Eucharistie du Lundi 11 Août 2014 : Lundi de la 19ème semaine du Temps Ordinaire.

Eucharistie du Lundi 11 Août 2014 : Lundi de la 19ème semaine du Temps Ordinaire.

L’Église fait mémoire (obligatoire) de la Fête de Sainte Claire d'Assise, Vierge et Fondatrice de l’Ordre des Clarisses (1194-1253).

Fête du Bienheureux Luigi Biraghi, Prêtre et Fondateur des « Sœurs de Sainte-Marcelline » (1801-1879).

Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre d'Ézéchiel 1,2-5.24-28c… Psaume 148(147),1-2.11-12.13.14b… Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 17,22-27.
Commentaire de Saint Ambroise (v. 340-397), Évêque de Milan et Docteur de l'Église.
LETTRE DE SAINTE CLAIRE À LA BIENHEUREUSE AGNÈS DE PRAGUE.
Autre commentaire de Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Joaquim PETIT Llimona, L.C. (Barcelona, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

Sainte claire d assise vierge et fondatrice d ordre 1194 1253 2

Lundi 11 Août 2014 : Fête de Sainte Claire d'Assise, Vierge et Fondatrice de l’Ordre des Clarisses (1194-1253).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Sainte Claire d'Assise.

Claire malade se fit transporter a la porte du monastere et le ciboire en main mit en fuite les ennemis 2Lundi 11 Août 2014 : Fête de Sainte Claire d'Assise, Vierge et Fondatrice de l’Ordre des Clarisses (1194-1253).
En complément, pour voir mon commentaire personnel (en 3 parties) sur sa Fête, aller dans le menu déroulant à « Réflexion personnelle n°69 » ou sur le lien suivant :
Fête de Sainte Claire d'Assise.

Luigi biraghi 2Lundi 11 Août 2014 : Fête du Bienheureux Luigi Biraghi, Prêtre et Fondateur des « Sœurs de Sainte-Marcelline » (1801-1879).
Le Bienheureux Pape Pie IX lui témoigne sa considération en le nommant ‘Prélat de la Maison de sa Sainteté’ (titre de ‘Monseigneur’ sans être Évêque).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Bienheureux Luigi Biraghi.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre d'Ézéchiel 1,2-5.24-28c.
Le cinquième jour du quatrième mois, dans la cinquième année qui suivit la déportation à Babylone du roi Jékonias,
la parole de Dieu fut adressée au prêtre Ézékiel, dans le pays des Chaldéens, au bord du fleuve Kebar, et la main du Seigneur se posa sur lui.
« J'ai eu cette vision : un vent de tempête, qui venait du nord, un gros nuage, irradié par une succession d'éclairs, et, au milieu, comme un scintillement de vermeil.
Au centre, on aurait dit quatre Vivants qui ressemblaient à des hommes.
J'entendis le bruit de leurs ailes, pareil, quand ils marchaient, au bruit de l'Océan, comme la voix du Tout-Puissant, comme la rumeur de toute une armée. Lorsqu'ils s'arrêtaient, ils laissaient retomber leurs ailes.
On entendit un bruit au-dessus de la voûte qui dominait leurs têtes.
Au-dessus de cette voûte, il y avait comme un trône, qui ressemblait à du saphir ; et, sur ce trône, quelqu'un qui avait l'aspect d'un homme.
Puis j'ai vu comme un scintillement de vermeil, quelque chose comme un feu tout autour. A partir de ses reins, au-dessus et au-dessous, j'ai vu quelque chose comme un feu qui irradiait tout autour.
Comme l'arc-en-ciel dans la nuée un jour de pluie, ainsi apparaissait ce rayonnement : c'était le reflet de la gloire du Seigneur. En voyant cela, je tombai la face contre terre. »

 

Psaume 148(147),1-2.11-12.13.14b.
Louez le Seigneur du haut des cieux,
louez-le dans les hauteurs.
Vous, tous ses anges, louez-le,
louez-le, tous les univers.

Louez le Seigneur, tous les peuples,
les princes et tous les juges de la terre ;
tous les jeunes gens et jeunes filles,
les vieillards comme les enfants.

Qu'ils louent le nom du Seigneur,
le seul au-dessus de tout nom ;
sur le ciel et sur la terre, sa splendeur :
Louange de tous ses fidèles.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 17,22-27.
Comme Jésus et les disciples étaient réunis en Galilée, il leur dit : « Le Fils de l'homme va être livré aux mains des hommes ;
ils le tueront et, le troisième jour, il ressuscitera. » Et ils furent profondément attristés.
Comme ils arrivaient à Capharnaüm, ceux qui perçoivent les deux drachmes pour le Temple vinrent trouver Pierre et lui dirent : « Votre maître paye bien les deux drachmes, n'est-ce pas ? »
Il répondit : « Oui. » Quand Pierre entra dans la maison, Jésus prit la parole le premier : « Simon, quel est ton avis ? Les rois de la terre, sur qui perçoivent-ils les taxes ou l'impôt ? Sur leurs fils, ou sur les autres personnes ? »
Pierre lui répondit : « Sur les autres. » Et Jésus reprit : « Donc, les fils sont libres.
Mais il faut éviter d'être pour les gens une occasion de chute : va donc jusqu'au lac, jette l'hameçon, et saisis le premier poisson qui mordra ; ouvre-lui la bouche, et tu y trouveras une pièce de quatre drachmes. Prends-la, tu la donneras pour toi et pour moi. »

 

Commentaire du jour.
Saint Ambroise (v. 340-397), Évêque de Milan et Docteur de l'Église.
Lettre 35, à Orontien, 6, 13 ; PL 16, 1078 (trad. bréviaire 5e merc.)

« Les fils sont libres »

L'apôtre Paul dit que la création elle-même attend la révélation des enfants de Dieu (Rm 8,19). Cette création est maintenant livrée malgré elle au pouvoir du néant ; mais elle est dans l'Espérance.
Car elle espère que Le Christ l'aidera par sa grâce à se libérer de l'esclavage de la dégradation inévitable, et à recevoir la Liberté glorieuse des enfants de Dieu.
Ainsi il y aura une seule Liberté, pour la Création et pour les enfants de Dieu, lorsque la gloire de ceux-ci se révélera.
Mais maintenant, tant que cette révélation se fait désirer, toute la création gémit en attendant de partager la gloire de notre adoption et de notre Rédemption (v. 22)...

Il est clair que les créatures qui gémissent en attendant l'adoption des fils ont en elles les premiers dons de L'Esprit (v. 9s).
Cette adoption des fils, c'est la Rédemption du Corps tout entier, lorsque celui-ci, en qualité de fils adoptif de Dieu, verra face à face ce bien éternel et Divin.

Il y a déjà adoption filiale dans l'Église du Seigneur lorsque L'Esprit en nous s'écrie : « Abba, Père » (v. 15).
Mais cette adoption sera parfaite lorsque ceux qui seront admis à voir la face de Dieu ressusciteront tous dans l'immortalité, l'honneur et la gloire.
Alors la condition humaine s'estimera vraiment rachetée. C'est pourquoi l'apôtre Paul ose dire :
« Nous avons été sauvés en Espérance » (v. 24). En effet, l'Espérance sauve, comme la Foi, dont il est dit : « Ta Foi t'a sauvé » (Mc 5,34).

 

LETTRE DE SAINTE CLAIRE À LA BIENHEUREUSE AGNÈS DE PRAGUE

Heureux celui qui obtient de participer au banquet sacré afin de s'unir du fond de son cœur à celui dont toutes les bienheureuses troupes du ciel admirent continuellement la beauté, dont l'Amour est blessure et la Contemplation nourriture, dont la Bonté nous rassasie, dont la douceur nous enivre, dont le souvenir est une douce lumière, dont le parfum fait revivre les morts, dont la vue dans la gloire rendra bienheureux tous les citoyens de la Jérusalem d'en haut.

Puisque cette vue est un reflet de la Lumière éternelle, un miroir sans tache, regarde chaque jour ce miroir, o reine, épouse de Jésus Christ, pour y regarder continuellement ton visage ainsi tu pourras t'embellir tout entière, à l'intérieur et à l'extérieur, revêtir des habits brodés, te parer des ornements et des fleurs de toutes les vertus, comme il convient à la fille et à l'épouse très chaste du souverain Roi.
Dans ce miroir resplendit la bienheureuse Pauvreté, la sainte Humilité, l'inexprimable Charité, que tu pourras contempler, par la grâce de Dieu, comme dans un miroir parfait.

Regarde donc comment ce miroir a commencé : la Pauvreté de celui qui a été déposé dans une mangeoire, enveloppé de langes.
O étonnante Humilité ! O stupéfiante Pauvreté ! Le Roi des anges, Le Seigneur du Ciel et de la Terre est couché dans une mangeoire.

Au centre du miroir, considère l'Humilité, ou du moins la bienheureuse Pauvreté, les labeurs et les peines innombrables qu'il a supportés pour la Rédemption du genre humain.

Et à l'extrémité de ce miroir, contemple l'inexprimable Charité dont il a voulu mourir sur l'arbre de la Croix, et y mourir du genre de mort le plus honteux.

Ainsi ce miroir, placé sur le bois de la Croix, avertissait les passants de considérer tout cela, en leur disant :
Vous tous qui passez sur le chemin, regardez et voyez, s'il est une douleur comparable à ma douleur.
À celui qui crie et se lamente ainsi, répondons d'une seule voix, d'un seul esprit : Je m'en souviendrai toujours, et mon âme défaillira en moi.
Consume-moi donc de ce feu d'Amour, toujours plus fortement, ô reine, épouse du Roi Céleste.

Contemple aussi ses indicibles délices, ses richesses et ses honneurs sans fin ; et en soupirant à cause du désir et de l'Amour intenses de ton cœur, proclame : Entraîne-moi sur tes pas, courons à l'odeur de tes parfums, Époux Céleste.
Je courrai sans m'arrêter, jusqu'à ce que tu m'introduises dans le cellier, que ton bras gauche soulève ma tête que ton bras droit m'étreigne pour mon Bonheur et que tu me baises du baiser délicieux de ta bouche.

Lorsque tu seras établie dans cette Contemplation, souviens-toi de ta pauvre petite mère.
Sache que moi-même j'ai inscrit ton cher souvenir ineffaçablement, sur les tablettes de mon cœur, car personne ne m'est plus cher que Toi.

 

Autre commentaire du jour.
http://www.homelies.fr/homelie,,3921.html
Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.

« Votre maître paye bien les deux drachmes, n'est-ce pas ? »

Tout juif de sexe masculin payait au Temple de Jérusalem la somme annuelle de deux drachmes. Même celui vivant en diaspora se faisait un honneur de s’en acquitter, en signe de son appartenance au peuple élu.
Le Temple disposait de sa propre monnaie, ce qui explique la présence de changeur en son sein comme cela est mentionné en Mt 21, 12.
Ajoutons qu’après la destruction du Temple, les romains maintiendront l’obligation de payer cette taxe mais de façon cynique, ils en affecteront le produit au Temple de Jupiter à Rome.

La question soulevée dans l’Évangile est celle de savoir si Jésus payait cet impôt. A ceux qui l’interrogent à ce sujet, spontanément, sans trop réfléchir, Pierre répond affirmativement. Le maître ne peut qu’être en règle.
Mais Jésus a entendu et il va en profiter pour conduire Pierre un peu plus loin dans la découverte du mystère de sa personne :
« Simon, quel est ton avis ? Les rois de la Terre, sur qui perçoivent-ils les taxes ou l'impôt ? Sur leurs fils, ou sur les autres personnes ? »

Les souverains ne réclament de taxes que de leurs esclaves et non de leurs fils. « Donc, les fils sont libres », libres parce qu’ils ne sont soumis à rien en échange de quoi leur père les considérerait comme ses fils. En effet, la relation paternelle est pure gratuité en dehors de toute dialectique maître/esclave.
Si cela est vrai pour les rois de ce monde, a fortiori cela est-il vrai pour Dieu, le Roi des rois, le Souverain maitre du Ciel et de la Terre.
Le Temple désignait pour les Juifs la réalité de la présence de Dieu au milieu de son peuple. On comprend dès lors que celui qui est Le Fils n’ait rien à payer à Son Père.

Toutefois, étant donné que Pierre l’a engagé, Jésus va consentir à payer l'impôt et ce, bien qu'il soit Le Fils de Celui qui est adoré dans le Temple.
Il va même aller plus loin en se faisant solidaire de ce que Pierre devait lui-même payer. Non seulement il va satisfaire à la redevance dont il est exonéré en tant que Fils, mais il va également payer celle de son disciple.
En un seul don, représenté par l’unique « statère » (qui vaut quatre drachmes), il s’acquitte de cette double dette.

Le fait que cette pièce se trouve dans un poisson n’est pas fortuit. Nous pouvons très bien lire dans ce poisson péché dans la mer Le Christ victorieux des eaux de la mort, qui s’est uni à notre humanité pour nous acquitter de la dette de notre péché et nous redonner accès à notre dignité de fils de Dieu.
Nous comprenons dès lors mieux pourquoi ce passage succède à l’annonce par Jésus de sa Passion et de sa Résurrection :
« Le Fils de l'Homme va être livré aux mains des hommes ; ils le tueront et, le troisième jour, il ressuscitera ».
Face à ces disciples attristés, Jésus donne à travers cet épisode le sens et la finalité de ces paroles.

« Merci Père pour la gratuité de ton Amour manifesté en Ton Fils qui s’est rendu solidaire de nous jusque dans notre mort pour nous arracher à notre péché et nous permettre de nous tenir à nouveau debout devant Toi, comme des fils devant leur Père, un Père qui ne saurait monnayer son Amour et sa fidélité envers eux. »
Frère Élie

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_172
Abbé Joaquim PETIT Llimona, L.C. (Barcelona, Espagne).

Comme Jésus et les disciples étaient réunis en Galilée.

Aujourd'hui, la liturgie nous offre des possibilités nouvelles de réflexion. Parmi celles-ci nous pourrions nous fixer sur ce qui est présent tout au long du texte: la relation éminemment familière de Jésus avec les siens.

Saint Matthieu nous dit que Jésus et les disciples «étaient réunis en Galilée» (Mt 17,22). Il semble bien évident, mais le fait de mentionner qu'ils étaient ensemble nous montre comme l'évangéliste veut souligner la proximité du Christ.
Puis, Il leur ouvre son Cœur pour leur confier le chemin de sa Passion, Mort et Résurrection, c'est-à-dire, ce sentiment qu'Il porte au fond de son cœur et qu'Il ne veut pas que, ceux qu'Il aime tant, puissent ignorer.
Après, le texte signale l'épisode du paiement des taxes, et ici, à nouveau, l'évangéliste nous laisse entrevoir le traitement de Jésus, en se mettant au même niveau que Pierre, en opposant les fils (Jésus et Pierre) exemptes de payer aux autres qui y sont obligés.
Finalement, le Christ leur montre comment ils doivent faire pour obtenir l'argent nécessaire pour payer, pas seulement pour Lui, mais pour eux deux, de façon à ne pas être une occasion de chute et scandale.

Dans tous ces traits nous découvrons une vision fondamentale de la Vie Chrétienne: il s'agit de l'ardeur que Jésus y met pour rester avec nous.
Le Seigneur dit dans le livre des Proverbes: «Trouvant ma Joie dans les fils des hommes» (Prov 8,31).
À noter comment cette réalité peut changer notre approche à la Vie spirituelle sur laquelle, souvent, nous ne plaçons aucune attention alors que, par contre, nous tendons à mettre tout l'accent sur ce que nous faisons, comme si c'était cela le plus important!

La Vie intérieure doit se centrer sur Le Christ Jésus, sur son Amour pour nous, sur son dévouement jusqu'à la mort pour nous, dans sa recherche constante de notre cœur.
Le Pape Saint Jean Paul II l'a très bien exprimé lors de sa visite en Espagne en 1982, lorsqu'il a dit aux jeunes d'une voix forte:
«Regardez-Le!».

 

Hymne : Pareille aux lis des champs

Pareille aux lis des champs
que Dieu revêt de sa beauté,
Claire a fleuri au grand Soleil ;
pure simplicité,
elle chante et s'émerveille :

R/ Béni sois-tu, Seigneur,
de m'avoir créée !

Terre de vérité,
l'Évangile m'a nourrie
de sagesse profonde.

Assoiffées de toi,
mes racines secrètes
ont bu l'Eau vive.

Dépouillé par le Vent,
mon être tout entier
vibre de joie.

 

Hymne : Flamme de charité

R/Flamme de charité,
gloire d'humilité,
sœur de lumière,
sainte Claire,
conduis-nous !

Enseigne-nous le silence,
la maîtrise de l'âme et du corps.
Ni dedans, ni dehors,
que le bruit
n'empêche en nous l'esprit
d'écouter la Présence.

Enseigne-nous la patience,
l'humble attente,
l'effort de la foi.
Qu'un regard sur la croix,
dans l'amour,
nous presse à notre tour
de pardonner l'offense.

Enseigne-nous la prudence,
la sagesse au service de tous.
Fais jaillir, des remous
nos cœurs,
la force du Seigneur.
Lui seul a la puissance.

Enseigne-nous l'espérance,
le désir de répondre à l'appel
qui résonne, éternel,
dans le fond
de notre être profond.
Que toute âme s'élance !

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Dans ta Miséricorde, Seigneur, tu as conduit Sainte Claire à l'Amour de la Pauvreté ; à sa Prière, accorde-nous de suivre Le Christ avec la même pauvreté de cœur, afin de pouvoir te Contempler dans le Royaume des Cieux.

 

Parole de Dieu : (Jc 2, 12-13)… (Office des Laudes).
Parlez et agissez comme des gens qui vont être jugés par une loi de Liberté. Car le Jugement est sans Miséricorde pour celui qui n’a pas fait Miséricorde, mais la Miséricorde se moque du Jugement.

 

Parole de Dieu : (Jc 4, 11-12)… (Office des Vêpres).
Frères, cessez de dire du mal les uns des autres ; dire du mal de son frère ou juger son frère, c’est dire du mal de la Loi et juger la Loi.
Or, si tu juges la Loi, tu n’en es plus le fidèle sujet, tu en es le juge. Un seul est à la fois législateur et Juge, celui qui a le pouvoir de sauver et de perdre.
Pour qui te prends-tu donc, toi qui juges ton prochain ?

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

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