Eucharistie du Jeudi 17 Janvier 2013 : Jeudi de la 1ère semaine du Temps Ordinaire. L’Église fait mémoire de la Fête de Saint Antoine le Grand.

Eucharistie du Jeudi 17 Janvier 2013 : Jeudi de la 1ère semaine du Temps Ordinaire. L’Église fait mémoire (obligatoire) de la Fête de Saint Antoine le Grand, Ermite en Egypte (251-356).
Fête de l’anniversaire des Apparitions de la Vierge Marie à Pontmain (le 17 Janvier 1871).
Fête de Sainte Roseline de Villeneuve, Prieure, Chartreuse en Provence (1263-1329).

Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Evangile) :
Lettre aux Hébreux 3,7-14… Psaume 95(94),6-7abc.7d.8-9.10-11… Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 1,40-45.
Commentaire du Bienheureux Pape Jean-Paul II (1920-2005).
VIE DE SAINT. ANTOINE. PAR SAINT. ATHANASE : La vocation d'Antoine.
Autre commentaire de l’Abbé Xavier PAGÉS i Castañer (Barcelona, Espagne).
Oraison et Parole de Dieu.

 lv-1906007-1-px-470-1.jpgJeudi 17 Janvier 2013 : Fête de l’anniversaire des Apparitions de la Vierge Marie à Pontmain (le 17 Janvier 1871).
D’autre part, une statue représentant la Sainte Vierge telle qu’Elle est apparue à Pontmain en 1871, s’anime et opère des guérisons miraculeuses au Sanctuaire de Notre-Dame de Béchouate situé à Deir El-Ahmar, à une centaine de kilomètres de Beyrouth, au Liban.
Pour en découvrir davantage sur cette Fête, aller dans le menu déroulant à « Les Fêtes Catholiques » ou sur le lien suivant :
Apparitions de la Vierge Marie à Pontmain.

f8yndwxx.jpgJeudi 17 Janvier 2013 : Fête de Saint Antoine le Grand, Ermite en Egypte (251-356).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Antoine le Grand.

santa-roselina-di-villeneuve-a.jpgJeudi 17 Janvier 2013 : Fête de Sainte Roseline de Villeneuve, Prieure, Chartreuse en Provence (1263-1329).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Sainte Roseline de Villeneuve.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Lettre aux Hébreux 3,7-14.
Le Saint-Esprit dit dans un psaume : Aujourd'hui, si vous entendez la voix du Seigneur,
n'endurcissez pas votre cœur comme au temps de la révolte, au jour où, dans le désert,
vos pères m'ont mis à l'épreuve et défié. Alors, pendant quarante ans, ils m'ont vu à l'œuvre ;
c'est ainsi que je me suis emporté contre cette génération-là, et j'ai dit : “ Leur cœur s'égare toujours ”, ces gens-là n'ont pas trouvé mes chemins.
Alors, dans ma colère, je l'ai juré : On verra bien s'ils entreront dans mon repos !
Frères, veillez à ce que personne d'entre vous n'ait un cœur perverti par l'incrédulité au point d'abandonner le Dieu vivant.
Au contraire, aussi longtemps que dure l'“ aujourd'hui ” de ce psaume, encouragez-vous les uns les autres, jour après jour, pour que personne parmi vous ne s'endurcisse en se laissant tromper par le péché.
Car nous sommes devenus les compagnons du Christ, mais à condition de maintenir fermement, jusqu'à la fin, notre engagement premier, alors qu'il est dit :

 

Psaume 95(94),6-7abc.7d.8-9.10-11.
Entrez, inclinez-vous, prosternez-vous,
adorons le Seigneur qui nous a faits.
Oui, il est notre Dieu ;

nous sommes le peuple qu'il conduit.
le troupeau guidé par sa main.
Aujourd'hui écouterez-vous sa parole ?

« Ne fermez pas votre cœur comme au désert,  
comme au jour de tentation et de défi,  
où vos pères m'ont tenté et provoqué,  
et pourtant ils avaient vu mon exploit.  

« Quarante ans leur génération m'a déçu,  
et j'ai dit : Ce peuple a le cœur égaré,  
il n'a pas connu mes chemins.  

Dans ma colère, j'en ai fait le serment :  
Jamais ils n'entreront dans mon repos. »

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 1,40-45.
Un lépreux vient trouver Jésus ; il tombe à ses genoux et le supplie : « Si tu le veux, tu peux me purifier. »
Pris de pitié devant cet homme, Jésus étendit la main, le toucha et lui dit : « Je le veux, sois purifié. »
A l'instant même, sa lèpre le quitta et il fut purifié.
Aussitôt Jésus le renvoya avec cet avertissement sévère :
« Attention, ne dis rien à personne, mais va te montrer au prêtre. Et donne pour ta purification ce que Moïse prescrit dans la Loi : ta guérison sera pour les gens un témoignage. »
Une fois parti, cet homme se mit à proclamer et à répandre la nouvelle, de sorte qu'il n'était plus possible à Jésus d'entrer ouvertement dans une ville. Il était obligé d'éviter les lieux habités, mais de partout on venait à lui.

 

Commentaire du jour.
Bienheureux Pape Jean-Paul II (1920-2005).
Homélie prononcée devant des jeunes.

« Jésus étendit la main et le toucha »

Le geste affectueux de Jésus qui s'approche des lépreux pour les réconforter et les guérir a son expression pleine et mystérieuse dans sa Passion.
Supplicié et défiguré par la sueur de sang, par la flagellation, par le couronnement d'épines, par la Crucifixion, abandonné par ceux qui ont oublié ses bienfaits, Jésus dans sa Passion s'identifie avec les lépreux.
Il devient leur image et leur symbole, comme le prophète Isaïe en avait eu l'intuition en contemplant le mystère du Serviteur du Seigneur :
« Il n'avait ni beauté ni éclat, il était méprisé, abandonné des hommes, semblable à quelqu'un devant qui on cache son visage... Et nous, nous pensions qu'il était châtié, frappé par Dieu et humilié » (Is 53,2-4). Mais c'est précisément des plaies du corps supplicié de Jésus et de la puissance de sa Résurrection que jaillissent la vie et l'espérance pour tous les hommes frappés du mal et des infirmités.

L'Église a toujours été fidèle à sa mission d'annoncer la Parole du Christ, unie aux gestes concrets de Miséricorde solidaire à l'égard des plus humbles, des derniers.
Au cours des siècles, il y a eu un crescendo de dévouement bouleversant et extraordinaire en faveur de ceux qui étaient frappés par les maladies humainement les plus répugnantes. L'histoire met nettement en lumière le fait que les Chrétiens ont été les premiers à se préoccuper du problème des lépreux.
L'exemple du Christ avait fait école ; il a porté beaucoup de fruit en gestes de solidarité, de dévouement, de générosité et de Charité désintéressée.

 

VIE DE SAINT ANTOINE. PAR SAINT ATHANASE.

La vocation d'Antoine.

À la mort de ses parents, Antoine resta seul avec une jeune sœur. Ayant alors entre dix-huit et vingt ans, il prit soin de la maison et de sa sœur.

Moins de six mois après le décès de ses parents, il se rendait comme d'habitude à l'église en méditant ; il considérait comment les Apôtres avaient tout quitté pour suivre le Sauveur ; quels étaient les hommes qui, dans les Actes des Apôtres, vendaient leurs biens et en déposaient le produit aux pieds des Apôtres pour que ceux-ci les distribuent aux nécessiteux ; et aussi quelle grande espérance leur était ainsi réservée dans le Ciel.
En pensant à tout cela, il entre dans l'église au moment de la lecture de l'Évangile, et il entend le Seigneur qui disait à un riche :
Si tu veux être parfait, va, vends tout ce que tu possèdes et donne-le aux pauvres ; puis viens, suis-moi, et tu auras un trésor dans les Cieux.

Antoine eut l'impression que Dieu lui adressait cet évangile et que cette lecture avait été faite pour lui.
Il sortit aussitôt de l'église et donna aux gens du village ses propriétés familiales, quinze arpents d'une terre fertile et excellente, pour que lui-même et sa sœur n'en aient plus l'embarras.
Après avoir vendu tous ses biens mobiliers il distribua aux pauvres la grosse somme d'argent qu'il en avait retirée, en ne mettant de côté qu'une petite part pour sa sœur.

Une autre fois qu'il était entré à l'église, il entendit le Seigneur dire dans l'Évangile : Ne vous faites pas de souci pour demain.
Ne supportant plus d'avoir gardé quelque chose, il distribua cela aussi aux plus pauvres. Il confia sa sœur à des vierges dont il connaissait la fidélité et la mit dans leur monastère pour qu'elle y fasse son éducation.
Quant à lui, il se consacra désormais, près de sa maison, au labeur de la vie ascétique. Vigilant sur soi-même, il persévérait dans une vie austère.

Aussi travaillait-il de ses mains, car il avait entendu cette parole : Si quelqu'un ne veut pas travailler, qu'il ne mange pas non plus. Il achetait son pain avec une part de ce qu'il gagnait et il distribuait le reste aux indigents.

Il priait sans cesse, parce qu'il avait appris qu'il faut prier sans relâche en privé. Il était si attentif à la lecture qu'il ne laissait rien perdre des Écritures mais en retenait tout et que, dans la suite, sa mémoire pouvait remplacer les livres.

Tous les habitants du village et les gens de bien qui le fréquentaient habituellement, en le voyant vivre ainsi, l'appelaient ami de Dieu. Les uns l'aimaient comme leur fils, et les autres comme leur frère.

 

Autre commentaire de ce jour.
Abbé Xavier PAGÉS i Castañer (Barcelona, Espagne).

‘Si tu le veux, tu peux me purifier’ (…). ‘Je le veux, sois purifié’

Aujourd'hui, dans la première lecture, nous lisons «Si seulement vous pouviez entendre la voix du Seigneur: ‘N'endurcissez pas vos cœurs’!» (Heb 3,7-8).
Et nous le répétons avec insistance dans la réponse au Psaume 94. On trouve deux choses dans cette brève citation: un désir et un avertissement. Il ne faut jamais oublier ni l'un ni l'autre.
Pendant le temps que nous consacrons quotidiennement à la Prière, nous souhaitons et nous demandons d'entendre la voix du Seigneur.
Mais nous nous préoccupons peut-être trop souvent de remplir ce temps avec des paroles que nous voulons lui dire, et nous ne laissons pas de temps pour écouter ce que le Bon Dieu veut nous transmettre.
Veillons par conséquent à prêter attention au silence intérieur qui —en évitant les distractions et en nous concentrant— nous ouvre un espace pour accueillir l'affection, l'inspiration… que Le Seigneur veut certainement susciter dans nos cœurs.
Il y a un risque que nous ne pouvons pas oublier: c'est le danger, qu'au fil du temps, notre cœur s'endurcisse.
Parfois, les coups de la vie peuvent nous faire devenir, y compris sans que nous nous en rendions compte, une personne plus méfiante, insensible, pessimiste, désespérée…
Nous devons demander au Seigneur de nous rendre conscients de cette possible détérioration intérieure.
La Prière est l'occasion de regarder sereinement notre vie et toutes les circonstances qui l'entourent.
Nous devons lire les différents événements à la lueur de l'Evangile, pour découvrir dans quels aspects nous avons besoin d'une authentique conversion.
Si seulement nous pouvions demander notre conversion avec la même Foi et la même confiance que le lépreux qui s'est présenté devant Jésus: «A genoux, il dit: ‘Si tu le veux, tu peux me purifier’» (Mc, 1,40).
Il est le seul à pouvoir rendre possible ce qui pour nous serait impossible. Laissons Dieu agir sur nous avec sa Grâce pour que notre cœur soit purifié et, qu'obéissant à son action, il puisse ressembler davantage de jour en jour au cœur de Jésus. Lui nous dit avec confiance: «Je le veux: sois purifié» (Mc 1,41).

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu qui as donné à saint Antoine de mener dans la solitude une vie héroïque, accorde-nous, par son intercession, de renoncer à nous-mêmes pour t'aimer sans cesse et plus que tout.

 

Parole de Dieu : (Is 66, 1-2)… (Office des Laudes).
Ainsi parle le Seigneur : Le Ciel est mon trône et la Terre, l’escabeau de mes pieds. Quelle est donc la maison que vous bâtiriez pour Moi ? Quel serait l’emplacement de mon lieu de repos ?
De plus, tous ces êtres, c’est ma main qui les a faits et ils sont à moi, tous ces êtres – oracle du Seigneur –, c’est vers celui-ci que je regarde : vers l’humilié, celui qui a l’esprit abattu, et qui tremble à ma parole.

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

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