Eucharistie du Mardi 04 Août 2015 : Mardi de la 18ème semaine du Temps Ordinaire.

Eucharistie du Mardi 04 Août 2015 : Mardi de la 18ème semaine du Temps Ordinaire.

L’Église fait mémoire (obligatoire et Fête dans le diocèse de Lyon) de la Fête de Saint Jean-Marie Baptiste Vianney, Prêtre, Curé d’Ars, Patron de tous les Curés (1786-1859).

Fête du Bienheureux Frédéric Jansoone, Prêtre Franciscain (1838-1916).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre des Nombres 12,1-13… Psaume 51(50),3-4.5-6ab.12-13… Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 14,22-36.
Commentaire d’Origène (v. 185-253), Prêtre et Théologien.
Autre commentaire de Saint Thomas More (1478-1535), homme d'État anglais, martyr.
CATÉCHISME DE S. JEAN-MARIE VIANNEY SUR LA PRIÈRE.
Autre commentaire de Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Lluc TORCAL Moine de Monastère de Sta. Mª de Poblet (Santa Maria de Poblet, Tarragona, Espagne).
Commentaire personnel sur l’Évangile de ce jour.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

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Mardi 04 Août 2015 : Fête de Saint Jean-Marie Baptiste Vianney, Prêtre, Curé d’Ars, Patron de tous les Curés (1786-1859).
Fête dans le diocèse de Lyon, mémoire obligatoire ailleurs.

Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Jean-Marie Baptiste Vianney.

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Mardi 04 Août 2015 : Fête de Saint Jean-Marie Baptiste Vianney, Prêtre, Curé d’Ars, Patron de tous les Curés (1786-1859).
Pour en découvrir mon commentaire personnel sur lui (en 3 parties) et sur l’Évangile du jour, aller dans le menu déroulant à « Réflexion personnelle n°66 » ou sur le lien suivant :
Fête de Saint Jean-Marie Baptiste Vianney.

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Mardi 04 Août 2015 : Fête du Bienheureux Frédéric Jansoone, Prêtre Franciscain (1838-1916).
La Fête liturgique du Bienheureux Frédéric Jansoone est fixée au 04 Août, date de sa naissance au Ciel (martyrologe romain).
Au Canada, la Célébration en est reportée au 5 Août.

Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Bienheureux Frédéric Jansoone.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre des Nombres 12,1-13.
En ces jours-là, parce que Moïse avait épousé une femme éthiopienne, sa sœur Miryam et son frère Aaron se mirent à le critiquer.
Ils disaient : « Le Seigneur parle-t-il uniquement par Moïse ? Ne parle-t-il pas aussi par nous ? » Le Seigneur entendit.
– Or, Moïse était très humble, l’homme le plus humble que la terre ait porté.
Soudain, le Seigneur dit à Moïse, à Aaron et à Miryam : « Sortez tous les trois pour aller à la tente de la Rencontre. » Ils sortirent tous les trois.
Le Seigneur descendit dans la colonne de nuée et s’arrêta à l’entrée de la Tente. Il appela Aaron et Miryam ; tous deux s’avancèrent, et il leur dit :
« Écoutez bien mes paroles : Quand il y a parmi vous un prophète du Seigneur, je me fais connaître à lui dans une vision, je lui parle dans un songe.
Il n’en est pas ainsi pour mon serviteur Moïse, lui qui, dans toute ma maison, est digne de confiance :
c’est de vive voix que je lui parle, dans une vision claire et non pas en énigmes ; ce qu’il regarde, c’est la forme même du Seigneur. Pourquoi avez-vous osé critiquer mon serviteur Moïse ? »
La colère du Seigneur s’enflamma contre eux, puis il s’en alla.
La nuée s’éloigna de la tente, et voici : Miryam était couverte d’une lèpre blanche comme de la neige. Aaron se tourna vers elle, et voici qu’elle était lépreuse.
Il dit alors à Moïse : « Je t’en supplie, mon seigneur, ne fais pas retomber sur nous ce péché que nous avons eu la folie de commettre.
Que Miryam ne soit pas comme l’enfant mort-né dont la chair est à demi rongée lorsqu’il sort du sein de sa mère ! »
Moïse cria vers le Seigneur : « Dieu, je t’en prie, guéris-la ! »

 

Psaume 51(50),3-4.5-6ab.12-13.
Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour,
selon ta grande miséricorde, efface mon péché.
Lave moi tout entier de ma faute,
purifie-moi de mon offense.

Oui, je connais mon péché,
ma faute est toujours devant moi.
Contre toi, et toi seul, j'ai péché,
ce qui est mal à tes yeux, je l'ai fait.

Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu,
renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit.
Ne me chasse pas loin de ta face,
ne me reprends pas ton esprit saint.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 14,22-36.
Jésus avait nourri la foule dans le désert. Aussitôt il obligea les disciples à monter dans la barque et à le précéder sur l’autre rive, pendant qu’il renverrait les foules.
Quand il les eut renvoyées, il gravit la montagne, à l’écart, pour prier. Le soir venu, il était là, seul.
La barque était déjà à une bonne distance de la terre, elle était battue par les vagues, car le vent était contraire.
Vers la fin de la nuit, Jésus vint vers eux en marchant sur la mer.
En le voyant marcher sur la mer, les disciples furent bouleversés. Ils dirent : « C’est un fantôme. » Pris de peur, ils se mirent à crier.
Mais aussitôt Jésus leur parla : « Confiance ! c’est moi ; n’ayez plus peur ! »
Pierre prit alors la parole : « Seigneur, si c’est bien toi, ordonne-moi de venir vers toi sur les eaux. »
Jésus lui dit : « Viens ! » Pierre descendit de la barque et marcha sur les eaux pour aller vers Jésus.
Mais, voyant la force du vent, il eut peur et, comme il commençait à enfoncer, il cria : « Seigneur, sauve-moi ! »
Aussitôt, Jésus étendit la main, le saisit et lui dit : « Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? »
Et quand ils furent montés dans la barque, le vent tomba.
Alors ceux qui étaient dans la barque se prosternèrent devant lui, et ils lui dirent : « Vraiment, tu es le Fils de Dieu ! »
Après la traversée, ils abordèrent à Génésareth.
Les gens de cet endroit reconnurent Jésus ; ils firent avertir toute la région, et on lui amena tous les malades.
Ils le suppliaient de leur laisser seulement toucher la frange de son manteau, et tous ceux qui le faisaient furent sauvés.

 

Commentaire du jour.
Origène (v. 185-253), Prêtre et Théologien.
Commentaire sur l'Évangile de Matthieu, livre XI, ch. 6 ; PG 13, 919 ; SC 162 (trad Orval rev.).

La nuit de la Foi

Si un jour nous sommes assaillis par des épreuves inévitables, rappelons-nous que c'est Jésus qui nous a ordonné de monter dans la barque et qu'il veut que nous le précédions « sur l'autre rive ».
Car il est impossible pour ceux qui n'ont pas supporté l'épreuve des vagues et du vent contraire de parvenir à ce rivage-là.
Ainsi, lorsque nous nous verrons entourés par des difficultés nombreuses et pénibles, fatigués de naviguer au milieu d'elles avec la pauvreté de nos moyens, pensons que notre barque est alors au milieu de la mer, secouée par les vagues qui voudraient nous voir « faire naufrage dans la Foi » (1Tm 1,19) ou en une autre vertu. Et si nous voyons le souffle du Malin s'acharner contre ce que nous entreprenons, disons-nous qu'à ce moment le vent nous est contraire.

Quand donc, parmi ces souffrances, nous aurons tenu bon durant les longues heures de la nuit obscure qui règne dans les moments d'épreuve, quand nous aurons lutté de notre mieux en prenant garde d'éviter « le naufrage de la Foi »..., soyons sûrs alors que vers la fin de la nuit, « lorsque la nuit sera avancée et que le jour sera tout proche» (cf Rm 13,12), Le Fils de Dieu viendra près de nous, en marchant sur les vagues, pour adoucir pour nous la mer.

 

Commentaire du jour.
Saint Thomas More (1478-1535), homme d'État anglais, martyr.
Lettre écrite en prison, 1534 (trad. Rogers/bréviaire 22/06 rev.)

« Seigneur, sauve-moi ! »

Ma chère Meg, je ne peux pas manquer de confiance en Dieu ; pourtant je sens que la peur pourrait bien me submerger.
Je me rappellerai que Saint Pierre, à cause de son peu de Foi, commençait à s'enfoncer sous un coup de vent, et je ferai comme lui : j'en appellerai au Christ et lui demanderai son secours.
Ainsi j'espère qu'il me tendra la main, me saisira et ne me laissera pas sombrer dans la mer démontée.

Et s'il permet que je joue le rôle de Pierre dans sa conduite ultérieure, que je tombe tout à fait, en jurant et en abjurant (mais que Notre Seigneur, dans la tendresse de sa Miséricorde, m'en préserve, et qu'une telle chute me nuise plutôt que de me rapporter aucun avantage)..., s'il permet que je tombe, j'espère pourtant que dans sa bonté il jettera sur moi, comme sur Pierre, un regard plein de Compassion (cf Lc 22,61) et qu'il me relèvera pour que je confesse de nouveau la vérité et que je libère ma conscience.
J'espère aussi qu'il me fera supporter courageusement le châtiment et la honte d'un tel reniement.

Bref, ma chère Margot, je suis absolument certain que, sauf péché de ma part, Dieu ne m'abandonnera pas.
En toute espérance et sécurité, je vais donc me confier totalement en Lui... Donc, ma chère fille, garde un bon moral, ne te laisse troubler par rien de ce qui peut m'arriver en ce monde.
Rien ne peut arriver sans que Dieu le veuille.
Et, j'en ai la certitude, tout ce que cela peut être, si mauvais que cela nous paraisse, sera vraiment le meilleur.

 

CATÉCHISME DE SAINT JEAN-MARIE VIANNEY SUR LA PRIÈRE

Voyez, mes enfants : le trésor d'un Chrétien n'est pas sur la Terre, il est dans le Ciel. Eh bien ! Notre pensée doit aller où est notre trésor.

L'homme a une belle fonction, celle de prier et d'aimer. Vous priez, vous aimez : voilà le bonheur de l'homme sur la Terre !

La prière n'est autre chose qu'une union avec Dieu. Quand on a le cœur pur et uni à Dieu, on sent en soi un baume, une douceur qui enivre, une lumière qui éblouit.
Dans cette union intime, Dieu et l'âme sont comme deux morceaux de cire fondus ensemble ; on ne peut plus les séparer.
C'est une chose bien belle que cette union de Dieu avec sa petite créature. C'est un bonheur qu'on ne peut comprendre.

Nous avions mérité de ne pas prier ; mais Dieu, dans sa bonté, nous a permis de lui parler. Notre prière est un encens qu'il reçoit avec un extrême plaisir.

Mes enfants, vous avez un petit cœur, mais la prière l'élargit et le rend capable d'aimer Dieu. La prière est un avant-goût du ciel, un écoulement du paradis.
Elle ne nous laisse jamais sans douceur.
C'est un miel qui descend dans l'âme et adoucit tout. Les peines se fondent devant une prière bien faite, comme la neige devant le soleil.

La prière fait passer le temps avec une grande rapidité, et si agréablement, qu'on ne s'aperçoit pas de sa durée.
Tenez, quand je courais la Bresse, dans le temps que les pauvres curés étaient presque tous malades, je priais le bon Dieu le long du chemin. Je vous assure que le temps ne me durait pas.

On en voit qui se perdent dans la prière comme le poisson dans l'eau, parce qu'ils sont tout au bon Dieu.
Dans leur cœur, il n'y a pas d'entre-deux. Oh ! Que j'aime ces âmes généreuses ! Saint François d'Assise et Sainte Colette voyaient Notre Seigneur et lui parlaient comme nous nous parlions.
Tandis que nous, que de fois nous venons à l'église sans savoir ce que nous venons faire et ce que nous voulons demander !
Et pourtant, quand on va chez quelqu'un, on sait bien pourquoi on y va. Il y en a qui ont l'air de dire au bon Dieu « Je m'en vais vous dire deux mots pour me débarrasser de vous...»
Je pense souvent que, lorsque nous venons Adorer Notre Seigneur, nous obtiendrions tout ce que nous voudrions, si nous le lui demandions avec une Foi bien vive et un cœur bien pur.

 

Autre commentaire du jour.
http://www.homelies.fr/homelie,,4283.html
Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.

« Seigneur, si c’est bien toi, ordonne-moi de venir vers toi sur les eaux. »

Les disciples partent en barque, Jésus se retire seul sur la montagne pour prier. Rendez-vous est pris sur l’autre rive. Entre temps, il va se passer biens des choses…

La séparation de Jésus et de ses disciples n’est bien entendu pas un préparatif à des retrouvailles spectaculaires. Cette précision nous dit l’enjeu de cette page d’Évangile. La relation que Jésus entretien avec son Père est unique.
C’est cette relation qui va le faire reconnaître pour ce qu’il est, « Fils de Dieu ». Ainsi, lorsque Jésus rejoint ses disciples, il ne vient pas de la berge, de la terre, il vient de la montagne, d’en haut. Celui qui descend parmi nous ne peut sombrer dans la mer, dans la mort. Il est venu pour la vaincre.

C’est Pierre qui va le premier mesurer l’ampleur de cette victoire. Il ne doute pas en effet quand il demande « Seigneur, si c’est toi, ordonne-moi de venir vers toi ». Il reconnaît la victoire de Jésus qui lui donne autorité sur la mort.
Pierre voit dans la Foi qui est Jésus. Jésus ne semble pas surpris de cette injonction puisqu’il lui répond simplement « viens ». D’ailleurs, si Pierre avait par cette phrase montré quelque bravade, Jésus le lui aurait reproché. Au contraire, il trouve que Pierre n’est pas assez téméraire !

La marche de Pierre n’est en effet pas équivalente à celle de Jésus. C’est que Pierre ne vient pas de la montagne, mais de la barque. Il prend peur. Il s’enfonce dans la mort.
Et Jésus le sauve in extremis : « Pourquoi as-tu hésité, homme de peu de Foi ». Les reproches de Jésus ne sont jamais des jugements qui enferment, mais des appels vers la Vie. Pierre est ici appelé à une Foi plus grande.
Celle que tous exprimeront à la fin de la péricope : « Vraiment tu es Le Fils de Dieu ».

Cet appel nous rejoint aujourd’hui. Jésus nous montre en effet qu’il prend notre éducation en main. Comme à des petits enfants, il nous réapprend les gestes élémentaires.
Sur la montagne, il disait : « donnez-leur vous mêmes à manger ! », il nous apprenait à partager pour manger et pour nourrir.
Sur la mer il dit : « Viens ! », il nous apprend à marcher, à nous déplacer en fils de Dieu. Le moteur de la Vie Chrétienne est donc la Foi qui permet de puiser dans un panier qui ne contient que quelques morceaux de pain pour nourrir une foule, qui permet de marcher quand nos pieds n’ont d’autre support qu’une mer agitée.

Il n’y a donc rien d’extraordinaire au récit miraculeux que nous venons de proclamer. Jésus nous montre qu’à ses yeux ce sont simplement les balbutiements de la Vie Chrétienne la plus ordinaire.
Quel sera donc notre quotidien une fois que nous aurons appris à manger et à marcher en enfants de Dieu !
Quelle sera notre relation au Père quand nous vivrons chaque instant de notre journée dans la Lumière de la Résurrection !

Seigneur Jésus, nous te rendons grâce pour ta patience. Viens parfaire notre éducation, nous avons tant à apprendre. Il y a tant de choses qui nous effrayent encore en ce monde, tant de choses que nous croyons impossibles, tant de choses qui nous arrêtent dans notre vie spirituelle.
Donne-nous de découvrir comment, avec la Foi que tu nous donnes, nous pouvons rassasier les foules affamées de ta Parole, comment nous pouvons braver les contrariétés de la vie et marcher fidèlement vers Toi, quoiqu’il arrive.
Car tu es notre force, tu es notre guide, tu es notre Salut. Oui, vraiment, tu es Le Fils de Dieu !
Frère Dominique.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_164
Abbé Lluc TORCAL Moine de Monastère de Sta. Mª de Poblet (Santa Maria de Poblet, Tarragona, Espagne).

«Seigneur, si c'est bien toi, ordonne-moi de venir vers toi sur l'eau»

Aujourd'hui, nous ne verrons pas Jésus entrain de dormir dans une barque pendant que cette dernière s'enfonce dans l'eau, ni calmer la tourmente avec une seule parole de réprimande, suscitant ainsi l'admiration des disciples (cf. Mt 8,22-23).
Mais l'action d'aujourd'hui est aussi déconcertante: autant pour les premiers disciples que pour nous-mêmes.

Jésus avait obligé les disciples à monter dans la barque et à se diriger vers l'autre rive; il s'était éloigné de tout le monde, après avoir donné à manger à une foule affamée et était demeuré seul dans la montagne, profondément plongé dans la Prière (cf. Mt 14,22-23).
Les disciples, sans le Maître, avançaient avec difficulté. Ce fut alors lorsque Jésus s'approcha à la barque en marchant sur les eaux.

Comme il est propre des personnes normales et saines d'esprit, les disciples s'effrayèrent à le voir: les hommes ne marchent généralement pas sur l'eau et donc, ils devaient être entrain de voir un fantôme.
Mais ils se trompaient: il ne s'agissait pas d'une illusion, mais bien du Seigneur Lui-même, qui les invitaient —comme en tant d'autres occasions— à ne pas avec peur et à Lui faire confiance pour leur révéler la Foi.
Cette Foi s'exigea tout d'abord de Pierre, qui dit alors: «Seigneur, si c'est bien toi, ordonne-moi de venir vers toi sur l'eau» (Mt 14,28).
Avec cette réponse, Pierre démontre que la Foi consiste en l'obéissance à la Parole du Christ: il ne dit pas “fait que je puisse marcher sur les eaux”, mais il voulait faire ce que Le Seigneur Lui-même lui ordonne pour pouvoir croire en la véracité des paroles du Maître.

Ses doutes le firent chanceler dans la Foi naissante, mais permirent la confession des autres disciples, lorsqu'en présence du Maître: «Vraiment, tu es Le Fils de Dieu!» (Mt 14,33).
«Le groupe de ceux qui étaient déjà apôtres, mais qui ne croyaient toujours pas, lorsqu'ils virent que les eaux bougeaient sous les pieds du Seigneur et que malgré les mouvements agités des vagues, les pas du Seigneurs étaient certains, (…) crurent alors que Jésus était le véritable Fils de Dieu, le reconnaissant comme tel» (Saint Ambroise).

 

Commentaire personnel sur l’Évangile de ce jour.

La tempête apaisée. Jésus marche sur les eaux.

 

Hymne : Béni de Dieu

Béni de Dieu
En qui le Père se complaît,
Tu es venu
baptiser l’homme dans ta mort,
Et le Jourdain baigna ton corps.
Ô viens, Seigneur Jésus !
Justice du Royaume ;
Que nous chantions pour ton retour :

R/Béni soit au nom du Seigneur
Celui qui vient sauver son peuple !

Rocher nouveau
D’où sort le Fleuve de la vie,
Tu es venu
abreuver ceux qui croient en toi,
Et tu laissas s’ouvrir ton cœur.
Ô viens, Seigneur Jésus
Fontaine intarissable ;
Que nous chantions pour ton retour :

R/Béni soit au nom du Seigneur
Celui qui vient sauver son peuple !

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu de puissance et de bonté, tu as fait de Saint Jean-Marie Vianney, un Prêtre admirable, passionnément dévoué à son Ministère ; accorde-nous, par sa Prière et à son exemple, d'avoir pour nos frères une Charité qui les gagne au Christ, et d'obtenir avec eux l'éternelle Gloire.

 

Parole de Dieu : (1 Th 5, 4-5)… (Office des Laudes).
Frères, puisque vous n’êtes pas dans les ténèbres, le jour du Seigneur ne vous surprendra pas comme un voleur.
En effet, vous êtes tous des fils de la lumière, des fils du jour ; nous n’appartenons pas à la nuit et aux ténèbres.

 

Parole de Dieu : (Rm 3, 23-25a)… (Office des Vêpres).
Tous les hommes sont pécheurs, ils sont tous privés de la Gloire de Dieu, Lui qui leur donne d’être des justes par sa seule grâce, en vertu de la Rédemption accomplie dans Le Christ Jésus.
Car Dieu a exposé Le Christ sur la Croix afin que, par l’Offrande de son Sang, il soit le Pardon pour ceux qui croient en Lui.
Ainsi Dieu voulait manifester sa Justice.

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

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