59. Mercredi 24 Juin 2009 (Fête de la Nativité de Saint Jean-Baptiste)…1ère Partie

LA PAIX DU SEIGNEUR SOIT AVEC VOUS, VOTRE FAMILLE ET VOS PROCHES.

LA FÊTE DE LA NATIVITE DE SAINT JEAN-BAPTISTE…1ère Partie.

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EUCHARISTIE et OFFICES  du jour…EN UNION AVEC L’EGLISE

Je tiens ici à vous rassurer car je ne vais pas faire un nouveau site reprenant les lectures et les Evangiles de chaque jour, car il y en a déjà beaucoup et qui sont très bien, pour ne pas en rajouter (sans parler de La Parole de Dieu et de L’Eucharistie qui vous est transmise dans les paroisses de chacun).

Pour vous donner quelques sites où vous trouverez ceci et gratuitement (il suffit de vous inscrire et vous recevrez les lectures, Evangiles et Homélies gratuitement et chaque jour dans votre boite mail !!!)

L’Evangile au quotidien : http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR

Lectures de L’Eucharistie et Psaumes des offices du jour (Liturgie des Heures…de Laudes à Complies) en union avec toute L’Eglise: http://www.aelf.org/

Enseignements et Homélies du VATICAN : http://www.zenit.org/index.php?l=french

Vous pouvez aussi aller à partir de la page d’accueil de mon site sur le site CATHOLIEN qui regroupe une très grande quantité de sites Catholiques, mais aussi dans les sites amis (sites religieux) de mon site, pour trouver de quoi vous nourrir spirituellement…et chaque jour.

 

N’oubliez pas La lecture de La Bible, des Enseignements de L’Eglise, des vies de Saints et de toute Parole venant de Dieu.

N’hésitez pas à lire La Vie de Jésus, de Marie, des Apôtres et de tous ceux qui ont vécus dans leurs entourages, au travers des Révélations de Jésus faites à Maria Valtorta (Le Pape PIE XII a approuvé celles-ci : « Le Pape fait part de son jugement favorable. Aussi conseille-t-il de publier l’œuvre sans rien enlever, pas même les déclarations explicites de rapporter des “visions” et des “dictées” »)…l’œuvre : http://www.maria-valtorta.org/

 

Mercredi 24 Juin 2009 (Fête de la nativité de Saint Jean-Baptiste) :

Nativité de saint Jean Baptiste, solennité
Saint(s) du jour : Nativité de saint Jean-Baptiste (1er s.)

 

Livre d'Isaïe 49,1-6.
Écoutez-moi, îles lointaines ! Peuples éloignés, soyez attentifs ! J'étais encore dans le sein maternel quand le Seigneur m'a appelé ; j'étais encore dans les entrailles de ma mère quand il a prononcé mon nom.
Il a fait de ma bouche une épée tranchante, il m'a protégé par l'ombre de sa main ; il a fait de moi sa flèche préférée, il m'a serré dans son carquois.
Il m'a dit : « Tu es mon serviteur, Israël, en toi je me glorifierai. »
Et moi, je disais : « Je me suis fatigué pour rien, c'est pour le néant, c'est en pure perte que j'ai usé mes forces. » Et pourtant, mon droit subsistait aux yeux du Seigneur, ma récompense auprès de mon Dieu.
Maintenant le Seigneur parle, lui qui m'a formé dès le sein de ma mère pour que je sois son serviteur, que je lui ramène Jacob et que je lui rassemble Israël. Oui, j'ai du prix aux yeux du Seigneur, c'est mon Dieu qui est ma force.
Il parle ainsi : « C'est trop peu que tu sois mon serviteur pour relever les tribus de Jacob et ramener les rescapés d'Israël : je vais faire de toi la lumière des nations, pour que mon salut parvienne jusqu'aux extrémités de la terre. »

Psaume 139(138),1-3.13-14.15.
Tu me scrutes, Seigneur, et tu sais !
Tu sais quand je m'assois, quand je me lève ; de très loin, tu pénètres mes pensées.
Que je marche ou me repose, tu le vois, tous mes chemins te sont familiers.
C'est toi qui as créé mes reins, qui m'as tissé dans le sein de ma mère.
Je reconnais devant toi le prodige, l'être étonnant que je suis : étonnantes sont tes oeuvres toute mon âme le sait.
Mes os n'étaient pas cachés pour toi quand j'étais façonné dans le secret, modelé aux entrailles de la terre.

Livre des Actes des Apôtres 13,22-26.
Dans la synagogue d’Antioche de Pisidie, Paul disait aux Juifs : « Dieu a suscité David pour le faire roi, et il lui a rendu ce témoignage ; J’ai trouvé David, fils de Jessé, c’est un homme selon mon cœur ; il accomplira toutes mes volontés.
Et, comme il l'avait promis, Dieu a fait sortir de sa descendance un sauveur pour Israël : c'est Jésus,
dont Jean Baptiste a préparé la venue en proclamant avant lui un baptême de conversion pour tout le peuple d'Israël.
Au moment d'achever sa route, Jean disait : 'Celui auquel vous pensez, ce n'est pas moi. Mais le voici qui vient après moi, et je ne suis pas digne de lui défaire ses sandales. '
Fils de la race d'Abraham, et vous qui adorez notre Dieu, frères, c'est à nous tous que ce message de salut a été envoyé.

Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 1,57-66.80.
Quand arriva le moment où Élisabeth devait enfanter, elle mit au monde un fils.
Ses voisins et sa famille apprirent que le Seigneur lui avait prodigué sa miséricorde, et ils se réjouissaient avec elle.
Le huitième jour, ils vinrent pour la circoncision de l'enfant. Ils voulaient le nommer Zacharie comme son père.
Mais sa mère déclara : « Non, il s'appellera Jean. »
On lui répondit : « Personne dans ta famille ne porte ce nom-là ! »
On demandait par signes au père comment il voulait l'appeler.
Il se fit donner une tablette sur laquelle il écrivit : « Son nom est Jean. » Et tout le monde en fut étonné.
A l'instant même, sa bouche s'ouvrit, sa langue se délia : il parlait et il bénissait Dieu.
La crainte saisit alors les gens du voisinage, et dans toute la montagne de Judée on racontait tous ces événements.
Tous ceux qui les apprenaient en étaient frappés et disaient : « Que sera donc cet enfant ? » En effet, la main du Seigneur était avec lui.
L'enfant grandit et son esprit se fortifiait. Il alla vivre au désert jusqu'au jour où il devait être manifesté à Israël.

 

Commentaire du jour.
Saint Bède le Vénérable (v. 673-735), moine, docteur de l'Église
Homélie II, 20 ; CCL 122, 328-330 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 487-488).

« Jean n'était pas la lumière, mais il était là pour lui rendre témoignage » (Jn 1,8)

Que la naissance de Jean soit commémorée quand les jours diminuent, et celle du Seigneur lorsqu'ils commencent à augmenter, comporte une signification symbolique. Jean, en effet, a lui-même révélé le secret de cette différence. Les foules le prenaient pour le Messie en raison de ses vertus éminentes, tandis que certains considéraient le Seigneur non comme le Messie mais comme un prophète, à cause de la faiblesse de sa condition corporelle. Et Jean a dit : « Il faut que lui il grandisse et que moi je diminue » (Jn 3,30). Le Seigneur a vraiment grandi car, alors qu'on le regardait comme un prophète, il a fait connaître aux croyants du monde entier qu'il était le Messie. Jean a décru et diminué car lui qu'on prenait pour le Messie est apparu non comme le Messie, mais comme l'annonciateur du Messie.

      Il est donc normal que la clarté du jour commence à diminuer à partir de la naissance de Jean, puisque la réputation de sa divinité allait s'évanouir et son baptême bientôt disparaître. Il est également normal que la clarté des jours les plus courts recommence à grandir dès la naissance du Seigneur : il est, en vérité, venu sur terre pour révéler à tous les païens la lumière de sa connaissance dont, auparavant, les juifs seuls possédaient une partie, et pour répandre partout dans le monde le feu de son amour.

 

Jean-Baptiste est venu au monde pour préparer l’humanité à la venue du Messie attendu, de Jésus-Christ, notre Sauveur, Notre Dieu.

Il est né d’un prodige de Dieu, alors que ses parents (Elisabeth et Zacharie, cousins de La Très Sainte Vierge Marie) étaient très vieux, et ne pouvaient normalement plus avoir d’enfants.

A tel point que son père (Zacharie) qui était Prêtre, n’a pas cru l’Ange venu lui annoncer La Bonne Nouvelle…il est sorti alors du Temple où il célébrait l’office en étant devenu muet !!!

Il ne retrouvera l’usage de la parole qu’au moment où il sera décidé du nom qu’il portera …il s’appellera Jean.  

Jean-Baptiste est avant tout Le Précurseur, L’Envoyé de Dieu, Le Témoin de La Lumière qui arrive pour l’Humanité toute entière, celui qui a prophétisé Le Christ et l’a montré aux Hommes.

« Je suis la voix de celui qui crie dans le désert : Rendez droit Le Chemin du Seigneur ». (Jean 1 23).

« Moi, je Baptise dans l’eau. Au milieu de vous se tient quelqu’un que vous ne connaissez pas, Celui qui vient derrière moi, dont je ne suis pas digne de dénouer la courroie de ses sandales ». (Jean 1 26-27).

Jean-Baptiste n'est pas né pour lui. Il ne vivra pas pour lui, mais pour nous appeler à la Conversion, La Conversion de nos cœurs, de nos âmes, de nos esprits et de nos corps, afin de pouvoir accueillir en nous, celui qui arrive après lui…Jésus, Notre Seigneur, Notre Dieu.

Comme je l’ai souvent dit, nous ne pouvons accueillir Dieu en nous, si nous sommes en état de péché….car Dieu et Satan ne peuvent cohabiter.

Ce n’est que dans un cœur contrit, regrettant le mal fait et prenant le chemin de la Conversion, en suppliant Dieu de lui Pardonner et de venir à son secours…que Dieu accours en nous pour nous délivrer, détruire les chaînes du péché qui nous enchaînaient, panser nos blessures et mettre dans notre âme…Son Amour, Sa Miséricorde et Sa Compassion.

Voilà pourquoi Dieu a envoyé en éclaireur, en Précurseur Jean-Baptiste…pour qu’il aplanisse les montagnes de nos péchés, rende droit nos chemins tortueux du mal afin que nos cœurs soient prêts et dans de bonnes dispositions pour accueillir La Lumière, La Vérité et La Vie…pour accueillir Dieu.    

 

J’ai déjà parlé de Jean-Baptiste à deux occasions dans mes Réflexions, et j’aimerais en reprendre des extraits pour nous les remettre en mémoire.

J’en ai parlé dans ma Réflexion n° 38 : La Fête de La Visitation (où l’on voit que La Très Sainte Vierge Marie est présente aussi à Jean-Baptiste à qui elle apporte La Grâce, La Bénédiction et La présence de Jésus… (Et l’enfant tressaillit dans le ventre d’Elisabeth) …avant d’être présente à Jean de Zébédée (L’Evangéliste) lors de la mort de Jésus.

 

J’aimerais en mettre quelques extraits où Jésus, en Révélations à Maria Valtorta, nous parle de Sa Mère, La Très Sainte Vierge Marie, et de Jean-Baptiste.

Extrait des Révélations de Jésus à Maria Valtorta (tome 2, chapitre 4 de L’Evangile tel qu’il m’a été révélé…

"Jean n'avait besoin d'aucun signe".

Paroles de Jésus :
"Jean n'avait pas besoin de signe pour lui-même. Son esprit, présanctifié dès le sein de sa mère était en possession de cette vue de l'intelligence surnaturelle qui aurait été le lot de tous les hommes sans la faute d'Adam.

Si l'homme était resté en état de grâce, dans l'innocence et la fidélité à son Créateur, il aurait vu Dieu à travers les apparences extérieures.

On dit dans la Genèse que le Seigneur Dieu parlait familièrement avec l'homme innocent et que l'homme ne s'évanouissait pas en entendant cette voix et la discernait sans se tromper.

Tel était le sort de l'homme : voir et comprendre Dieu, comme un fils à l'égard de son père. Puis la faute est venue et l'homme n'a plus osé regarder Dieu, n'a pu savoir découvrir et comprendre Dieu.

Et il le sait de moins en moins.

Mais Jean, mon cousin Jean, avait été purifié de la faute quand la Pleine de Grâce s'était penchée avec amour pour embrasser celle qui autrefois stérile était devenue féconde, Élisabeth.

Le bébé avait sauté de joie dans son sein en sentant les écailles de la faute tomber de son âme comme une croûte qui tombe d'une plaie au moment de la, guérison.

L'Esprit Saint qui avait fait de Marie la Mère du Sauveur, commença son œuvre de salut à travers Marie, Ciboire Vivant du Salut Incarné pour cet enfant qui allait naître, destiné à m'être uni, non pas tant par le sang que par la mission qui fit de nous comme les lèvres qui forment la parole.

Jean c'était les lèvres et Moi la Parole. Lui le Précurseur dans l'Évangile et sa destinée de martyr.

Moi, Celui qui donne ma divine perfection à l'Évangile inauguré par Jean et son martyre pour la défense de la Loi de Dieu.

 

Jean n'avait besoin d'aucun signe, mais pour l'épaisseur de l'esprit des autres, un signe était nécessaire.

Sur quoi Jean aurait-il fondé son affirmation sinon sur une preuve irrécusable que les yeux des hommes lents à voir et les oreilles paresseuses auraient perçue ?

 

Moi, également, je n'avais pas besoin de Baptême. Mais la Sagesse du Seigneur avait jugé que ce devait être l'instant et la façon de se rencontrer.

En faisant sortir Jean de sa grotte dans le désert et Moi de ma maison il nous unit en ce moment pour ouvrir sur Moi le Ciel et en faire descendre Soi-Même, Colombe Divine, sur Celui qui aurait à baptiser les hommes avec cette Colombe et faire descendre du Ciel l'annonce encore plus puissante de cette angélique pensée de mon Père:

" Voici mon Fils Bien Aimé, en qui je me suis complu ".

C'est pour que les hommes n'eussent pas d'excuse ou de doute pour savoir s'ils devraient me suivre ou non.

 

Mais Jean, mon cousin Jean, avait été purifié de la faute quand la Pleine de Grâce s'était penchée avec amourpensons que Jésus a fait de Marie notre Mère…alors, pour nous qui sommes ses enfants, ne la rejetons pas, mais demandons lui de se pencher sur nous et sur notre misère…avec tout Son Amour de Mère.

Extrait des Révélations de Jésus à Maria Valtorta (tome 2, chapitre 94 de L’Evangile tel qu’il m’a été révélé…

Jésus à La Belle Eau. Les trois disciples du Baptiste.

Les trois bergers sont anxieux de savoir et les disciples aussi ont le même désir.

Jésus dit :
"Quand la Mère me portait, enceinte de Moi-Dieu, parce qu'Elle est l'Humble et l'Amoureuse, Elle alla rendre service à la mère de Jean qui était sa cousine par sa mère et avait conçu pendant sa vieillesse.

Déjà le Baptiste avait son âme car il était au septième mois de sa formation et le germe d'homme, renfermé en son sein maternel, tressaillit de joie en entendant la voix de l'Épouse de Dieu.

Il fut Précurseur aussi par le fait qu'il devança les rachetés car d'un sein à l'autre se répandit la Grâce, et Elle y pénétra et la Faute d'Origine disparut de l'âme de l'enfant.

Je dis donc que sur la Terre, il y en a trois qui possèdent la Sagesse, comme au Ciel il y en a Trois qui sont la Sagesse: le Verbe, la Mère, le Précurseur sur la Terre; le Père, le Fils, l'Esprit Saint au Ciel."

"Notre âme est remplie d'étonnement... Presque comme lorsqu'il nous fut dit : "Le Messie est né..." Car tu es l'Abîme de la Miséricorde et notre Jean est l'abîme de l'humilité."

"Et ma Mère est l'Abîme de la Pureté, de la Grâce, de la Charité, de l'Obéissance, de l'Humilité, de toute autre vertu dont la source est en Dieu et que Dieu verse en ses saints."

 

Mais qui est Jean-Baptiste ???

Alors que Jésus parcourt le pays en guérissant et en enseignant avec ses apôtres et ses disciples, Jean-Baptiste continue d’appeler à la conversion, entouré par ses propres disciples.

Et comme partout (y compris de nos jours) des querelles arrivent entre disciples de Jean et disciples de Jésus, chacun voulant que « son Maître » soit Le Messie…même si Jean-Baptiste n’a jamais favorisé cette idée, ne se reconnaissant « pas digne d’enlever ses sandales…Lui vous baptisera dans L’Esprit-Saint et Le Feu… ».  (Matthieu 3 11). 

Alors des disciples de Jean viennent trouver Jésus pour lui demander s’Il est celui qui doit venir ???

Voir ce passage et la réponse de Jésus dans tout le chapitre 11 de Matthieu.

Je désirerais maintenant vous faire part de ce qu’en dit Jésus dans les Révélations à Maria Valtorta (qui approfondit ce passage dans Matthieu…ou encore en : Luc 7 18-35) :

Extrait des Révélations de Jésus à Maria Valtorta (tome 4, chapitre 129 de L’Evangile tel qu’il m’a été révélé…

"Es-tu le Messie?" demandent les envoyés du Baptiste.

"Maître trois fois saint, puis-je te saluer ?" demande l'un des trois hommes qui sont survenus et qui se sont arrêtés respectueusement derrière Jésus, en attendant qu'il congédie la femme, et qui ont donc entendu la promesse de Jésus. Et cet homme qui salue, c'est Manaën.

Jésus se tourne et dit avec un sourire : "Paix à toi, Manaën ! Tu t'es donc souvenu de Moi ?"

"Toujours, Maître. Et j'avais décidé de venir te trouver chez Lazare ou au Jardin des Oliviers pour être avec Toi.

Mais avant la Pâque, le Baptiste a été pris. Il a été repris par trahison, et moi je craignais qu'en l'absence d'Hérode, venu à Jérusalem pour la Pâque, Hérodiade ne commandât de tuer le Saint.

Elle n'a pas voulu aller à Sion pour les fêtes, disant qu'elle était malade. Malade, oui, de haine et de luxure...

Je suis allé à Machéronte pour surveiller... et retenir la femme perfide qui serait capable de tuer de sa main...

Et elle ne le fait pas par crainte de perdre la faveur d'Hérode qui... par peur ou par conviction, défend Jean, en se limitant à le garder en prison.

En ce moment Hérodiade a fui la chaleur accablante de Machéronte pour aller dans un château qui lui appartient.

Et je suis venu avec mes amis et disciples de Jean. Il les a envoyés pour t'interroger et je me suis uni à eux."

 

Les gens, entendant parler d'Hérode et comprenant quel est celui qui en parle, s'empressent avec curiosité autour du groupe de Jésus et des trois.

"Que vouliez-vous me demander ?" demande Jésus après les échanges de salutations avec les deux austères personnages.

"Parle, Manaën, toi qui sais tout, et Lui es plus attaché" dit l'un des deux.

"Voici, Maître. Tu dois être indulgent si, par trop d'amour, les disciples arrivent à se méfier de Celui qu'ils croient opposés à leur maître ou désireux de le supplanter.

C'est ce que font les tiens et de même ceux de Jean.

C'est une jalousie compréhensible qui montre tout l'amour des disciples pour leurs maîtres.

Quant à moi,...je suis impartial, et eux qui sont avec moi peuvent le dire, car je te connais et je connais Jean; et je vous aime avec justice, au point que t'aimant Toi, pour ce que tu es, j'ai préféré faire le sacrifice de rester près de Jean parce que je le vénère, lui aussi, pour ce qu'il est, et actuellement parce qu'il est plus en danger que Toi.

Maintenant, à cause de cet amour qu'attisent par leur rancœur les pharisiens, eux sont arrivés à douter que tu es le Messie.

Et ils l'ont avoué à Jean, croyant lui faire plaisir en lui disant : "Pour nous, c'est toi qui es le Messie. Il ne peut y avoir quelqu'un de plus saint que toi".

Jean a commencé par leur faire des reproches en les appelant blasphémateurs et puis, après les reproches, avec plus de douceur, il leur a expliqué tout ce qui te désigne comme le vrai Messie. 

Enfin, voyant qu'ils n'étaient pas encore persuadés, il a pris deux d'entre eux, ceux-ci, et leur a dit :

"Allez le trouver et dites-lui en mon nom : 'Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ?' ".

 

Il n'a pas envoyé les disciples autrefois bergers, car eux croient et il n'aurait servi à rien de les envoyer.

Mais il a choisi parmi ceux qui doutent pour qu'ils t'approchent et que leurs paroles dissipent les doutes de ceux qui sont comme eux.

Je les ai accompagnés pour pouvoir te voir. J'ai parlé. Toi, maintenant, apaise leurs doutes."

"Mais ne nous crois pas hostiles, Maître ! Les paroles de Manaën pourraient te le faire penser. Nous... nous... Nous connaissons depuis des années le Baptiste et nous l'avons toujours vu saint, pénitent, inspiré.

Toi... nous ne te connaissons que par les paroles d'autrui. Et tu sais ce qu'est la parole des hommes... Elle crée et détruit renommée et louange par le contraste entre ceux qui exaltent et ceux qui dénigrent, comme un nuage se forme et se dissipe par l'effet de deux vents contraires."

"Je sais, je sais. Je lis dans votre esprit, et vos yeux lisent la vérité dans ce qui vous entoure, de même que vos oreilles ont entendu mon entretien avec la veuve. Cela suffirait pour vous persuader.

Mais je vous dis : observez ce qui m'entoure. Ici, il n'y a pas de riches ni de jouisseurs, il n'y a pas de personnes scandaleuses.

Mais des pauvres, des malades, des israélites honnêtes qui veulent connaître la Parole de Dieu. Et rien d'autre.

 

Celui-ci, celui-là, cette femme, et puis cette fillette, et ce vieillard sont venus ici malades et maintenant ils sont en bonne santé.

Interrogez-les et ils vous diront ce qu:ils avaient et comment je les ai guéris, et comme ils sont maintenant.

Faites, faites. Moi, pendant ce temps, je parle avec Manaën" et Jésus va se retirer.

"Non, Maître. Nous ne doutons pas de tes paroles. Donne-nous seulement une réponse à apporter à Jean, pour qu'il voie que nous sommes venus et pour qu'il puisse se baser sur elle pour persuader nos compagnons."

 

"Allez rapporter ceci à Jean : "Les sourds entendent, cette fillette était sourde et muette, Les muets parlent, et cet homme était muet de naissance. Les aveugles voient".

"Homme, viens ici. Dis-leur ce que tu avais" dit Jésus en prenant un miraculé par le bras.

Celui-ci dit : "Je suis maçon, et il m'est tombé sur la figure un seau plein de chaux vive. Elle m'a brûlé les yeux. Depuis quatre ans j'étais dans les ténèbres.

Le Messie a humecté mes yeux desséchés avec sa salive et ils sont redevenus plus frais que quand j'avais vingt ans. Qu'il en soit béni."

 

Jésus reprend : "Et avec les aveugles, les sourds, les muets guéris, se redressent les boiteux et courent les estropiés.

Voilà ce vieillard qui était tout à l'heure déformé et qui maintenant est droit comme un palmier du désert et agile comme une gazelle.

Se guérissent les maladies les plus graves.

 

Toi, femme, qu'avais-tu ?"

"Un mal au sein pour avoir trop donné de lait à des bouches voraces et le mal, avec le sein, me rongeait la vie.

Maintenant, regardez" et elle entrouvre son vêtement, montrant son sein intact et elle ajoute : "Ce n'était qu'une plaie et ma tunique encore couverte de pus le montre.

Maintenant je m'en vais à la maison mettre un vêtement propre. Je suis forte et heureuse. Alors que seulement hier j'étais mourante, amenée ici par des gens charitables, et si malheureuse... à cause des enfants qui allaient être sans mère. "Louange éternelle au Sauveur !"

 

"Vous entendez ? Et vous pouvez interroger le chef de la synagogue de cette ville sur la résurrection de sa fille (Luc 8 40-56) et, en allant à Jéricho, passez par Naïm.

Informez-vous au sujet du jeune homme  (Luc 7 11-17) ressuscité en présence de toute la ville et au moment où on allait le mettre au tombeau.

Vous pourrez ainsi rapporter que les morts ressuscitent. Que beaucoup de lépreux sont guéris, vous pouvez le savoir dans de nombreuses localités d'Israël, mais si vous voulez aller à Sicaminon, cherchez-en parmi les disciples et vous en trouverez plusieurs.

Dites donc à Jean que les lépreux sont purifiés. Et dites, puisque vous le voyez, que la Bonne Nouvelle est annoncée aux pauvres.

Et bienheureux celui qui ne sera pas scandalisé à mon sujet. Dites cela à Jean.

Et dites-lui que je le bénis avec tout mon amour."

 

"Merci, Maître. Bénis-nous aussi avant notre départ."

"Vous ne pouvez partir par cette chaleur. Soyez donc mes hôtes jusqu'au soir.

Vous vivrez pendant un jour la vie de ce Maître qui n'est pas Jean, mais que Jean aime parce qu'il sait qui il est.

Venez à la maison. Il y fait frais et je vous restaurerai. Adieu, mes auditeurs. La paix soit avec vous" et après avoir congédié les foules, il rentre à la maison avec les trois hôtes...

 

EN UNION DE CŒUR, D’AMOUR FRATERNEL ET DE PRIERES.

                                      PIERRE

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Sous-pages.

La Fête de la Nativité de Saint Jean-Baptiste (b)

Date de dernière mise à jour : 02/07/2021

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