LA COMMUNION DES SAINTS…4ème Partie.

Ceux qui nous ont précédés nous sont aussi unis par ce lien invisible en Christ qui nous unis les uns aux autres comme faisant parti du même corps…et comme ils ne peuvent plus obtenir de mérites (parce qu’ils ne peuvent plus pécher, qu’ils ne peuvent plus choisir de faire le bien ou de faire le mal), s’ils sont au Purgatoire, ils ont besoin de nous, sur Terre, qui les avons aimés lorsqu’ils vivaient au milieu de nous, pour alléger leurs souffrances et diminuer leur durée.

Ce que j’ai dit plus haut concernant cette Communion des Saints qui fait que nos actes, nos pensées, nos paroles ont une répercussion en nous et sur notre Prochain, celui qui nous est cher comme celui avec qui nous sommes unis par ce lien invisible qu’est L’Eglise, Corps du Christ, Corps dont nous faisons partis…concerne aussi ceux qui nous ont précédés, qui font parti aussi du même Corps. 

Extrait de ma Réflexion n°1 : Qui est Jésus ?

Question : Maria, pourquoi ne peut-on plus gagner de mérites au Purgatoire, alors qu’on le peut sur terre ?

Parce qu’au moment de la mort, les mérites sont terminés. Tant qu’on est vivant sur la terre, on peut réparer le mal qu’on a fait. Les âmes du Purgatoire nous envient cette possibilité. Même les Anges sont « jaloux » de nous, car nous avons la possibilité de grandir tant que nous sommes encore sur la terre.

Question : Maria, pouvez-vous nous dire quels sont les moyens les plus efficaces pour délivrer des âmes du Purgatoire ?

C’est la messe. Parce que c’est Le Christ qui s’offre par Amour pour nous. C’est l’offrande du Christ Lui-même à Dieu, La plus belle des Offrandes. Le prêtre est le représentant de Dieu, mais c’est Dieu Lui-même qui s’offre et se sacrifie pour nous. L’efficacité de la messe pour les défunts est d’autant plus grande que ceux-ci ont eu de l’estime pour la messe de leur vivant, qu’ils ont prié de tout leur cœur et qu’ils y ont été aussi en semaine selon leur temps disponible. Ceux-là tirent grand profit des messes célébrées pour eux. Là aussi, on récoltera ce que l’on a semé.

Les Âmes du Purgatoire voient très bien, le jour de leurs funérailles, si l’on prie vraiment pour elles, ou si l’on fait simplement acte de présence. Elles disent que les larmes ne servent à rien, seule la prière peut les aider. Elles se plaignent de ce que les gens vont à leur enterrement sans dire une seule prière pour elles.

C’est aussi l’offrande (avec amour et compassion) de notre souffrance volontaire, comme la pénitence, le jeûne, les privations, et aussi, l’offrande (avec amour et compassion) de notre souffrance involontaire comme la maladie, le deuil, …..

 

Extrait de ma Réflexion n° 13 : Exigence de L’Amour.

Ayons toujours à l’esprit cette parole de Jésus (dans Maria Valtorta) : « Pensez, au Purgatoire, le temps est multiplié par mille »… et je pense que pour l’intensité des souffrances endurées, il en est de même.

Si nous les aimons vraiment, nous commenceront à prier pour eux, dés l’instant où nous savons qu’ils sont morts.

 

C’est par notre vie en Dieu, par nos actes de Charité, par notre Amour, notre Miséricorde, notre Compassion, notre Pureté, notre Humilité, notre obéissance et bien-sûr nos sacrifices et nos souffrances offerts à Dieu pour Sa Gloire, pour la Rédemption du monde et en réparation pour tous nos péchés et le mal que nous avons fait que nous aiderons à s’élever vers Dieu, à soigner leurs blessures, à guérir, nous-même comme tous ceux qui nous sont unis par ce lien invisible en Christ…et les âmes de ceux qui nous ont précédés et qui sont au Purgatoire en font parti…ce sont même les âmes qui souffrent le plus, d’autant qu’ils ont eu, un court instant au moment de leur mort, une vision de Dieu plus ou moins voilée en fonction de ce qu’ils pouvaient supporter…leur souffrance provenant du fait que par leurs fautes, ils ne sont pas assez purifiés pour bénéficier de la Vision de Dieu et ne peuvent Le voir tant que Le Feu Purificateur n’aura pas complètement détruit toutes les saletés et cochonneries restant en eux jusqu’à ce qu’il ne reste plus la moindre impureté.

Ce n’est que nous, par nos propres mérites sur Terre qui pouvons diminuer leurs souffrances et le délai de leur attente…et en retour, ils nous remercierons infiniment plus que le bien que nous leur auront fait en se faisant nos meilleurs avocats auprès de Dieu pendant notre vie sur Terre, et à notre mort, au moment de notre propre Jugement particulier.

Il est certain que si nous vivons loin de Dieu et dans le péché…nous ne pourrons rien faire pour eux…et ils ne feront rien pour nous, ni sur cette Terre, ni au moment de notre mort lors de notre Jugement particulier.

Nous pensons et prions pour eux, ils penseront et prieront pour nous, nous les oublions à leurs souffrances, ils nous oublieront lors de nos épreuves.    

Pensons bien lorsque nous choisissons de céder aux tentations qui nous surviennent ou au contraire lorsque nous choisissons de les rejeter immédiatement par Amour pour Dieu et pour le Prochain que Dieu nous confie (celui qui est tout proche et qui nous est très cher, comme celui qui frappe à notre porte, comme celui qui est dans notre cœur parce que Jésus nous unis ensemble dans Son Corps qui est L’Eglise)…à toutes les conséquences de chacun de nos actes, au bien que nous faisons en nous et autour de nous si nous vivons en Dieu et avec Dieu ou au contraire au mal que nous faisons, si nous vivons selon les désirs et envies de notre chair…et pensons au moment de notre propre Jugement particulier au moment de notre mort (qui peut survenir à tout moment, immédiatement, dans peu de temps ou dans de nombreuses années)…pensons à ce moment où nous verrons les conséquences du bien que nous aurons fait en vivant en Dieu et pour Dieu (ou plutôt les conséquences du bien que Dieu aura fait en nous et dans notre Prochain grâce à nos mérites, à notre Amour, à nos souffrances, à nos prières et à nos sacrifices)…ou au contraire, nous verrons les conséquences du mal que nous avons fait, par les moments où nous avons satisfaits les désirs de notre chair, où nous avons entraînés notre Prochain (celui que Dieu nous confiait, celui avec qui nous sommes reliés par un lien invisible) vers le bas et la pourriture de la corruption au lieu de l’élever vers le haut, vers Le Ciel…lorsque nous verrons les blessures que nous avons infligé à notre âme et à celle de notre Prochain au lieu de le soutenir, de l’encourager, de le soigner et de guérir ses blessures avec l’aide que Dieu avait mis en nous, Son Amour !!!

Le Purgatoire nous attend alors, mais nous ne pourrons, à notre tour, plus obtenir de mérites …et nous ne pourrons alors compter que sur les mérites de ceux qui sont sur Terre…mais, eux aussi, prieront-ils pour nous, nous qui n’auront pas su prier pour ceux qui nous avaient précédés !!!

C’est la Communion des Saints qui fait que nos Souffrances, nos actes de Charité, notre Amour, notre Miséricorde, notre Compassion, nos Prières, nos Souffrances offertes sont les seuls aides pour diminuer non seulement les souffrances, mais aussi la durée de l’attente de ceux qui sont au Purgatoire…si nous le faisons pour eux (et par Amour pour Dieu qui Aime chacun de Ses enfants qui souffre au Purgatoire et qui voudrait se servir de nos mérites pour diminuer leur souffrance et la durée de leur attente), alors non seulement ils nous le rendrons au centuple (et même bien plus encore), Jésus nous le rendra aussi au centuple (et même bien plus encore)…mais par notre témoignage d’Amour, ceux qui sont encore sur Terre au moment de notre mort offrirons à leur tour, leurs Amour, leur Prières, leurs Souffrances, leurs Sacrifices pour nous…

Jésus s’est fait notre Rédempteur, mais voulant se servir des hommes de bonne volonté (comme je l’ai souvent montré), Il a permis qu’existe La Communion des Saints entre les différents membres de Son Eglise, passée, présente et future.

C’est ainsi que l’on retrouve dans les Révélations à Maria Valtorta, un passage qui a lieu durant la troisième année de la vie publique de Jésus, lors d’une rencontre entre Lazare (qui n’est pas encore mort, mais qui a ses jambes bien malades) et Jésus (en présence des sœurs de Lazare, Marthe et Marie-Magdeleine ainsi que de Marie, la maman de Judas Iscariote, et Pierre…

 

Extrait des Révélations faites à Maria Valtorta (Evangile tel qu’il m’a été révélé, tome 5, chapitre 66).
Le samedi des Azymes.

Lazare dit à Jésus :

"Alors tu viendras à temps aussi pour moi, n'est-ce pas ? Pour me donner la paix..." dit Lazare en caressant la main de Jésus.

"Mais n'es-tu pas un peu mieux, mon frère ?" demande Marthe. "Depuis hier tu me semblés plus soulagé..."

"Oui, et je m'en étonne moi-même. Peut-être Jésus..."

"Non, mon ami. C'est que j'ai versé en toi ma paix. Ton âme en est saturée et cela assoupit la souffrance des membres. C'est un décret de Dieu que tu souffres."

"Et que je meure. Dis-le aussi. Eh bien... que soit faite sa volonté, comme tu l'enseignes. Désormais je ne demanderai plus la guérison, ni de soulagement.

J'ai tant eu de Dieu (et il regarde involontairement Marie, sa sœur) qu'il est juste que je donne ma soumission en échange de pareil bien..."

"Fais davantage, mon ami. C'est déjà beaucoup de se résigner et de supporter la douleur. Mais, toi, donne-lui une valeur plus grande."

"Laquelle, mon Seigneur ?"

"Offre-la pour la rédemption des hommes."

"Je suis un pauvre homme, moi aussi, Maître. Je ne puis aspirer à être un rédempteur."

"Tu le dis, mais tu es dans l'erreur. Dieu s'est fait Homme pour aider les hommes. Mais les hommes peuvent aider Dieu.

Les œuvres des justes seront unies aux miennes à l'heure de la Rédemption. Des justes qui sont morts depuis des siècles, de ceux qui vivent maintenant ou qui vivront dans l'avenir. Toi, unis-leur les tiennes dès maintenant.

C'est si beau de s'unir à la Bonté divine, d'y ajouter ce que nous pouvons donner de notre bonté limitée, et de dire : "Moi aussi, ô Père, je coopère au bien de mes frères".

Il ne peut pas y avoir d'amour plus grand pour le Seigneur et pour le prochain que de savoir souffrir et mourir pour donner gloire au Seigneur et salut éternel à nos frères.

Se sauver soi-même ? C'est peu. C'est un "minimum" de sainteté. Il est beau de sauver, de se donner pour sauver, de pousser l'amour jusqu'à se rendre un brasier d'immolation pour sauver. Alors l'amour est parfait. Et très grande sera la sainteté de celui qui est généreux."

"Comme c'est beau, tout cela, n'est-ce pas, mes sœurs ?" dit Lazare avec un sourire de rêve sur son fin visage.

Marthe, émue, approuve d'un signe de tête.

Marie, qui est assise sur un coussin aux pieds de Jésus, dans sa pose habituelle d'humble et ardente adoratrice, dit : "Peut-être que c'est moi qui coûte ces souffrances à mon frère ? Dis-le-moi, Seigneur, pour que mon angoisse soit complète !..."

Lazare s'écrie : "Non, Marie, non. Moi... je devais mourir de cela. Ne te transperce pas le cœur."

Mais Jésus, sincère jusqu'au bout, dit :

"Certainement que oui ! Moi, j'ai entendu ton bon frère dans ses prières, dans ses palpitations. Mais cela ne doit pas te donner une angoisse qui t'alourdisse, mais au contraire le désir de devenir parfaite à cause de ce que tu as coûté. Et réjouis-toi ! Réjouis-toi car, pour t'avoir, Lazare t'a arrachée au démon..."

"Non pas moi ! Toi, Maître."

"...pour t'avoir arrachée au démon, il a mérité de Dieu une future récompense grâce à laquelle parleront de lui les nations et les anges (la mort et la Résurrection de Lazare, voir ma Réflexion n°29 : Le Signe de Jonas). Et comme pour Lazare, ils parleront d'autres hommes, et surtout d'autres femmes, qui par leur héroïsme ont arraché sa proie à Satan." (L’une d’elles est la mère de Marc de Josias, le possédé récidiviste. Cf. 5.58).

"Qui est-ce ? Qui est-ce ?" demandent les femmes curieuses et peut-être que toutes espèrent qu'il s'agit d'elles, chacune pour son compte.

Marie, mère de Judas ne parle pas, mais elle regarde, elle regarde le Maître... Jésus aussi la regarde. Il pourrait la garder dans l'illusion. Il ne le fait pas. Il ne la mortifie pas, mais il ne l'illusionne pas. Il répond à toutes : "Vous le saurez au Ciel."

La mère de Judas, qui vit dans une angoisse continuelle, demande : "Et si quelqu'une ne réussit pas malgré son désir ? Quel sera son sort ?"

"Celui que son âme mérite par sa bonté."

"Le Ciel ? Mais, ô Seigneur, une femme, une sœur ou une mère qui... qui ne réussit pas à sauver ceux qu'elle aime et qui les voit damnés, pourrait-elle posséder le Paradis, tout en étant au Paradis ? Ne crois-tu pas qu'elle n'aura jamais de joie puisque... la chair de sa chair, le sang de son sang auront mérité la condamnation éternelle ? Moi, je pense qu'elle ne pourra pas jouir en voyant celui qu'elle aime en proie à une peine atroce..."

"Tu es dans l'erreur, Marie. La vue de Dieu, la possession de Dieu, sont les sources d'une béatitude tellement infinie qu'il ne subsiste pas de peine pour les bienheureux. Actifs et attentifs pour aider ceux qui peuvent encore être sauvés, ils ne souffrent plus pour ceux qui sont séparés de Dieu, et séparés d'eux-mêmes, qui sont en Dieu. La Communion des saints existe pour les saints."

"Mais s'ils aident ceux qui peuvent être encore sauvés, c'est signe que ces derniers ne sont pas encore saints" objecte Pierre.

"Mais ils ont la volonté, au moins passive, de l'être. Ceux qui sont saints en Dieu, aident même dans les besoins matériels pour faire passer ceux qui n'ont qu'une volonté passive à une volonté active. Me comprends-tu ?"

"Oui et non. Voici un exemple. Si moi j'étais au Ciel et si je voyais, supposons, un mouvement fugitif de bonté chez... Eli le pharisien, admettons, que ferais-je ?"

"Tu te servirais de tous les moyens pour accroître ses bons mouvements."

"Et si cela ne servait à rien ? Ensuite ?"

"Ensuite, quand lui serait damné, tu t'en désintéresserais."

"Et si, comme il l'est maintenant, il était tout à fait digne de damnation, mais m'était cher, chose qui ne sera jamais, que devrais-je faire ?"

"Avant tout sache que tu risques de te damner en disant qu'il ne t'est pas cher et qu'il ne le sera jamais. Ensuite sache que si tu étais au Ciel, tout un avec la Charité, tu prierais pour lui, pour son salut, jusqu'au moment de son jugement. Il y aura des esprits sauvés au dernier moment après une vie de prière pour eux."

 

La charité des trépassés est attentive et toute proche. Nous le savons par La Foi, les trépassés ne se désintéressent pas de nous, et ils n'ignorent pas ce qui arrive aux êtres aimés qu'ils ont quittés…alors, ne nous désintéressons pas d’eux qui nous ont précédés, ni, non plus, de ceux qui sont vivants autour de nous (nous compris), ni de ceux qui nous suivrons dans les générations à venir, devenons et soyons des canaux où L’Amour de Dieu peut circuler librement et sans obstacles pour soigner, guérir, pardonner et sauver le plus d’âmes possibles en les arrachant aux griffes de Satan et de ses démons…à l’image de Lazare qui, en offrant avec Amour, Foi et Espérance, les souffrances due à la gangrène envahissant ses jambes, a arraché la célèbre prostituée de Magdala, sa sœur Marie, des griffes de Satan.

La Communion des Saints existe, ne l’oublions pas !!! Pensons-y chaque fois qu’une tentation sournoise survient en nous…afin de la rejeter immédiatement…et offrons avec Amour, Foi et Espérance, toutes nos souffrances, tous nos sacrifices et toutes nos Prières…pour La Gloire de Dieu et La Rédemption du monde (nous compris et les Prochains que Dieu nous confie aussi).    

Première lettre de saint Pierre Apôtre 1,3-9.
Béni soit Dieu, le Père de Jésus Christ notre Seigneur : dans sa grande miséricorde, il nous a fait renaître grâce à la résurrection de Jésus Christ pour une vivante espérance, pour l'héritage qui ne connaîtra ni destruction, ni souillure, ni vieillissement.

Cet héritage vous est réservé dans les cieux, à vous que la puissance de Dieu garde par la foi, en vue du salut qui est prêt à se manifester à la fin des temps.
Vous en tressaillez de joie, même s'il faut que vous soyez attristés, pour un peu de temps encore, par toutes sortes d'épreuves. Elles vérifieront la qualité de votre foi qui est bien plus précieuse que l'or(cet or voué pourtant à disparaître, qu'on vérifie par le feu).

Tout cela doit donner à Dieu louange, gloire et honneur quand se révélera Jésus Christ, lui que vous aimez sans l'avoir vu, en qui vous croyez sans le voir encore. Et vous tressaillez d'une joie inexprimable qui vous transfigure, car vous allez obtenir votre salut qui est l'aboutissement de votre foi.

 

EN UNION DE CŒUR, D’AMOUR FRATERNEL ET DE PRIERES.

                                          PIERRE    

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Date de dernière mise à jour : 02/07/2021

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