72. Jésus nous dit : Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent…2ème Partie.

LA PAIX DU SEIGNEUR SOIT AVEC VOUS, VOTRE FAMILLE ET VOS PROCHES.

AIMEZ VOS ENNEMIS et faites du bien à ceux qui vous haïssent…2ème Partie.

 

DEUXIEME ET DERNIERE PARTIE. 

Pour confirmer la Puissance de La Croix face à la Haine qui se déchaîne devant L’Amour, j’aimerais vous faire part d’une vie de Saints, celle de Saint Cyprien et Sainte Justine, où l’on voit que Satan ne peut rien faire contre ceux qui se mettent sous la protection de La Croix de Jésus.

SAINT CYPRIEN et SAINTE JUSTINE (Martyrs en 314)

Les parents de Cyprien, très superstitieux, le vouèrent au démon dès son enfance; ils le firent élever dans le paganisme; il se livra à l'astrologie judiciaire et à la magie. Avec le secours de ses connaissances, il s'abandonna à toutes sortes de crimes et se déclara ennemi acharné de la religion chrétienne.

Il y avait à Antioche une jeune vierge nommée Justine, non moins distinguée par ses rares qualités que par sa naissance. Ses parents étaient idolâtres; mais elle avait eu le bonheur de connaître Jésus-Christ, et sa conversion fut bientôt suivie de celle de sa famille.

Un jeune homme nommé Agladius, païen, conçût pour elle une violente passion, et pria Cyprien de l'aider par les secours de son art.

Ce magicien mit tout en oeuvre, sans que rien pût lui réussir. Il consulta le démon, qui lui promit de lui servir d'auxiliaire; mais de nouvelles tentatives ne furent pas plus heureuses.

 

La vierge Justine priait, elle imprimait sur elle le signe du salut, et le démon s'enfuyait confondu.

Cyprien, désespérant du succès, dit au démon: "Eh bien! Te voilà vaincu? Oui, dit l'esprit infernal, j'ai vu un signe, et j'ai été vaincu.

Quel est ce signe? reprit Cyprien.

J'ai vu le signe du Crucifié.

Le Crucifié est donc plus grand que toi? Fuis loin de moi, imposteur! Tu m'as trompé trop longtemps."
Le démon chercha à étouffer Cyprien, mais il le mit en fuite par l'invocation du Dieu de Justine et par le signe de La Croix.

Le jeune Agladius, plein d'admiration au récit que lui fit Cyprien, se convertit lui-même à Jésus-Christ.

Emprisonnés par les persécuteurs après avoir été préservés l'un de l'huile bouillante et l'autre des flammes du bûcher, ils eurent la tête tranchée.

  

N’ayons pas peur aussi de faire nôtre, cette prière dite par Saint François d’Assise, puisqu’elle correspond au Chemin que Jésus nous demande de prendre :

 

                                Prière de Saint François d'Assise

Seigneur, fais de moi un instrument de la paix,

Là où il y a la haine, que je mette l'Amour,

Là où il y a l'offense, que je mette le pardon,

Là où il y a la discorde, que je mette l'union,

Là où il y a l'erreur, que je mette la vérité,

Là où il y a le doute, que je mette la foi,

Là où il y a le désespoir, que je mette l'espérance,

Là où il y a les ténèbres, que je mette la lumière,

Là où il y a la tristesse, que je mette la joie.

 

O Maître, que je ne cherche pas tant

A être consolé...qu'à consoler

A être compris...qu'à comprendre

A être aimé...qu'à aimer.

Car,

C'est en donnant...qu'on reçoit

C'est en s'oubliant...qu'on trouve

C'est en pardonnant...qu'on est pardonné

C'est en mourant...qu'on ressuscite à l'éternelle vie.

 

J’aimerais vous rappeler ce passage du nouveau Testament, écrit par Saint Paul :

2 Corinthiens 4 16-18 :

Nous ne perdons pas courage, et même si en nous l’homme extérieur va vers sa ruine, l’homme intérieur se renouvelle de jour en jour. Car nos épreuves du moment présent sont légères par rapport au poids extraordinaire de Gloire éternelle qu’elles nous préparent. Et notre regard ne s’attache pas à ce qui se voit, mais à ce qui ne se voit pas.

Ce qui se voit est provisoire, mais ce qui ne se voit pas est éternel.

 

Pour terminer, n’agissons pas de manière à ce que Jésus, lorsque nous comparaîtrons devant Lui, lors de notre Jugement particulier, puisse nous dire cette Parabole de L’Evangile :      

Matthieu 11 16-17.

Mais à qui vais-je comparer cette génération ??? Elle ressemble à des gamins, qui, assis sur les places, en interpellent d’autres, en disant :

« Nous avons joué de la flûte, et vous n’avez pas dansé !!! Nous avons entonné un chant funèbre, et vous ne vous êtes pas frappé la poitrine !!! »

 

Jésus a donné toute Sa Vie sur Terre pour nous sauver, en renonçant à Sa Divinité pour prendre La Condition d’Homme, en vivant « au service » de l’Homme au point d’en devenir « son esclave », en acceptant (et même en désirant de tout son être) vivre Sa Passion et Sa Mort (annoncée par les Prophètes dans les écrits de L’Ancien Testament) pour sauver L’Humanité (donc nous-même) d’une mort certaine et éternelle.

Luc 12 49-50

Je suis venu jeter un feu sur la Terre et comme je voudrais que déjà, il fût allumé !!! Je dois être baptisé d’un Baptême, et qu’elle n’est pas mon angoisse jusqu’à ce qu’il soit consommé !!!

Par Sa mort horrible, Il ouvre à chacun de nous les portes de Son Royaume…encore faut-il que nous choisissions de prendre Son Chemin d’Amour, de Miséricorde, de Pardon, d’Humilité, de Vérité et de Lumière…en renonçant volontairement au Chemin sournois et pernicieux que nous propose Satan…pour le plus grand plaisir de nos sens, pour un semblant de confort et de gloire humaine, pour satisfaire notre orgueil de « c’est moi qui sait tout »… mais avec pour conséquence…une mort éternelle, loin de Dieu, dans des Souffrances inhumaines et éternelles !!!

 

Dieu souffre de voir que beaucoup de Ses enfants (nous sommes devenus Ses enfants puisqu’Il nous a crée, nous a ouvert les portes de Son Royaume en faisant de nous Ses Fils et Ses Filles, Héritiers de Son Royaume), malgré Le Sacrifice de Jésus, finissent en Enfer.

Il voudrait faire toujours plus pour essayer de les sauver, pour essayer de les convaincre de prendre Son Chemin.

 

Alors, si nous disons que nous Aimons Dieu…pouvons-nous vivre en cherchant toujours plus de confort, de gloire humaine, d’argent, de compromis, etc… ???

Alors, si nous disons que nous Aimons Dieu…ne désirerions-nous pas nous joindre au Sacrifice de Jésus, nous Unir toujours plus à Ses Souffrances, à Sa Passion et à Sa Mort sur La Croix…L’Amour ne va-t-il pas jusque là !!!


Ne désirerions-nous pas « vivre des Actes de Charité et des Sacrifices » pour La Gloire de Dieu, pour nous Unir à La Rédemption du monde vécue par Jésus (et ainsi Le soulager d’une toute petite partie de Ses Souffrances vécues par Amour pour nous et pour notre Salut), et en réparation pour toutes les blessures que nous lui avons infligé durant notre vie…nous et ceux que nous aimons !!!

Ne désirerions-nous pas Unir les Souffrances de notre corps (lorsqu’elles surviennent à l’occasion de maladies, de blessures, d’handicapes, etc…) à La Passion de Jésus…afin d’aider par L’Acceptation et L’Offrande pleine d’Amour de nos souffrances…ceux qui sont tentés et risquent de succomber aux griffes infernales de Satan…qui n’ont que nous pour les soutenir dans leurs combats…car Jésus nous les a confié (ce sont « Notre Prochain »).

Epître de Saint Paul aux Colossiens 1 24.

« En ce moment, je trouve ma joie dans les souffrances que j’endure pour vous, et je complète ce qui manque aux tribulations du Christ en ma chair pour Son Corps, qui est L’Eglise ».

 

Pourrions-nous dire à l’image de cet homme : « J’ai bien travaillé durant ma vie…maintenant j’ai droit de me reposer, de me détendre, de faire la fête, etc… »…alors que tant de gens souffrent de par le monde…que tant de gens prennent la route de L’Enfer éternel…et que Jésus (comme La Très Sainte Vierge Marie) pleurent devant la perte de toutes ces âmes !!!

Luc 12 18-19.

Que vais-je faire ???...Voici ce que je vais faire : J’abattrai mes greniers, j’y recueillerai tout mon blé et mes biens, et je dirais à mon âme… « Mon âme, tu as quantité de biens en réserve pour de nombreuses années. Repose-toi, mange, bois, fais la fête… »

 

Ces pleurs de Jésus (comme ceux de La Très Sainte Vierge Marie) ont été la cause des « Larmes de Sang de Jésus » au Gethsémani, le soir du Jeudi Saint (après La Sainte Cène, et avant Son arrestation).

Luc 22 44.

Entré en agonie, Il priait de façon plus instante, et sa sueur devint comme de grosses gouttes de Sang qui tombaient à terre.

 

Révélations de Jésus faites à Sainte Brigitte.

Oh Jésus !!! Miroir de splendeur éternelle, souvenez-vous de la tristesse que vous avez eue, lorsque, contemplant dans La Lumière de votre Divinité la prédestination de ceux qui devaient être sauvés par les mérites de Votre Sainte Passion, vous voyez, en même temps, la multitude des réprouvés qui devaient être damnés par leurs péchés, et vous plaignez amèrement ces malheureux perdus et désespérés…

 

Extraits de ma Réflexion n°32 : Quelques Méditations.

Extrait sur les 7 douleurs de La Très Sainte Vierge Marie.


Extrait des Révélation de Marie à Maria Valtorta du 20 Mai 1944 (dans les Cahiers de 1944).

Marie dit :

La Cinquième épée fut de savoir que l’on Blasphémerait toujours contre ce Sang, qui coule comme autant de ruisseaux de Salut des membres déchirés de Jésus.

Il parlait cependant ce Sang, et il parle. Il crie d’une voix amoureuse, et il appelle. Mais les hommes n’ont pas voulu l’entendre, et pas davantage aujourd’hui.

Ils se pressaient autour du Messie pour Lui demander la guérison de leurs maladies et ils le suppliaient de leur dire une Parole.

Or au moment où Il ne s’est plus servi de son doigt, ni de poussière et de salive, mais Il a donné Sa Vie et Son Sang pour les guérir de leur seule vraie Maladie, la « faute » indélébile, ils l’ont fui plus qu’un lépreux.

 

Ils le fuient aujourd’hui encore (Matthieu 27 25). « Que Son Sang retombe sur nous ! ».

Oh ! Oui, il retombera au dernier jour pour leur demander raison de leur haine et, puisqu’ils n’ont pas voulu L’Aimer, Il maudira.

Alors moi, La Mère, ne devrais-je pas souffrir à la vue du grand nombre de mes enfants qui ont mérités d’être maudits et retranchés pour toujours de La Famille Spirituelle du Ciel, dont je suis La Mère et Mon Jésus Le Premier-Né et Le Frère Aîné ???   

 

Lorsque J’ai reçu Le Corps inanimé de Mon Dieu et Fils(et j’aurais pu vous énumérer Ses plaies une par une), j’ai senti mon sein se déchirer.

Oh ! Certes, Je n’ai pas connu la souffrance de l’enfantement. Mais J’ai connu celle-ci et il n’est aucune douleur d’accouchement qui puisse y être comparée.

Toute ma douleur de croyante, toute ma douleur de mère n’ont plus fait qu’un. Cette unique Souffrance est La Base de Ma Croix comme Le Calvaire l’était pour La Croix de Mon Seigneur.

De là provient Ma Douleur.

 

Je n’ai pas vu Jésus mort dans vos cœurs. Car ce n’est pas Lui qui meurt, ce sont vos cœurs qui meurent à Lui.

J’ai vu la foule de cœurs dans lesquels Il allait être déposé comme une froide dépouille.

 

Pour combien de personnes aura-t-Il ordonné inutilement : « Lève-toi ! », pour ces hommes qui ne veulent pas vivre, qui ne veulent pas se lever.

Le Sacrement de La Vie refusé ou accueilli de manière Sacrilège, même quand vos jours sont comptés.

Ces Judas innombrables qui ne savent pas se convertir honnêtement pour se rendre dignes de recevoir Leur Dieu blessé, alors que La Repentance les guérirait. 

 

Vois, Maria. Tout vaut mieux que d’être les nouveaux Judas Iscariote. C’est pourtant le péché que l’on commet dans la plus grande indifférence.

C’est d’ailleurs loin d’être le fait des grands pécheurs, mais aussi de beaucoup qui paraissent ou se croient fidèles à Mon Fils. Il les appelle « les pharisiens d’aujourd’hui ».

Tu peux les reconnaître à leurs œuvres.

 

Le contact avec Mon Fils ne les rend pas meilleurs. Au contraire, leur vie est la négation de La Charité, et donc de Dieu.

Ce sont des morts, si ce n’est à La Grâce du moins à ses fruits. Ils n’ont aucune vitalité.

Jésus ne peut agir en eux parce qu’Il ne trouve pas en eux de répondant.

 

Ce sont eux qui précèdent d’un cran seulement ceux qui ne sont Chrétiens que de nom. Ils sont des temples désaffectés et profanés par la pourriture de tous les vices, eux chez qui le nom, le seul nom, du Christ se trouve comme le fut Le Corps de Mon Jésus dans Le Sépulcre.

Ils sont eux aussi, sans vie.

 

Et si, à Gethsémani, la connaissance de tous ceux pour qui son Sacrifice allait être inutile constitua Le Martyre Spirituel de Mon Fils, cette Vision fut ma Torture au moment où j’embrassais Jésus en un ultime adieu.  

 

Elle ne cesse pas, d’ailleurs. Les épées sont toujours plongées dans mon cœur, car l’homme continue à lui infliger Ses Sept Douleurs.

Tant que le nombre des sauvés ne sera pas complet de même que La Gloire de Dieu en Ses bienheureux, je souffrirais de ma double Douleur de Mère qui voit son Fils premier-né offensé, et de Mère qui voit un trop grand nombre de Ses enfants préférer l’exil éternel à La Maison du Père.

 

Lorsque tu pries sous le titre de Notre-Dame des Douleurs, pense à mes paroles. Dans tes propres souffrances, abolis tout égoïsme pour m’imiter.

Pour ma part, j’ai élargi mes Douleurs de Mère de Jésus à tous ceux qui sont nés. Je suis La Nouvelle Eve.

Toi, sers-toi de tes souffrances en faveur de tes frères. Amène-les à Dieu. A moi.

 

Alors, pouvons-nous, sérieusement, penser à « faire la fête »…alors que Notre Dieu souffre…alors que tant de gens courent à leur perte ???

« Nous avons joué de la flûte, et vous n’avez pas dansé !!! Nous avons entonné un chant funèbre, et vous ne vous êtes pas frappé la poitrine !!! »


Même si nous sommes fatigués, si nous avons vécus toute notre vie en essayant de faire « le bien » autour de nous…si nous avons vécus en essayant de faire des choses pour Dieu… même si nous n’avons pas eu la force de vivre « en Dieu », dans une Union perpétuelle et comblée d’un Amour Fou…pour Dieu…et par Lui, pour notre Prochain…le temps du repos sera lorsque nous serons dans Son Royaume…pour le moment, nous sommes dans le temps du combat…où les forces du mal se déchaînent contre nous et contre tous ceux que nous Aimons…alors sommes-nous prêts à nous battre jusqu’à notre dernier souffle…ou capitulons-nous face à Satan…qui n’attend que cela !!!

 

Luc 17 7-10.

Qui d’entre vous, s’il a un serviteur qui laboure ou garde les bêtes, lui dira à son retour des champs : « Vite, viens te mettre à table » ???

Ne lui dira-t-il pas au contraire : « Prépare-moi de quoi dîner, ceins-toi pour me servir, jusqu’à ce que j’ai mangé et bu. Après quoi, tu mangeras et boiras à ton tour » ???

Sait-il gré à ce serviteur d’avoir fait ce qui lui a été prescrit ???

Ainsi de vous. Lorsque vous aurez fait tout ce qui vous a été prescrit, dites : « Nous sommes des serviteurs inutiles, nous avons fait ce que nous devions faire ».

 

Mais cela ne veut pas dire que Dieu ne nous Aime pas…et qu’Il ne nous le rendra pas au Centuple…dans Son Royaume Eternel…et en attendant, Il nous donne Sa Paix pour nous aider dans « notre combat »…mais aussi « La Nourriture quotidienne » essentielle à notre âme : L’Eucharistie.

Epître de Saint Paul aux Colossiens 1 24.

« En ce moment, je trouve ma joie dans les souffrances que j’endure pour vous, et je complète ce qui manque aux tribulations du Christ en ma chair pour Son Corps, qui est L’Eglise ». 

 

Extrait de ma Réflexion n°34 : La Vie Eternelle.

Marthe Robin est née le 13 mars 1902 à Chateauneuf de Galaure dans la Drôme. Elle a été marquée de Dieu dès son enfance. Dès sa communion privée ; elle avait dix ans ; Jésus l'a appelée à n'être qu'à Lui. 

En 1925, elle a écrit un acte d'offrande sans réserve à la volonté de Dieu.

C'est par Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus que Marthe, très malade et presque à l'agonie, a su qu'elle avait le choix : d'aller au ciel tout de suite, ou d'accepter une mission d'expiation des péchés, mission de souffrances unies à celles du Christ pour un renouveau dans l'Église, un renouveau chrétien de la France.

Le Père Finet son « Père » spirituel, commente :

« Il ne manque rien, à la Passion du Christ dans l'ordre du mérite, et nul ne peut rien ajouter en ce domaine ... Mais dans l'ordre de l'application de ses mérites, les membres de Son Corps mystique sont appelés à laisser faire en eux ce qu'Il a fait, le premier, Lui, la Tête.

 

Marthe souffre dans son corps et dans son âme pour ceux qui n'ouvrent pas leur cœur et refusent plus ou moins d'aimer, et donc de souffrir en Jésus.

Aussi obtient-elle des approfondissements de vie, des conversions. C'est évidemment un mystère ... Mais vous connaissez le mot de Claudel : “Puissante est la souffrance, quand elle est aussi volontaire que le péché”.

Marthe souffre pour l'amour de ceux qui sont sans amour. Depuis 1928, elle est paralysée, ses deux jambes repliées sous elle.


Depuis à peu près la même époque, elle ne prend plus aucune nourriture, aucun liquide. Depuis le début octobre 1930, Marthe a répondu “oui” à Jésus qui lui demandait : “Veux-tu être comme moi ?”

Aux alentours de la fête de Sainte Thérèse le 3 octobre, le Christ lui est apparu crucifié.

Et des flèches de feu partant du cœur de Jésus reproduisirent en Marthe les douleurs et des marques de la Crucifixion. Depuis, Marthe ne dort plus, ni jour ni nuit.

Une fois par semaine, car elle entre en extase dès qu'elle a communié. Mais, comme elle ne peut plus avaler, c'est l'hostie qui, d'elle-même, quitte les mains du prêtre et est reçue par Marthe sans aucun mouvement de déglutition. »

Pour la fête de la Présentation, le 2 février 1929, les deux bras de Marthe se paralysèrent à leur tour et l’on saura par Monsieur le Curé que Marthe avait offert ses mains à Dieu.


À la fin du mois de septembre de la même année, Jésus lui demanda : « Veux-tu être comme moi ? »

À sa réponse positive, Celui‑ci lui apparut le 2 octobre suivant, Lui-même en Croix. Miraculeusement, Jésus lui a étendu ses deux bras, allongé ses deux jambes ; un dard de feu jailli du Cœur de Jésus et, se divisant en deux, la frappa sur ses deux mains. Un autre dard de feu se divisa en deux et la frappa sur ses deux pieds. Un troisième, sans se diviser, la frappa sur le côté gauche, faisant une plaie de six centimètres de longueur et assez profonde si bien que des pieds, des mains et du côté, le sang se mit à couler.

Ce n'est pas tout. Jésus lui enfonça profondément dans sa tête sa couronne d'épines, si bien qu'elle sentit même les épines contre le globe de ses yeux. De la tête, le sang s'est mis à couler et dès ce moment-là, toutes les nuits et quelquefois le jour, Marthe versait du sang par ses yeux.

Le vendredi suivant de la même semaine, Marthe commença à vivre la Passion du Seigneur. En outre, Jésus l'ayant placée sur sa Croix brûlante, lui dit : « Je t'appellerai ma petite crucifiée d'amour. »

Quelque temps après, de nouvelles souffrances l'attendaient. Jésus lui apparut et lui dit : « C'est toi que j'ai choisie pour vivre ma Passion le plus pleinement après ma Mère. En outre, personne après toi ne la vivra aussi totalement et pour que tu souffres jour et nuit, tu ne dormiras pas, jamais plus. »

À ce niveau du récit, le Père Finet rappela que Marthe communiait une fois par semaine, mais que la douleur l’empêchait de le faire plus souvent les autres jours. Et il ajouta encore, confirmant cette capacité de souffrir toujours davantage par amour :

« En 1940, en pleine guerre, Marthe offrit ses yeux pour le salut du monde et le Seigneur accepta. Ne pouvant pas écrire elle-même, elle dictait des prières ; entre autres à deux de ses amies. Jusqu'en 1942 elle fit ainsi, mais à ce moment-là, elle n'exprimait plus ses prières tout haut mais elle les prononçait tout bas. »

 

                                    Prière du matin

Seigneur, dans le silence de ce jour naissant, je viens te demander la paix, la sagesse, la force.

Je veux regarder aujourd'hui le monde avec des yeux tout remplis d'amour.

Etre patient, compréhensif, doux et sage, voir au-delà des apparences, tes enfants comme tu les vois Toi-même, et ainsi ne voir que le bien en chacun.

Ferme mes oreilles à toute calomnie, garde ma langue de toute malveillance, que seules les pensées qui bénissent demeurent en mon esprit.

Que je sois si bienveillant et si joyeux que tous ceux qui m'approchent sentent Ta présence.

Revêts-moi de ta beauté, Seigneur, et qu'au long de ce jour, je te révèle.

 

EN UNION DE CŒUR, D’AMOUR FRATERNEL ET DE PRIERES.

 

                                     PIERRE

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Date de dernière mise à jour : 02/07/2021

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