71. Fête de La Nativité de La Très Sainte Vierge Marie...2ème Partie.

LA PAIX DU SEIGNEUR SOIT AVEC VOUS, VOTRE FAMILLE ET VOS PROCHES.

FÊTE DE LA NATIVITE DE LA TRES SAINTE VIERGE MARIE…2ème Partie. 

 

DEUXIEME PARTIE.

La Très Sainte Vierge Marie vient de naître…et par son « OUI » total, continuel, humble et Amoureux, tout au long de Sa vie…elle va permettre à Dieu de « prendre condition d’Homme » en s’incarnant, en la personne du Fils, en son sein.

La Très Sainte Vierge Marie vient de naître…et par son « OUI » total, continuel, humble et Amoureux, tout au long de Sa vie…elle va permettre l’Union des deux Cœurs de Jésus et de Marie (le sien) pour sauver L’Humanité en s’offrant en Sacrifice comme Victime pure, vierge et innocente pour La Rédemption de L’Homme (homme et femme)…après la chute d’Adam et Eve.

La Très Sainte Vierge Marie vient de naître…et par son « OUI » total, continuel, humble et Amoureux, tout au long de Sa vie…elle a accepté de devenir Notre Maman, de nous envelopper de Son Amour Maternel et de Sa Tendresse Maternelle…elle va nous permettre à nous personnellement d’être sauvé par Jésus…en étant devenue Notre Maman.

Elle nous prends dans ses bras maternels et nous conduit jusqu’à Jésus…ou plutôt, Elle conduit Jésus jusqu’à nous…en lui ayant dit à Son Cœur « ne les condamne pas, aussi gros soient leurs péchés et leurs offenses, ils sont Mes enfants et Je les Aime »…et ayant dit à notre cœur « faites tout ce qu’Il vous dira ».

 

Acceptons de laisser Marie, La Très Sainte Vierge Marie, naître en nous, dans notre cœur, dans notre âme…et Elle deviendra en nous « L’Arche pure et inviolée » dans laquelle se trouve Jésus.

Pour tous ceux qui ont peur de Jésus…qui est Notre Dieu…La Très Sainte Vierge Marie est celle qui est « créature de Dieu » et notre « très Sainte Maman » qui nous Aime d’un Amour Maternel infini…et qui prend Le Cœur de Jésus (Son Fils et Notre Dieu) et notre cœur (à nous, ses enfants) et les réunis…pour n’en faire qu’un !!!

Et comme Jésus, Notre Dieu, ne peut rien refuser à Sa Très Sainte Maman, La Très Sainte Vierge Marie…alors Jésus (comme aux noces de Cana)…va transformer l’eau en vin…car… ils n’avaient plus de vin (comme à chaque fois que nous avons rangé Dieu…au placard… depuis des mois, voir des années !!!)…

 

Puis Jésus…transformera le vin…en Sang du Christ, Notre Rédempteur…pour que Son Sang envahisse notre âme, purifie notre âme, fasse fuir Satan de notre âme…et que Le Père (Dieu, Notre Père) ne voit plus en nous des être corrompus par notre péché…mais ne voit que Son Fils Jésus…car notre âme sera recouverte de Son Sang.

Voilà pourquoi, Jésus, nous a demandé de nous nourrir de Son Corps et de Son Sang…afin de pouvoir « hériter » du Royaume de Dieu.

Saint Jean 6 48-58

Moi, Je suis Le Pain de Vie…ce pain est celui qui descend du Ciel pour qu’on le mange et ne meurt pas.

Moi, Je suis Le Pain Vivant, descendu du Ciel. Si quelqu’un mange de ce Pain, il vivra pour toujours.

Et Le Pain que Je donnerai, c’est Ma Chair pour la vie du monde…

En vérité, en vérité Je vous le dis, si vous ne mangez  La Chair du Fils de L’Homme et ne buvez Son Sang, vous n’aurez pas La Vie en vous.

Qui mange Ma Chair et boit Mon Sang a La Vie Eternelle et Je le ressusciterai au dernier jour. Car Ma Chair est vraiment une nourriture et Mon Sang vraiment une boisson.

Qui mange Ma Chair et boit Mon Sang demeure en Moi et Moi en lui. De même que Le Père, qui est Vivant, m’a envoyé et que Je vis par Le Père, de même celui qui Me mange, lui aussi vivra par Moi.

…qui mange de ce Pain vivra pour toujours.

 

Tout au long de ces Réflexions, je n’ai cessé de rappeler l’importance de L’Eucharistie (Cette nourriture qui est Parole et Vie), de ce Sacrement qui est source de Vie éternelle…mais dont on ne doit s’approcher qu’après être passé par Le Sacrement de Miséricorde chaque fois que nous avons rejeté Dieu par notre péché…et suivi Satan…pour satisfaire notre chair !!!

Marie est La Pureté même qui a reçu « La Pureté Divine » en Elle…et n’a fait avec Jésus…qu’une seule Chair…qu’un seul Corps…qu’un seul Cœur…qu’un seul Sang !!!

Le Sang de La Très Sainte Vierge Marie, durant tout le temps où elle a porté « Le Saint des Saints » en Elle, devenant « La nouvelle Arche de L’Alliance »…devenant « La Porte inviolée donnant accès au Saint des Saints »…Son Sang s’est mélangé avec Le Sang de Jésus, Notre Dieu…pour ne faire qu’un seul Sang…aussi bien dans le corps de Marie que dans le corps de Jésus, Notre Dieu.

 

Extrait des Révélations de Marie à Maria Valtorta (tome 1, chapitre 37 de L’Evangile tel qu’il m’a été révélé…

"L'espérance s'épanouit comme une fleur pour celui qui appuie sa tête sur mon sein maternel".

 

Marie dit :

"Si ma présence avait sanctifié le Baptiste, elle n'avait pas enlevé pour Élisabeth la condamnation venue d'Ève. "Tu auras des fils dans la douleur" avait dit l'Éternel.

Moi seule, sans tache et sans union humaine, ai été exempte de la douleur de l'enfantement. La tristesse et la douleur sont les fruits de la faute.

Moi qui étais la "Sans faute", je devais connaître pourtant la douleur et la tristesse parce que j'étais la Corédemptrice. Mais je ne connus pas le déchirement de l'enfantement. Non. Je n'ai pas connu cette souffrance.

Mais, crois-moi, ma fille, qu'il n'y a jamais eu et qu'il n'y aura jamais tourment d'enfantement semblable à mon enfantement de Martyre d'une Maternité spirituelle accomplie sur le plus dur des lits : celui de ma croix, au pied du gibet de mon Fils qui mourait.

 

Quelle est la mère qui est contrainte à générer de telle façon, et à mêler le tourment de ses entrailles qui se déchiraient en entendant le râle de sa Créature agonisante au déchirement intérieur pour avoir à surmonter l'horreur de devoir dire: "Je vous aime. Venez à moi qui suis votre Mère" aux assassins de son Fils, qui était né du plus sublime amour qu'ait jamais vu le Ciel, de l'union d'amour d'un Dieu avec une vierge, d'un baiser de Feu, de l'embrassement de la Lumière, qui se firent Chair et du sein d'une femme firent le Tabernacle de Dieu ?

"Que de douleur, pour être mère !" disait Élisabeth. Si grande, mais un rien en comparaison de la mienne.

"Laisse-moi mettre les mains sur ton sein". Oh ! Si dans votre souffrance vous me demandiez toujours cela !

Je suis l'Éternelle Porteuse de Jésus. Il réside en mon sein, comme tu l'as vu l'an passé, comme une Hostie en l'ostensoir. Qui vient à moi, le trouve. Qui s'appuie sur moi, le touche. Qui s'adresse à moi, Lui parle. Je suis son Vêtement. Il est mon Âme. Encore plus, plus uni maintenant qu'il ne le fut pendant les neuf mois qu'il se développait en mon sein, mon Fils est uni à moi, sa Maman. Et toute douleur se calme et toute espérance fleurit et toute grâce coule pour qui vient à moi et pose sa tête sur mon sein.

Je prie pour vous. Rappelez-le. La béatitude d'être au Ciel, vivant dans le rayonnement de Dieu, ne me fait pas oublier mes fils qui souffrent sur la terre. Et je prie. Le Ciel entier prie, car le Ciel aime. Le Ciel c'est la charité vivante. Et la Charité a pitié de vous. Mais, s'il n'y avait que moi, ce serait déjà une prière suffisante pour les besoins de qui espère en Dieu, puisque je ne cesse de prier pour vous tous : saints et dépravés, pour donner aux saints la joie, pour donner aux méchants le repentir qui sauve.

Venez, venez, ô fils de ma douleur. Je vous attends au pied de la Croix pour vous faire grâce."

 

Extrait de ma Réflexion : Les quatre Evangélistes.

Extrait des Révélations de Jésus à Maria Valtorta de Septembre à Novembre 1950 (dans les Cahiers de 1945 à 1950, page 610).

Jésus dit :

Saint Luc nous révèle la femme très humble et pleine de Grâce, très obéissante par son (Luc 1 38) : « Qu’il me soit fait selon Ta Parole », très charitable lorsqu’elle court avec une Sainte hâte chez sa cousine Elisabeth pour lui servir de réconfort, d’aide et (sans s’en douter) de sanctification pour celui qui devait préparer la route au Seigneur Jésus, son Fils. Elle est aussi la femme très pure et inviolée physiquement, moralement et spirituellement, de sa conception à son passage extatique de la terre au Ciel.

(Ezéchiel 44 2-3) :

« Cette porte sera fermée. On ne l’ouvrira pas, on n’y passera pas, car Yahvé, le Dieu d’Israël, y est passé. Aussi sera-t-elle fermée. Mais le prince, lui, s’y assiéra pour y prendre son repas en présence de Yahvé. C’est par le vestibule de la porte qu’il entrera et par là qu’il sortira ».

Paroles mystérieuses au sens obscur jusqu’à ce que la conception de Marie et sa maternité Divine les rendent claires à ceux qui, sous le rayon de la lumière éternelle, surent reconnaître la juste signification.

Marie était vraiment cette porte fermée, cette porte extérieure du sanctuaire tournée vers l’Orient.

Porte fermée, car rien de terrestre n’entra jamais en celle qui était La Pleine de Grâce.

Porte extérieure parce qu’elle se tenait entre le Ciel (la demeure du Dieu un et trin) et le monde, si près de Dieu qu’elle était semblable à la porte qui, du Saint des Saints, s’ouvrait sur Le Saint.

Marie fut et demeure réellement une porte pour les hommes, afin qu’ils passent par Le Saint pour entrer dans le Saint des Saints et y établissent leur demeure éternelle avec Celui qui y habite.

Porte tournée vers l’Orient, autrement dit vers Dieu seul, que les hommes inspirés de l’Antiquité appelaient l’Orient.

Et, en vérité, Marie avait les yeux de son âme fixés sur Dieu.

Porte fermée par laquelle personne n’allait entrer hormis Le Seigneur, pour l’Aimer comme Père, comme Fils et comme Esprit, pour la rendre féconde sans lésion, pour se nourrir d’elle et prendre corps, se nourrir devant Son Père Divin.

Ainsi accomplissait-Il Son premier acte d’obéissance de Fils de l’Homme qui, dans l’obscurité d’un sein de femme, ferme et limite Son Immensité et Sa Liberté Divines pour s’assujettir à toutes les phases qui règlent une gestation de même que, ensuite et toujours en se nourrissant d’elle, Il suivra toutes les phases de la croissance pour passer de la condition de bébé à celle d’enfant.

Porte fermée qui ne s’ouvrit pas même pour la plus Sainte des maternités. En effet, tout comme Dieu passa par le vestibule brûlant d’Amour de Marie pour entrer en elle par un moyen connu de Lui seul, Il vint à la lumière de la même manière, Lui qui est La Lumière et L’Amour Infinis, tandis que l’ardeur de l’extase brûlait en Marie et faisait d’elle un Autel étincelant sur lequel l’Hostie fut déposée et offerte pour apporter Le Salut aux hommes.      

 

Alors, si nous acceptons de laisser « naître » et « vivre » La Très Sainte Vierge Marie en nous, soyons sûr qu’Elle saura convaincre Jésus, Notre Dieu… de nous Pardonner nos nombreux péchés, de prendre notre main pour nous conduire au Père, et de nous nourrir de Son Corps et de Son Sang…pour que Le Père ne voit en nous…que Son Fils !!!

Ainsi, nous aussi (comme pour Marie), grâce à ce Don merveilleux que Jésus nous a fait la veille de Sa Passion et de Sa Mort…ce Don merveilleux qu’est L’Eucharistie…Jésus vient en nous avec Son Corps et Son Sang.                            

Jésus vient en nous avec Son Corps et Son Sang…et avec Lui viennent Le Père et Le Saint-Esprit qui ne font qu’UN avec Lui…et avec Lui vient La Très Sainte Vierge Marie qui ne fait qu’UN avec Lui, sans pour autant devenir l’égale de Dieu, car elle reste une créature devant Adoration à Son Créateur (par cette Union née en devenant L’Epouse du Saint-Esprit pour donner naissance à Jésus en restant « inviolée », puis lorsque Jésus était dans Son sein…complétée par cette Union lors de La Passion et de La Mort de Jésus…et achevée au Ciel où Elle est devenue La Reine du Ciel).

Alors, en ce jour, acceptons de laisser naître en nous La Très Sainte Vierge Marie. Elle est notre Maman…et avec toute Sa Tendresse de Maman, avec tout Son Amour maternel, Elle ne désire que deux choses…que Jésus ne nous condamne pas (cela elle est sûr de pouvoir l’obtenir) et que nous fassions ce que Jésus nous dit (cela…elle ne peut pas être sûr de l’obtenir…car, même si elle nous aide…nous restons libre de nos choix)…pour pouvoir hériter du Royaume de Dieu…et vivre éternellement dans Le Bonheur de La Contemplation de Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit…que La Très Sainte Vierge Marie se fait une Joie infinie de nous retransmettre.

Et comme à chaque fois (comme aussi je l’ai vécu dans ma vie…et que de nombreuses personnes témoignent l’avoir vécu), une fois La Très Sainte Vierge Marie née en nous…une fois qu’au long de nombreuses années passées avec Elle nous avons avancés sur Le Chemin de Jésus, une fois qu’ayant découvert Jésus en nous et Son Amour pour nous, une fois que nous avons alors pris La main de Jésus et mis nos pieds dans les siens…alors Elle s’efface pour nous laisser avec Son Fils Jésus.

Elle disparaît peu à peu…pour que notre regard ne se tourne que vers Notre Dieu, Le Fils nous montrant Le Père, et les deux recevant Le Feu de L’Amour provenant du Saint-Esprit. Mais justement parce que L’Amour est DON et ne se garde pas…

Le Fils, Le Père et L’Esprit-Saint nous montrent La Très Sainte Vierge Marie…en nous disant : « Voici ta Mère…Honore là…car en L’Honorant tu nous Honores…Elle est Le Chef-d’œuvre de Notre Création, la Perfection de la Création de l’homme, L’Image la plus parfaite de Nous-même…Elle est Notre Epouse et votre Reine ».

Et La Très Sainte Vierge Marie répond à son tour à cet élan d’Amour en nous disant : « Voici Ton Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit…Adore-Le, car Il est Ton Seigneur et Ton Dieu, Il t’a donné La Vie, une âme qui est une pure merveille crée à  Son Image et à Sa Ressemblance… Il est venu en s’abaissant pour prendre condition d’Homme, pour te racheter par Son Sang, afin que tu puisses hériter de Son Royaume…Adore-Le, écoute-Le, Suis Ses Commandements, Aime-Le de tout ton cœur, ton âme et ton esprit ».

 

Alors en ce jour où nous fêtons l’anniversaire de la naissance de La Très Sainte Vierge Marie, j’aimerais laisser parler Jésus qui nous révèle les secrets de La Conception et de La Naissance de Sa Très Sainte Maman, dans les Révélations faite à Maria Valtorta (que beaucoup ont déjà dut lire…mais un petit rappel en cette occasion, ne peut pas faire de mal !!!).

Extrait des Révélations de Jésus à Maria Valtorta (tome 5, chapitre 36 de L’Evangile tel qu’il m’a été révélé (page 244)… 

De Capharnaüm à Nazareth avec Manaën et les femmes disciples.

Jésus dit :

Je vous ai parlé, il y a même peu de temps de : "l'éternelle beauté de l'âme de ma Mère". Je suis la Parole et par conséquent je sais employer les mots sans erreur. J'ai dit : éternelle, pas immortelle.

Et ce n'est pas sans intention que je l'ai dit. Immortel est celui qui, après être né, ne meurt plus. Ainsi l'âme des justes est immortelle au Ciel, l'âme des pécheurs est immortelle dans l'Enfer, car l'âme, une fois créée, ne meurt plus qu'à la grâce.

Mais l'âme vit, existe à partir du moment où Dieu la pense. C'est la Pensée de Dieu qui la crée. L'âme de ma Mère est depuis toujours pensée par Dieu. Par conséquent elle est éternelle dans sa beauté, dans laquelle Dieu a versé toute perfection pour en tirer délice et réconfort.

 

Il est dit dans le Livre de notre aïeul Salomon qui t'a vue à l'avance et qui est par conséquent ton prophète : "Dieu m'a possédée au commencement de ses œuvres, dès le principe, avant la Création. J'ai été établie éternellement, dès le principe, avant que fût faite la terre. Les abîmes n'existaient pas encore et moi, j'étais conçue. Les sources ne jaillissaient pas encore, les montagnes n'étaient pas encore constituées dans leur lourde masse et j'existais déjà. Avant les collines, j'ai été engendrée. Lui n'avait pas encore fait la Terre, les fleuves, ni les pôles du monde et moi, j'existais déjà. Quand Il préparait les cieux et le Ciel, moi, j'étais présente. Quand par des lois inviolables Il renferma l'abîme sous la voûte, quand Il rendit stable dans les hauteurs la voûte céleste et y suspendit les sources des eaux, quand Il fixa à la mer ses limites et donna comme loi aux eaux de ne pas dépasser leurs frontières, quand Il jetait les fondements de la Terre, j'étais avec Lui pour mettre en ordre toutes choses. Toujours dans la joie, je jouais continuellement en sa présence. Je jouais dans l'univers".

 

Oui, ô Mère, Dieu, l'Immense, le Sublime, le Vierge, l'Incréé, était lourd de toi et il te portait comme son très doux fardeau, se réjouissant de te sentir t'agiter en Lui, en Lui donnant les sourires dont il a fait la Création !

Toi qu'il a douloureusement enfantée pour te donner au Monde, âme très suave, née de Celui qui est Vierge pour être la "Vierge", Perfection de la Création, Lumière du Paradis, Conseil de Dieu, telle qu'en te regardant il put pardonner la Faute, car toi seule et par toi seule, tu sais aimer comme toute l'Humanité rassemblée ne sait pas aimer.

En toi est le Pardon de Dieu ! En toi le Remède de Dieu, toi, caresse de l'Éternel sur la blessure que l'homme a faite à Dieu ! En toi, le Salut du monde, Mère de l'Amour Incarné et du Rédempteur qui a été accordé !

L'âme de ma Mère ! Fondu dans l'Amour avec le Père, je te regardais en mon intérieur, ô âme de ma Mère !... Et ta splendeur, ta prière, la pensée que tu me porterais, me consolait pour toujours de mon destin douloureux et des expériences inhumaines de ce qu'est le monde corrompu pour le Dieu absolument parfait.

Merci, ô Mère ! Je suis venu déjà saturé de tes consolations. Je suis descendu en te sentant toi seule, ton parfum, ton chant, ton amour... Joie, ma joie !

Mais écoutez, vous qui maintenant savez qu'est unique la Femme en laquelle il n'y a pas de tache, unique la Créature qui n'a pas coûté de blessure au Rédempteur, écoutez la seconde transfiguration de Marie, l'Élue de Dieu…

 

Extrait des Révélations de Jésus à Maria Valtorta (tome 1, chapitre 6 de L’Evangile tel qu’il m’a été révélé… 

"La Sans Tache" ne fut jamais privée du souvenir de Dieu".

Jésus dit :

"La Sagesse, après les avoir éclairés par les songes de la nuit, descendit, Elle-même, "émanation de la puissance de Dieu et de la gloire du Tout-Puissant ", et se fit parole pour la stérile. Celui qui voyait désormais très proche le temps de la rédemption - Moi, le Christ, petit-fils d'Anne - opéra des miracles sur les stériles et les malades, les possédés, les affligées, sur toutes les misères de la terre.

Mais cependant, dans la joie d'avoir une Mère, voici que je murmure une parole cachée dans l'ombre du Temple qui renfermait les espérances d'Israël, du Temple qui était désormais à la limite de son existence, puisque le nouveau Temple, le vrai qui ne contient plus les espérances d'un peuple mais la certitude du Paradis pour la population de toute la terre, à travers la succession des siècles jusqu'à la fin du monde, est sur le point d'être sur la terre.

Cette Parole opère le miracle de rendre fécond le sein stérile. Elle me donne une Mère qui n'eut pas seulement une parfaite nature, comme ce devrait être puisqu'elle naissait de deux saints; Elle n'aurait pas seulement une âme bonne comme beaucoup d'autres, un développement continu de cette bonté par les excellentes dispositions de sa volonté, pas seulement un corps immaculé, mais, seule entre toutes les créatures, Elle eut l'esprit immaculé.

 

Tu as vu la génération continuelle des âmes par Dieu. Maintenant pense quelle devait être la beauté de cette âme qui était objet des prédilections du Père avant que le temps existât, de cette âme qui faisait les délices de la Sainte Trinité, la Trinité qui brûlait de l'orner de ses dons pour s'en faire don à Elle-même.

O Toute Sainte que Dieu créa pour Lui-même et après pour le salut des hommes ! Devant porter le Sauveur, tu fus l'origine du salut. Paradis vivant, par ton sourire tu as commencé de sanctifier la terre.

 

L'âme créée pour être celle de la Mère de Dieu !

Quand, d'un plus vivant tressaillement du Triple Amour, jaillit cette étincelle vitale, les anges en éprouvèrent une joie extraordinaire, puisque le Paradis n'avait jamais vu une lumière aussi vive.

Comme un pétale d'une rose célestiale, un pétale immatériel et précieux qui semble gemme et flamme, qui était le souffle de Dieu qui descendait pour animer une chair bien autrement que pour les autres, qui descendait si puissante en son incandescence que la Faute ne put l'atteindre, elle traversa les espaces et alla s'enfermer en un sein sanctifié.

La terre possédait, elle ne le savait pas encore, sa Fleur. La vraie, la Fleur unique dont l’épanouissement est éternel : lys et rose, violette et jasmin, hélianthe, et cyclamen fondus ensemble, et avec eux toutes les fleurs de la terre, fondues en une seule Fleur, Marie, en qui s'unissent toutes les vertus et toutes les grâces. En avril, la terre de Palestine paraissait un immense jardin où parfums et couleurs étaient au cœur des hommes un don délicieux. Mais elle était encore ignorée, la Rose la plus belle. Déjà elle fleurissait pour Dieu dans le secret du sein maternel, car ma Mère aima dès le premier instant de sa conception.C'est seulement le moment où la vigne donne son sang pour en faire du vin, quand le moût sucré et fort emplit l'air et les narines qu'Elle avait souri, d'abord à Dieu puis au monde, disant en cet ineffable sourire : "La voilà ! La vigne qui donnera la Grappe destinée à être foulée au pressoir pour devenir à votre mal une Médecine éternelle, voilà, Elle est au milieu de vous".

 

J'ai dit : "Marie aima dès le premier instant de sa conception".Qu'est-ce qui donne à l'esprit lumière et connaissance ? La Grâce. Qu'est-ce qui les fait disparaître ? Le péché d'origine et le péché mortel.

Marie, La Sans-Tache, ne fut jamais privée du souvenir de Dieu, de son voisinage, de son amour, de sa lumière, de sa sagesse.

Elle put donc comprendre et aimer quand elle n'était encore qu'une chair qui se formait autour d'une âme immaculée qui continuait d'aimer.

 

Plus tard je te ferai contempler en esprit les abîmes de la virginité en Marie. Tu en éprouveras un vertige céleste, comme quand je t'ai fait considérer notre éternité.

Déjà considère comment le fait de porter en son sein une créature exempte de la Tache qui prive de Dieu, puisse donner à la mère qui l'a seulement conçue naturellement, humainement, une intelligence supérieure et en fait un prophète. Le prophète de sa fille qu'elle déclare : "Fille de Dieu".

 

Et pense quel aurait été l'état des premiers parents innocents, s'il leur était né des fils innocents selon la volonté de Dieu.

Voilà, ô hommes qui dites viser au "surhomme" et qui, avec vos vices vous vous dirigez vers le "super démon", il y avait là le moyen d'arriver au "surhomme".

Savoir échapper à l'influence néfaste de Satan pour laisser à Dieu l'organisation de la vie, du savoir, du bien, en ne désirant rien de plus - et c'était un peu moins que l'infini - que ce que Dieu vous avait donné, pour pouvoir engendrer, en une continuelle évolution vers la perfection, des fils qui auraient été hommes en leur corps et fils de l'Intelligence en leur esprit, c'est-à-dire triomphants, c'est-à-dire puissants, c'est-à-dire géants face à Satan, qui aurait été cloué par terre tant de milliers de siècles avant l'heure où il le sera, et avec lui tout le mal qui est en lui."

 

Extrait des Révélations de Jésus à Maria Valtorta (tome 1, chapitre 17 de L’Evangile tel qu’il m’a été révélé…

"Elle revoyait tout ce que son esprit avait vu en Dieu".

Jésus dit :

"Marie se rappelait de Dieu. Elle rêvait Dieu. Elle croyait rêver. Elle ne faisait que revoir tout ce que son esprit avait vu dans la splendeur du Ciel de Dieu, à l'instant où elle avait été créée pour être unie à la chair conçue sur la terre.

Elle partageait avec Dieu, bien que d'une manière très inférieure, comme la justice l'exigeait, une des propriétés de Dieu : celle de se souvenir, de voir et de prévoir par l'attribut d'une intelligence puissante et parfaite parce qu'elle n'était pas blessée par la Faute.

L'homme est créé à l'image et à la ressemblance de Dieu. Une des ressemblances réside dans la possibilité pour l'esprit de se souvenir, de voir et de prévoir. Ceci explique la possibilité de lire dans le futur.

Cette faculté s'exerce de par le vouloir de Dieu, très souvent d'une manière directe, d'autres fois par un souvenir qui se lève comme le soleil sur une matinée, éclairant un point précis de l'horizon des siècles, déjà observé au sein de Dieu. Ce sont des mystères qui sont trop élevés pour que vous puissiez les comprendre pleinement.

Mais réfléchissez. Cette Intelligence Suprême, cette Pensée qui connaît tout, cette Vue qui voit tout, qui vous a créés d'un acte de sa volonté, et d'un souffle de son amour infini, en vous faisant ses fils par votre origine, ses fils aussi par votre destinée, peut-Elle vous donner une chose qui soit différente de Lui ?

Il vous la donne en partie infinitésimale, parce que la créature ne saurait contenir le Créateur. Mais cette participation est complète et parfaite en son infinie petitesse.

 

Quel trésor d'intelligence Dieu n'avait-Il pas donné à l'homme, à Adam ! La faute l'a amoindri, mais mon Sacrifice le rétablit et ouvre les splendeurs de l'Intelligence, ses fleuves, sa science. Oh ! Sublimité de l'esprit humain uni par la Grâce à Dieu, partageant avec Lui sa capacité de connaissance !... De l'esprit humain uni par la Grâce à Dieu.

Il n'existe pas d'autre mode de connaissance. Qu'ils le rappellent ceux qui recherchent curieusement des secrets qui dépassent les capacités humaines.

Toute connaissance de ce genre qui ne vient pas d'une âme en état de grâce - et elle n'est pas en grâce une âme qui s'oppose à la Loi de Dieu dont les ordres sont bien clairs - ne peut venir que de Satan.

Il est difficile qu'elle corresponde à la vérité dans la mesure où elle se réfère aux arguments humains et n'y correspondent jamais dans la mesure où elle se réfère au supra humain, parce que le Démon est le père du mensonge et il entraîne avec lui sur le sentier du mensonge.


Il n'y a aucune autre méthode pour connaître le vrai, que celle qui vient de Dieu. Il nous parle et dit ou rappelle à notre mémoire, comme un père rappelle à son fils un souvenir qui a trait à la maison paternelle et nous dit : "Te rappelles-tu quand avec moi tu as fait telle chose, tu as vu ceci, entendu cela ? Te rappelles-tu quand tu as reçu mon baiser à ton départ ? Te rappelles-tu quand tu as vu pour la première fois le soleil éclatant de mon visage sur ton âme vierge sitôt créée et encore pure, parce qu'à peine sortie de Moi, de la souillure qui t'a ensuite amoindri ? Te souviens-tu quand tu as compris dans un battement d'amour de ton cœur, ce que c'est que l'Amour ? Quel est le mystère de notre Être et Procéder ?"

Et là, où la capacité limitée de l'homme en état de grâce ne peut parvenir, voilà l'Esprit de Science qui parle et instruit.

 

Mais pour posséder l'Esprit, il faut la Grâce. Mais, pour posséder la Vérité et la Science, il faut la Grâce. Pour avoir avec soi le Père, il faut la Grâce. C'est la Tente où les Trois Personnes établissent leur demeure, le Propitiatoire sur lequel se pose l'Éternel et parle, non pas de l'intérieur d'une nuée, mais en dévoilant sa Face à son fils fidèle.

Les saints se ressouviennent de Dieu, des paroles entendues dans la Pensée Créatrice, et que la Bonté fait ressusciter en leurs cœurs, pour les élever comme des aigles, dans la contemplation du Vrai, dans la connaissance du Temps.

Marie était la Pleine de Grâce. Toute la Grâce Une et Trine était en Elle. Toute la Grâce Une et Trine la préparait comme Épouse aux Noces, comme Lit Nuptial pour sa Descendance, comme Divine pour sa Maternité et à sa mission.

C'est Elle qui ferme le cycle des Prophétesses de l'Ancien Testament, et ouvre celui des "porte-parole de Dieu" dans le Nouveau Testament.


Arche véritable de la Parole de Dieu, en regardant en son sein, éternellement inviolé, Elle découvrait, tracées par le Doigt de Dieu sur son cœur immaculé, les paroles de la Science éternelle et se souvenait, comme tous les saints, de les avoir entendues lorsqu'Elle avait été engendrée avec son esprit immortel par Dieu, Père Créateur de tout ce qui a la vie. Et si Elle ne se rappelait pas tout de sa future mission, c'était pour cette raison qu'en toute perfection humaine Dieu laisse des lacunes, dues à une divine prudence qui est bonté pour sa créature en lui fournissant des occasions de mérites. Seconde Ève, Marie a dû conquérir sa part de mérite pour être la Mère du Christ par sa fidèle, bonne volonté, que Dieu a voulue même de la part de son Christ pour en faire un Rédempteur.

L'esprit de Marie était au Ciel. Son état moral et sa chair sur la terre, et il lui fallait fouler aux pieds la terre et la chair pour rejoindre l'esprit et l'unir à l'Esprit dans un embrassement fécond."

 

EN UNION DE CŒUR, D’AMOUR FRATERNEL ET DE PRIERES.

                                 

                               PIERRE

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Date de dernière mise à jour : 02/07/2021

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