses plaintes douloureuses lui fut donnée par une bande de nombreux oiseaux qui s'abattaient des sentiers sur le champ et du champ sur les sentiers pour chercher, chercher, chercher des graines, des graines, des graines...

Le champ, devenu un canevas de sentiers sur les bords desquels était tombé du grain, avait attiré une foule d'oiseaux qui avaient mangé d'abord le grain tombé sur les chemins et puis celui du champ jusqu'au dernier grain.

 

EN UNION DE CŒUR, D’AMOUR FRATERNEL ET DE PRIERES.

                                 

                               PIERRE

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Date de dernière mise à jour : 02/07/2021

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