65. Fête de Sainte Anne et Saint Joachim...2ème Partie.

LA PAIX DU SEIGNEUR SOIT AVEC VOUS, VOTRE FAMILLE ET VOS PROCHES.

FÊTE DE SAINTE ANNE ET SAINT JOACHIM…2ème Partie.

 

DEUXIEME PARTIE.

Anne et Joachim vont au Temple pour Prier et obtenir la Grâce d’avoir un enfant et enlever le déshonneur qui est sur Anne.

Extrait des Révélations de Jésus à Maria Valtorta (tome 1, chapitre 3 de L’Evangile tel qu’il m’a été révélé…

Anne prie au Temple et Dieu exauce sa prière.

 

Maria Valtorta raconte la vision qu’elle reçoit : 

Voici Anne qui vient d’un bivouac avec des choses dans les mains, étendues sur un pain qui est large et plat comme une de nos galettes et fait office de plateau. Elle a, à sa jupe, Alphée qui fait entendre sa petite voix enfantine. Joachim, au seuil d'une petite cabane de feuillage, parle avec un homme d'une trentaine d'années, qu'Alphée salue de loin avec un cri aigu : "Papa." Quand Joachim voit arriver Anne, il se hâte d'allumer une lampe.

Anne passe, comme une reine, au milieu des rangées de cabanes. Allure royale (elle est de la lignée d’Aaron, frère aîné de Moïse) et humble pourtant. Elle n'est pas fière et avec personne.

 

Elle relève le marmot d'une pauvresse, une vraie pauvresse, qui a fait une chute en trébuchant dans une démarche maladroite, tout à fait aux pieds d'Anne.

Il a tout son petit visage barbouillé de terre et se lamente. Elle le nettoie et le console et le rend à sa mère qui est accourue.

Anne dit : "Oh ! ce n'est rien ! Je suis contente qu'il ne se soit pas fait de mal, C'est un bel enfant ! Quel âge a-t-il ?"

"Trois ans. C'est l'avant dernier, et d’ici peu j'en aurai un autre. J’ai six garçons. Maintenant je voudrais une petite fille... Pour une maman c'est beaucoup une fillette..."

"Le Très-Haut t'a bien consolée !" Anne soupire.

Et l’autre : "Oui, je suis pauvre, mais nos enfants sont notre joie et déjà les plus grands nous aident pour le travail.

Et toi, madame (tout montre. que Anne est d'une condition plus élevée et la femme l’a bien remarqué) combien d'enfants as-tu ?"

"Aucun."

"Aucun ? Il n'est pas à toi celui-là ?"

"Non, c'est celui d'une très brave voisine. Il fait ma consolation."

"Les tiens sont morts ? Ou bien..."

"Je n'ai jamais eu d'enfant."

"Oh !" La pauvresse la regarde avec pitié.

Anne la salue avec un soupir et se rend à sa cabane.

"Je t'ai fait attendre, Joachim. Je me suis entretenue avec une pauvresse, mère de six garçons, pense donc ! Et sous peu elle aura un autre enfant."

Joachim soupire. Le père d'Alphée appelle son petit, qui lui répond : "Je reste avec Anne pour l'aider." Tout le monde se met à rire.

"Laisse-le, il ne dérange pas. Il n'est pas encore tenu à l'observance de la Loi. Ici ou là, ce n'est qu'un petit oiseau qui mange." dit Anne, et elle s'assied avec l’enfant sur son sein.

Elle lui donne de la galette et, il me semble, du poisson grillé. Je vois qu'elle travaille avant de le lui donner, peut-être elle enlève les arêtes. Elle a d'abord servi son mari. Elle mange en dernier.

La nuit fourmille de plus en plus d'étoiles, et les lumières se font de plus en plus nombreuses au campement. Puis insensiblement beaucoup de lumières s'éteignent.

Ce sont celles de ceux qui ont pris leur repas les premiers et qui maintenant commencent à dormir. Le bruit aussi s'amortit insensiblement. On n'entend plus des cris de bébés. Seul quelque enfant qui n'est pas sevré fait entendre sa voix de petit agneau qui cherche le lait de sa maman. La nuit souffle son haleine sur les choses et les gens, endormant peines et souvenirs, espérances et rancœurs; Au contraire, peut-être, tout cela survit dans la mesure où le sommeil et le rêve leur apporte le calme.

Anne le dit à son mari pendant qu'elle berce Alphée qui commence à s'endormir entre ses bras : "Cette nuit, j'ai rêvé que l'an prochain je viendrai à la cité sainte pour deux fêtes au lieu d'une seule : Et l'une sera la présentation au Temple de ma créature… Oh ! Joachim !…"

“Espère, espère, Anne ! Tu n'as rien appris d'autre ? Le Seigneur ne t'a pas secrètement parlé au cœur ?"

"Non, rien, un songe seulement."

"Demain, c'est le dernier jour de supplication. Déjà toutes les offrandes ont été faites, mais nous les renouvellerons encore demain, solennellement, Nous vaincrons Dieu par la fidélité de notre amour. Je pense qu'il t'arrivera la même chose qu'à Anne d'Elqana."

"Dieu le veuille... et que je puisse vite entendre une voix me dire : "Vas en paix. Le Dieu d'Israël t'a accordé la grâce que tu Lui demandais ! ".

"Si la grâce arrive, ton enfant te le dira en se retournant pour la première fois dans ton sein : ce sera la voix de l'innocence, donc la voix de Dieu."

 

Nous vivons dans un monde où l’individualisme est roi et où la famille n’a plus la côte.

Souvent, dés qu’ils le peuvent, les enfants vivent leur vie et rejettent leurs parents sauf pour exiger d’eux « leurs droits » (mais parfois, les parents sont-ils responsable de cela en confiant l’éducation de leurs enfants aux écoles, nourrices et garde d’enfants) !!!

Même dans notre vie de Foi, nous nous tournons vers Jésus, seul Seigneur et seul Sauveur, mais nous oublions, négligeons, voir rejetons, ceux qui ont fait de Jésus un « homme » (Jésus est pleinement Dieu, mais aussi pleinement Homme. N’oublions jamais que si Jésus est Fils unique du Père par Sa Divinité (Il n’a pas été crée, mais engendré par Le Père…né du Père avant tous les siècles), Il est aussi Fils unique de Marie par Son Humanité (Marie dont l’âme a été crée par Le Père, immaculée afin d’être Pure pour accueillir en ses entrailles, Dieu Le Pur qui ne peut se mélanger à la souillure d’une âme et d’un corps corrompu.

Marie qui fut Le Tabernacle parfait pour accueillir Dieu, Le Fils, en elle. Jésus dont Le Sang Divin s’est mélangé au sang humain de Marie, dont Le Cœur Divin n’a fait qu’un avec le cœur humain de Marie dans le même corps.

Jésus dont la première nourriture fut le sein de Marie…Marie qui est et restera toujours la fille du Père, l’épouse du Saint-Esprit dont l’union spirituelle permit la naissance de Jésus-Homme, et la mère du Fils…et par la dernière volonté d’un mourant, de Jésus en train de mourir sur La Croix, la mère de tous les hommes !!!

 

Extrait des Révélation de Jésus à Maria Valtorta de Septembre à Novembre 1950 (dans les Cahiers de 1945 à 1950).

Jésus dit 

(Ezéchiel 44 2-3) :

« Cette porte sera fermée. On ne l’ouvrira pas, on n’y passera pas, car Yahvé, le Dieu d’Israël, y est passé. Aussi sera-t-elle fermée. Mais le prince, lui, s’y assiéra pour y prendre son repas en présence de Yahvé. C’est par le vestibule de la porte qu’il entrera et par là qu’il sortira ».

Paroles mystérieuses au sens obscur jusqu’à ce que la conception de Marie et sa maternité Divine les rendent claires à ceux qui, sous le rayon de la lumière éternelle, surent reconnaître la juste signification.

Marie était vraiment cette porte fermée, cette porte extérieure du sanctuaire tournée vers l’Orient.

Porte fermée, car rien de terrestre n’entra jamais en celle qui était La Pleine de Grâce.

Porte extérieure parce qu’elle se tenait entre le Ciel (la demeure du Dieu un et trin) et le monde, si près de Dieu qu’elle était semblable à la porte qui, du Saint des Saints, s’ouvrait sur Le Saint.

Marie fut et demeure réellement une porte pour les hommes, afin qu’ils passent par Le Saint pour entrer dans le Saint des Saints et y établissent leur demeure éternelle avec Celui qui y habite.

Porte tournée vers l’Orient, autrement dit vers Dieu seul, que les hommes inspirés de l’Antiquité appelaient l’Orient.

Et, en vérité, Marie avait les yeux de son âme fixés sur Dieu.

Porte fermée par laquelle personne n’allait entrer hormis Le Seigneur, pour l’Aimer comme Père, comme Fils et comme Esprit, pour la rendre féconde sans lésion, pour se nourrir d’elle et prendre corps, se nourrir devant Son Père Divin.

Ainsi accomplissait-Il Son premier acte d’obéissance de Fils de l’Homme qui, dans l’obscurité d’un sein de femme, ferme et limite Son Immensité et Sa Liberté Divines pour s’assujettir à toutes les phases qui règlent une gestation de même que, ensuite et toujours en se nourrissant d’elle, Il suivra toutes les phases de la croissance pour passer de la condition de bébé à celle d’enfant.

Porte fermée qui ne s’ouvrit pas même pour la plus Sainte des maternités. En effet, tout comme Dieu passa par le vestibule brûlant d’Amour de Marie pour entrer en elle par un moyen connu de Lui seul, Il vint à la lumière de la même manière, Lui qui est La Lumière et L’Amour Infinis, tandis que l’ardeur de l’extase brûlait en Marie et faisait d’elle un Autel étincelant sur lequel l’Hostie fut déposée et offerte pour apporter Le Salut aux hommes.      

 

Bien des siècles après Ezéchiel, Paul dira, dans sa lettre aux Hébreux (He 9 11) : « Le Christ …, traversant le Tabernacle le plus grand et le plus parfait qui n’est pas fait de main d’homme ».

Ce texte fit l’objet de nombreuses interprétations, d’ailleurs justes.

Mais il en est une autre. La voici :

Jésus vint aux hommes, parmi les hommes, en traversant un tabernacle plus grand, à la beauté surnaturelle, et plus parfait que celle qui était le but des Hébreux de Palestine et de la Diaspora.

Celui-ci, en effet, n’est pas parfait du point de vue architectural, mais par sa Sainteté.

 

Il n’était pas fait de main d’homme avec du marbre, de l’or et des vélariums ornés, mais crée (on pourrait presque dire « fait ») par Dieu tant Il veilla sur sa formation afin que Le Verbe trouve, le temps de Son Incarnation venu, un Tabernacle en bon état, Saint, choisi, parfait en tout point, digne d’accueillir Sa Divine Sainteté en d’en être la demeure temporaire.

 

Si pour Jésus, tous ceux qui font Sa volonté sont ses frères, ses sœurs, sa mère…personne au monde n’a plus fait la volonté de Dieu que Sa Mère.

(voir en cela ma Réflexion n° 35 : Le chemin du OUI ).

 

Et Jésus qui est L’Amour (ne l’oublions jamais alors que nous attachons plus souvent de l’importance à la lettre des lois qu’à leur esprit qui est L’Amour), ne peut que vénérer Sa mère, La Très Sainte Vierge Marie...et à travers elle, ses grands-parents.

Quant on Aime, toutes nos pensées, nos paroles et nos actions sont faites par Amour, et si des erreurs sont faites sur les interprétations « à la lettre » des lois de Dieu, Dieu nous Pardonne et rectifie Lui-même nos erreurs, car Il est L’Amour et La Miséricorde.

Si, par contre nous appliquons « à la lettre » les lois de Dieu, mais qu’il n’y a pas d’Amour en nous, alors nous serons comme les « grand-Prêtres » de l’époque de Jésus…des sépulchres blanchis…et Dieu nous demandera compte de nos manques d’Amour !!!


J’aime beaucoup cette Prière de Sainte Brigitte de Suède que nous fêtions Samedi 23 Juillet et qui fait partie des 7 « Notre Père » demandés par Jésus pour les « âmes du Purgatoire » :

Prière :

O Jésus, je veux réciter sept fois le Pater Noster, en union et du même Amour par lequel cette Prière a sanctifié et adouci votre Cœur.

Prenez-là, de mes lèvres, en votre Divin Cœur. Corrigez-là et perfectionnez-là afin qu’elle apporte autant d’honneur et de Joie en La Sainte Trinité que vous nous en avez démontrés sur la Terre…


Jésus fait, dans le passage ci-dessous, l’éloge de Ses grands-parents, Anne et Joachim…alors comment nous (Qui prétend aimer Dieu et n’aime pas son frère est un menteur) pourrions prétendre Aimer et Adorer Jésus, et rejeter ses parents et ses grands-parents.

Marie Aime et vénère ses parents Anne et Joachim et elle Adore Dieu qui est Son Père, Son Fils et Son Epoux.

Jésus est plein d’Amour pour Marie, Sa Mère et pour Ses grands-parents…et soyons sûr qu’Il écoute leurs prières.

Si vous étiez « Amour » et que aviez du pouvoir, supporteriez-vous que l’on vienne vous voir en rejetant, voir méprisant, vos parents. Ne rejèteriez-vous pas les demandes et prières qui vous sont adressées par ces personnes.

N’écouteriez-vous pas plutôt ceux qui vénèrent vos parents…surtout si ceux-ci viennent vous voir en vous disant : « Fils, écoute leurs prières, je t’en prie par amour pour nous » !!!


Extrait des Révélations de Jésus à Maria Valtorta (tome 1, chapitre 4 de L’Evangile tel qu’il m’a été révélé…

"Joachim avait épousé la sagesse de Dieu renfermée au cœur de la femme juste".

 

Jésus me dit :

"Les justes sont toujours, des sages : amis de Dieu, ils vivent en sa compagnie et Lui les instruit, Lui, l'Infinie Sagesse.

Mes grands-parents étaient justes et possédaient donc la sagesse. C'est avec vérité qu'ils pouvaient dire ce que dit le Livre quand il chante les louanges de la Sagesse dans le livre qui porte son nom :

"Je l'ai aimée et recherchée depuis ma plus tendre jeunesse et j'ai résolu de la prendre pour épouse (Sagesse  8 2).

Anne d'Aaron était la femme courageuse dont parle notre aïeul. Et Joachim, descendant du roi David, n'avait pas tant recherché la grâce et la richesse que la vertu.

Anne possédait une grande vertu. En elle toutes les vertus s'étaient rassemblées en un bouquet odorant pour former une réalité unique, la plus belle de toutes : la Vertu. Une vertu réelle digne de paraître devant le trône de Dieu.

Joachim avait donc deux fois épousé la sagesse, en "l'aimant plus qu'une autre femme" : la sagesse de Dieu enclose dans le cœur de la femme juste.

Anne d'Aaron n'avait cherché rien d'autre que d'unir sa vie à celle d'un homme droit, sûre et certaine que la droiture est la joie de la famille. Et, pour être le symbole de la femme vaillante, il ne lui manquait que la couronne d'enfants, gloire de l'épouse, justification du mariage, dont parle Salomon (Sagesse, chapitre 8).

A sa félicité il ne manquait que ces fils, fleurs de l'arbre qui s'est uni à l'arbre voisin d'où s'ensuit une abondance de faits nouveaux où deux bontés se fondent en une, parce que de la part de son époux aucune déception ne lui était arrivée.

 

Anne, désormais une vieille femme, épouse de Joachim depuis tant de lustres, était toujours pour lui, "l'épouse de sa jeunesse, sa joie, la biche bien-aimée, la gracieuse gazelle" (Proverbe 5 18-19), dont les caresses avaient toujours la fraîcheur de la première soirée nuptiale et charmaient doucement sa tendresse, en la conservant fraîche comme une fleur humide de rosée et ardente comme un feu qu'on ne cesse d'alimenter.

Aussi, dans leur affliction de n'avoir pas d'enfants, ils se disaient l'un à l'autre "des paroles de consolation dans leurs soucis et leur tristesse" (Sagesse 8 9).

Et sur eux se leva la Sagesse éternelle : quand l'heure fut venue, après les avoir instruits le long de leur vie, elle les illumina par les songes de la nuit, diane du poème glorieux qui devait naître d'eux et qui était Marie, la toute Sainte, ma Mère.

 

Si dans leur humilité ils ne s'arrêtèrent pas à ce rêve, leur cœur pourtant trembla d'espoir à la première annonce de la promesse de Dieu. C'est déjà une certitude dans les paroles de Joachim : "Espère, espère... Nous vaincrons Dieu par la fidélité de notre amour".

 

Ils rêvaient un fils, ils eurent la Mère de Dieu. Les paroles du Livre de la Sagesse paraissent écrites pour eux :

"Par elle j'acquerrai la gloire devant le peuple... Par elle j'obtiendrai l'immortalité et laisserai un éternel souvenir de moi à ceux qui viendront après moi" (Sagesse 8 10-13).

Mais, pour obtenir tout cela, il leur fallait acquérir la royauté d'une vertu véritable, immuable, qu'aucun évènement ne saurait atteindre. Vertu de foi, vertu de charité, vertu d’espérance, vertu de chasteté.

 

Chasteté des époux ! Ils la possédèrent, car il n'est pas nécessaire d'être vierge pour être chaste.

Les ménages chastes sont gardés par les anges et d'eux descendent de bons fils, qui font de la vertu de leurs parents la règle de leur propre vie.

Mais à présent où sont-ils ?

Maintenant on ne veut pas d'enfants, mais pour autant on ne veut pas de chasteté.

Donc je vous dis que l'amour et le thalame (le voile de virginité qui est déchiré lors du premier rapport) sont profanés." 

 

EN UNION DE CŒUR, D’AMOUR FRATERNEL ET DE PRIERES.

                                 

                               PIERRE

 

POUR LIRE LA SUITE, ALLER DANS LA TROISIEME PARTIE.

              (Cliquer dans le lien ci-dessous) 

 

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Date de dernière mise à jour : 02/07/2021

Commentaires

  • Assi Valérie

    1 Assi Valérie Le 03/10/2012

    Bonjour je recherche une prière ou Une neuvaine aux saints Anne et Joachim pour leur intersection en faveur d un couple désirant un enfant
    parrot pierre

    parrot pierre Le 03/10/2012

    Pour trouver une Prière à Sainte Anne afin d'avoir un enfant, voir sur le lien suivant: http://www.allianceetfecondite.org/desir/prieres/priere-sainte-anne-pour-avoir-un-enfant.html

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