Eucharistie du Jeudi 23 Octobre 2014 : Jeudi de la 29ème semaine du Temps Ordinaire.

Eucharistie du Jeudi 23 Octobre 2014 : Jeudi de la 29ème semaine du Temps Ordinaire.
L’Église fait mémoire (facultative) de la Fête de Saint Jean de Capistran, Prêtre Franciscain, Patron des aumôniers militaires (1386-1456).

Fête de Saint Pierre Pascal, Religieux de l'Ordre Notre-Dame de la Merci, Évêque de Jaën en Espagne, martyr (1227-1300).
Fête du Bienheureux Arnould (Jules Nicolas Rèche), Frère des Écoles Chrétiennes (1838-✝ 1890).

Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Lettre de saint Paul Apôtre aux Éphésiens 3,14-21… Psaume 33(32),1-2.4-5.11-12.18-19… Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 12,49-53.
Commentaire de Saint Ambroise (v. 340-397), Évêque de Milan et Docteur de l'Église.
Autre commentaire de Jean-Louis D’Aragon, s.j., La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.
Autre commentaire de Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Joan MARQUÉS i Suriñach (Vilamarí, Girona, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

Saint jean de capistran cathedrale vienne 11Jeudi 23 Octobre 2014 : Fête de Saint Jean de Capistran, Prêtre Franciscain, Patron des aumôniers militaires (1386-1456).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Jean de Capistran.

Jeroni10 2Jeudi 23 Octobre 2014 : Fête de Saint Pierre Pascal, Religieux de l'Ordre Notre-Dame de la Merci, Évêque de Jaën en Espagne, martyr (1227-1300).
À Grenade en Espagne, l’an 1300, la passion du Bienheureux Pierre Pascal, Évêque de Jaén et martyr.
Sa Fête est célébrée le 06 Décembre, mais aussi le 23 Octobre dans certains lieux.

Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Pierre Pascal, Religieux de l'Ordre Notre-Dame de la Merci.

Fa2Jeudi 23 Octobre 2014 : Fête du Bienheureux Arnould (Jules Nicolas Rèche), Frère des Écoles Chrétiennes (1838-✝ 1890).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Bienheureux Arnould (Jules Nicolas Rèche).

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Lettre de saint Paul Apôtre aux Éphésiens 3,14-21.
Frères, je tombe à genoux devant le Père,
qui est la source de toute paternité au ciel et sur la terre.
Lui qui est si riche en gloire, qu'il vous donne la puissance par son Esprit, pour rendre fort l'homme intérieur.
Que le Christ habite en vos cœurs par la foi ; restez enracinés dans l'amour, établis dans l'amour.
Ainsi vous serez capables de comprendre avec tous les fidèles quelle est la largeur, la longueur, la hauteur, la profondeur...
Vous connaîtrez l'amour du Christ qui surpasse tout ce qu'on peut connaître. Alors vous serez comblés jusqu'à entrer dans la plénitude de Dieu.
Gloire à celui qui a le pouvoir de réaliser en nous par sa puissance infiniment plus que nous ne pouvons demander ou même imaginer,
gloire à lui dans l'Église et dans le Christ Jésus pour toutes les générations dans les siècles des siècles. Amen.

 

Psaume 33(32),1-2.4-5.11-12.18-19.
Criez de joie pour le Seigneur, hommes justes !
Hommes droits, à vous la louange !
Rendez grâce au Seigneur sur la cithare,
jouez pour lui sur la harpe à dix cordes.

Oui, elle est droite, la parole du Seigneur ;
il est fidèle en tout ce qu'il fait.
Il aime le bon droit et la justice ;
la terre est remplie de son amour.

Le plan du Seigneur demeure pour toujours,
les projets de son cœur subsistent d'âge en âge.
Heureux le peuple dont le Seigneur est le Dieu,
heureuse la nation qu'il s'est choisie pour domaine !

Dieu veille sur ceux qui le craignent,
qui mettent leur espoir en son amour,  
pour les délivrer de la mort,
les garder en vie aux jours de famine.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 12,49-53.
Jésus disait à ses disciples : « Je suis venu apporter un feu sur la terre, et comme je voudrais qu'il soit déjà allumé !
Je dois recevoir un baptême, et comme il m'en coûte d'attendre qu'il soit accompli !
Pensez-vous que je sois venu mettre la paix dans le monde ? Non, je vous le dis, mais plutôt la division.
Car désormais cinq personnes de la même famille seront divisées : trois contre deux et deux contre trois ;
ils se diviseront : le père contre le fils et le fils contre le père, la mère contre la fille et la fille contre la mère, la belle-mère contre la belle-fille et la belle-fille contre la belle-mère. »

 

Commentaire du jour.
Saint Ambroise (v. 340-397), Évêque de Milan et Docteur de l'Église.
Commentaire sur l'évangile de Luc, 7, 131s ; SC 52 (trad. SC, p. 55 rev.).

« Je suis venu jeter un feu sur la Terre »

« Je suis venu jeter un feu sur la terre, et comme je voudrais qu'il soit déjà allumé »... Le Seigneur nous veut vigilants, attendant à tout moment la venue du Sauveur...
Mais puisque le profit est mince et faible le mérite quand c'est la crainte du supplice qui empêche de s'égarer et puisque c'est l'Amour qui a une valeur supérieure, Le Seigneur Lui-même...enflamme notre désir d'acquérir Dieu lorsqu'il dit : « Je suis venu jeter un feu sur la terre. »
Non pas, bien sûr, le feu qui détruit, mais celui qui produit la volonté bonne, celui qui rend meilleurs les vases d'or de la maison du Seigneur en consumant le foin et la paille (1Co 3,12s), en dévorant toute la gangue du monde, amassée par le goût du plaisir terrestre, œuvre de la chair qui doit périr.

C'est ce feu divin qui brûlait dans les os des prophètes, comme le déclare Jérémie : « C'est devenu comme un feu ardent qui brûle dans mes os » (Jr 20,9).
Car il y a un feu du Seigneur, dont il est dit : « Un feu brûlera devant lui » (Ps 96,3). Le Seigneur lui-même est un feu, dit-il, « qui brûle sans consumer » (Ex 3,2).

Le feu du Seigneur est lumière éternelle ; à ce feu s'allument les lampes des croyants : « Que vos reins soient ceints et vos lampes allumées » (Lc 12,35).
Les jours de cette vie étant encore nuit, une lampe est nécessaire. C'est ce feu que, selon le témoignage des disciples d'Emmaüs, Le Seigneur avait Lui-même mis en eux :
« N'avions-nous pas le cœur brûlant, sur la route, tandis qu'il nous dévoilait les Écritures ? » (Lc 24,32)
Ils nous apprennent avec évidence quelle est l'action de ce feu, qui éclaire le fond du cœur de l'homme.
C'est pour cela que Le Seigneur viendra dans le feu (Is 66,15), pour consumer le mal au moment de la résurrection, combler par sa présence les désirs de chacun, et projeter sa Lumière sur les mérites et les mystères.

 

Autre commentaire du jour.
http://villaloyola.com/fr/node/28
Jean-Louis D’Aragon, s.j., La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.

Je suis venu apporter un feu sur la Terre, et comme je voudrais qu'il soit déjà allumé !

À la naissance du Sauveur, un ange du Ciel annonçait cette heureuse nouvelle au groupe des privilégiés, les pauvres bergers:
"N'ayez pas peur, un Sauveur vous est né." (Lc 2,11)
Puis une multitude de l’armée Céleste loue Dieu : "Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, et, sur la terre, paix parmi les humains en qui il prend plaisir !" (Lc 2,14) La mission du Sauveur consiste donc à apporter la Paix à l’humanité.

Lorsqu’il couronne sa mission par sa Résurrection, Le Seigneur rencontre ses disciples en leur souhaitant la Paix. (Lc 24,36 ; Jn 20,19)
À la fin du dernier repas avec les siens, il leur avait promis la Paix, dont il est la source  "Je vous laisse la Paix, je vous donne ma Paix." (Jn 14,27) "Je vous ai parlé ainsi pour que vous ayez la Paix en moi." (Jn 16,33)
Comment Jésus peut-il dire maintenant que ce n’est pas la Paix qu’il vient établir dans le monde, mais la division et la guerre ?
Comment comprendre cette apparente contradiction ?

Feu et Baptême
Le feu est un symbole, qui, à travers la Bible, signifie la présence purificatrice de Dieu. Il se présente en Juge qui discerne le bien du mal et qui sépare le bon grain de la paille.
À la Pentecôte, L’Esprit descend sur chacun des disciples présents sous la forme de langues de feu. (Act 2,3)
Il vient les purifier et, en même temps, les fortifier et les inspirer de louer les merveilles accomplis par Le Seigneur.
À ces Galiléens, des pêcheurs ignorants, il donne le courage de s’adresser à la foule et d’affronter les 71 membres du Sanhédrin, la plus haute autorité chez les Juifs. (Act 4,1ss ; 5,17ss)
Le Baptême noie dans la mort celui qui y est plongé. Le péché et la souffrance du passé disparaissent dans l’eau du Baptême. Purifié de tout mal, le Baptisé sort transfiguré de cette immersion.

Impossible d’être neutre
Au nom de Dieu, Son Père, Le Christ offre au monde la Vie, la Paix et le Bonheur. En le ressuscitant, Dieu lui donne son propre titre de "Seigneur", pour qu’il soit la source de la Paix et de tous les biens qui peuvent combler la personne humaine.
Pour recevoir cette Paix, le monde doit s’ouvrir au Ressuscité par la Foi. C’est une décision libre que chacun prend face au mystère du Crucifié-Ressuscité, mais cette décision exige l’exclusivité.
Il ne peut être question de dire un "oui", qui n’engagerait qu’une partie de notre personne. Un tel engagement suppose nécessairement une conversion, un renoncement à tout son passé de péché et de refus de Dieu.
Cette décision pour Le Christ provoque fatalement une séparation de ceux et celles qui ne partagent pas la même Foi.

Tout Amour exige un sacrifice, le pur Amour, sans mélange, réclame le sacrifice absolu de tout ce qui s’oppose à cet Amour ou même à ce qui se trouve en dehors de lui.
"Les petites causes demandent de petits sacrifices, mais les grandes causes exigent de grands sacrifices," selon un précepte du parti communiste.

Les exemples sont nombreux d’amoureux qui ont tout quitté, parents et amis, par fidélité à la personne qu’ils aimaient.
Ils ont tout abandonné et sacrifié pour un amour transitoire d’ici-bas, tandis que Celui qui sollicite notre Amour est Le Fils unique de Dieu :
"Il m’a aimé et s’est livré pour moi," s'écrie Saint Paul (Gal 2,20). La réponse, qui correspond à un tel Amour, ne peut être que radicale, comme celle de François d’Assise, se dépouillant de tout et se séparant de son père, qui ne reconnaît plus son fils, qui s’avance sur le chemin du dénuement et de la sainteté.
Jean-Louis D’Aragon, s.j.

Autre commentaire du jour.
http://www.homelies.fr/homelie,,3994.html
Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.

Frères, je tombe à genoux devant Le Père, qui est la source de toute paternité au Ciel et sur la Terre.

Décidément cette lettre aux Ephésiens est admirable. Elle est une continuelle invitation à revenir à la source divine de Vie pour nous y laisser réenfanter.
Dans ces versets quatorze à vingt-et-un du chapitre trois, Saint Paul tourne ici notre regard vers Notre Père du Ciel dans un geste de reconnaissance, d’admiration et d’action de grâce : « Frères, je tombe à genoux devant Le Père, qui est la source de toute paternité au Cel et sur la Terre ».
L’univers entier, immense et diversifié, le monde de tous les êtres vivants, chacun d’entre nous, est inscrit dans la paternité de Dieu comme dans sa source et nous pourrions rajouter ainsi que dans sa maternité.
Car Dieu est au-delà du masculin et du féminin.
Sa paternité et sa maternité qualifient sa relation envers sa création à l’intérieur de laquelle l’homme occupe la place centrale.
Jean-Paul II, reprenant le verset de l’Apôtre en le développant, nous dit : « La paternité Divine, suivant Saint Paul, constitue l'origine et le modèle de toute paternité et de toute maternité dans le cosmos (cf. Ep 3, 14-15), en particulier de la maternité et de la paternité humaines. »

C’est vers cette paternité Divine source de toute paternité et maternité humaines que Saint Paul veut nous orienter.
Invitation à nous en rassasier afin de pouvoir faire le deuil des manques que nous avons eu peut-être à souffrir de la paternité et de la maternité humaines qui nous ont façonnés ; mais surtout pour en tirer un plus grand bien, en devenant les ministres d’une paternité ou d’une maternité que nous aurions aimé recevoir.

C’est un chemin de Foi et d’Espérance que de découvrir à travers ces paroles du Psaume : « Mon père et ma mère m’abandonnent, le Seigneur me reçoit » (Ps 26, 10) que la paternité et la maternité de Dieu sont plus solides que toute paternité et maternité humaines.

Seul Jésus peut nous révéler Dieu en sa tendresse et en sa fidélité. Et cela, il le réalise en nous proposant dans L’Esprit Saint de communier à sa vie filiale.
En Lui-même, il nous manifeste le visage du Père : « Qui m’a vu, a vu Le Père » (Jn 14, 9). Par le don de L’Esprit Saint, il nous dévoile toute la Tendresse maternelle de Dieu. Il s’agit donc pour nous de demeurer dans l’Amour filial du Christ.
Nous retrouvons là le souhait de Saint Paul : « Que Le Christ habite en vos cœurs par la Foi ; restez enracinés dans l’Amour, établis dans l’Amour.
Ainsi vous serez capables de comprendre avec tous les fidèles quelle est la largeur, la longueur, la hauteur, la profondeur…
Vous connaîtrez l’Amour du Christ qui surpasse tout ce qu’on peut connaître. Alors vous serez comblés jusqu’à entrer dans la plénitude de Dieu ».
Fondés dans cet Amour Divin qui nous précède, qui nous comble et donne sens à notre existence, nous serons alors rendus capables d’aimer.

« Seigneur, riche en Miséricorde, Béni sois-tu ! A cause du grand Amour dont tu nous as aimés, alors que nous étions morts par suite de nos fautes, tu nous as fait revivre avec Le Christ (Ep 2, 4-6).
En Lui, Ton Fils bien-aimé, tu nous donnes accès à ton Amour pour nous y enraciner et vivre de la sève de ton Esprit.
C’est là que se trouve notre Terre où nous pouvons accueillir notre véritable identité. Oui, Seigneur, nous le croyons, ta grâce parle plus fort que nos blessures et notre péché car tu as le pouvoir de réaliser en nous par ta puissance infiniment plus que ce que nous pouvons demander ou même imaginer (Cf. 3, 20).
Gloire à toi Seigneur ‘dans l’Eglise et dans Le Christ Jésus pour toutes les générations dans les siècles des siècles’ (Ep 3, 21). »
Frère Élie

 

Autre commentaire du jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_265
Abbé Joan MARQUÉS i Suriñach (Vilamarí, Girona, Espagne).

Je suis venu apporter un feu sur la Terre

Aujourd'hui, Jésus se présente à nous comme un homme aux grands désirs: «Je suis venu apporter un feu sur la Terre, et comme je voudrais qu'il soit déjà allumé!» (Lc 12,49).
Jésus voudrait déjà voir le monde brûler de Charité et de vertu! Rien que ça! Il lui faut passer par l'épreuve d'un Baptême -la Croix- et il voudrait déjà l'avoir fait! Naturellement! Jésus a des plans et il est pressé de les voir se réaliser.
Nous pourrions dire qu'il est la proie d'une sainte impatience. Nous aussi, nous avons des idées et des projets, et nous voudrions les voir tout de suite réalité.
Le temps nous gêne. «Comme il m'en coûte d'attendre qu'il soit accompli!» (Lc 12,50), dit Jésus.

C'est la tension de la vie, l'inquiétude ressentie par les personnes qui ont de grands projets.
D’autre part, celui qui n'a pas de désirs est éteint, c'est un mort, c'est un frein.
En plus, c'est un triste sire, un type amer qui se défoule en critiquant ceux qui travaillent. Ce sont les personnes pleines de désirs qui se remuent et créent du mouvement autour d'elles, qui avancent et font avancer.

Aie de grands désirs! Vise haut! Cherche la perfection personnelle, celle de ta famille, de ton travail, de tes œuvres, des charges que l'on te confie.
Les saints ont aspiré au plus parfait.
Ils n'eurent pas peur devant l'effort et la tension. Ils se sont remués. Remue-toi, toi aussi! Souviens-toi des mots de Saint Augustin:
«Si tu dis ça suffit, tu es perdu. Va toujours, marche toujours, avance toujours; ne t'arrêtes pas en chemin, ne recule pas, ne dévie pas de ta route.
Qui n'avance pas s'arrête; il fait marche arrière celui qui en vient à penser à une issue et l'apostat s'égare. Mieux vaut boiter sur le chemin, que courir hors de la route».
Et il ajoute: «Examine-toi et ne te contentes pas de ce que tu es, si tu veux atteindre ce que tu n'es pas. Car à l'instant même où tu te plais, te voilà à l'arrêt».
Bouges-tu ou es-tu arrêté? Demande son aide à la Très Sainte Vierge, Mère de l'Espérance.

 

Hymne : Tu es venu, Seigneur

Tu es venu, Seigneur,
Dans notre nuit,
Tourner vers l’aube nos chemins ;
Le tien pourtant reste caché,
L’Esprit seul nous découvre
Ton passage.

Pour nous mener au jour,
Tu as pris corps
Dans l’ombre humaine où tu descends.
Beaucoup voudraient voir et saisir :
Sauront-ils reconnaître
Ta lumière ?

Nous leur disons : « Voyez
Le grain qui meurt !
Aucun regard ne l’aperçoit ;
Mais notre cœur peut deviner
Dans le pain du partage
Sa présence. »

Puis nous portons vers toi,
Comme un appel,
L’espoir des hommes d’aujourd’hui.
Mûris le temps, hâte le jour,
Et que lève sur terre
Ton Royaume !

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu qui a suscité Saint Jean de Capistran pour fortifier ton peuple dans les épreuves, nous te le demandons avec confiance : mets-nous en sûreté sous ta protection, et garde ton Église dans une Paix durable.

 

Parole de Dieu : (He 13 7-9a)… (Office des Laudes)… Commun des Pasteurs.
Souvenez-vous de ceux qui vous ont dirigés : ils vous ont annoncé la Parole de Dieu. Méditez sur l’aboutissement de la vie qu’ils ont menée, et imitez leur Foi.
Jésus-Christ, hier et aujourd’hui, est le même, il l’est pour l’éternité. Ne vous laissez pas égarer par toutes sortes de doctrines étrangères.

 

Parole de Dieu : (1 P 1, 6-9)… (Office des Vêpres).
Tressaillez de joie, même s’il faut que vous soyez attristés, pour un peu de temps encore, par toutes sortes d’épreuves ; elles vérifieront la qualité de votre Foi qui est bien plus précieuse que l’or (cet or, voué pourtant à disparaître, qu’on vérifie par le feu).
Tout cela doit donner à Dieu louange, gloire et honneur quand se révélera Jésus Christ, Lui que vous aimez sans l’avoir vu, en qui vous croyez sans le voir encore ; et vous tressaillez d’une Joie inexprimable qui vous transfigure, car vous allez obtenir votre Salut, qui est l’aboutissement de votre Foi.

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

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