Eucharistie du Vendredi 31 Octobre 2014 : Vendredi de la 30ème semaine du Temps Ordinaire.

Eucharistie du Vendredi 31 Octobre 2014 : Vendredi de la 30ème semaine du Temps Ordinaire.

Fête de Saint Wolfgang de Ratisbonne, Évêque (934-994).
Fête de Saint Alphonse Rodriguez, Jésuite (1533-1617).
Fête de Saint Feuillen, Prêtre et Abbé († v. 655).
Fête de Saint Quentin, martyr (IIIe s.).

Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Lettre de saint Paul Apôtre aux Philippiens 1,1-11… Psaume 111(110),1-2.3-4.5-6… Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 14,1-6.
Commentaire de Baudouin de Ford (?-v. 1190), Abbé Cistercien, puis Évêque.
HOMÉLIE DE BAUDOUIN DE FORD SUR LA LETTRE AUX HÉBREUX.
Autre commentaire de Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autres commentaires de l’Abbé Manuel COCIÑA Abella (Madrid, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

Wolfgang germany 2Vendredi 31 Octobre 2014 : Fête de Saint Wolfgang de Ratisbonne, Évêque (934-994).
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Saint Wolfgang de Ratisbonne.

Stalwindow 2 2Vendredi 31 Octobre 2014 : Fête de Saint Alphonse Rodriguez, Jésuite (1533-1617).
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Saint Alphonse Rodriguez.

Saint feuillenVendredi 31 Octobre 2014 : Fête de Saint Feuillen, Prêtre et Abbé († v. 655).
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Saint Feuillen.

Jacopo pontormo 043Vendredi 31 Octobre 2014 : Fête de Saint Quentin, martyr (IIIe s.).
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Saint Quentin, martyr.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Lettre de saint Paul Apôtre aux Philippiens 1,1-11.
Nous, Paul et Timothée, serviteurs du Christ Jésus, nous nous adressons à tous les fidèles du Christ Jésus qui vivent à Philippes, en union avec les responsables et ministres de l'Église.
Que la grâce et la paix soient avec vous de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus Christ.
Je rends toujours grâce à mon Dieu quand je fais mention de vous :
chaque fois que je prie pour vous tous, c'est toujours avec joie, à cause de ce que vous avez fait pour l'Évangile en communion avec moi,
depuis le premier jour jusqu'à maintenant.
Et puisque Dieu a si bien commencé chez vous son travail, je suis persuadé qu'il le continuera jusqu'à son achèvement au jour où viendra le Christ Jésus.
Il est donc juste que j'aie de telles dispositions à votre égard, car je vous porte dans mon cœur, puisque vous communiez tous à la grâce qui m'est faite de justifier et d'affermir l'annonce de l'Évangile jusque dans ma prison.
Oui, Dieu est témoin de mon attachement pour vous tous dans la tendresse du Christ Jésus.
Et, dans ma prière, je demande que votre amour vous fasse progresser de plus en plus dans la connaissance vraie et la parfaite clairvoyance
qui vous feront discerner ce qui est plus important. Ainsi, dans la droiture, vous marcherez sans trébucher vers le jour du Christ ;
et vous aurez en plénitude la justice obtenue grâce à Jésus Christ, pour la gloire et la louange de Dieu.

 

Psaume 111(110),1-2.3-4.5-6.
De tout cœur je rendrai grâce au Seigneur
dans l'assemblée, parmi les justes.
Grandes sont les œuvres du Seigneur ;
tous ceux qui les aiment s'en instruisent.

Noblesse et beauté dans ses actions :
à jamais se maintiendra sa justice.
De ses merveilles il a laissé un mémorial ;
le Seigneur est tendresse et pitié.

Il a donné des vivres à ses fidèles,
gardant toujours mémoire de son alliance.
Il a montré sa force à son peuple,
lui donnant le domaine des nations.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 14,1-6.
Un jour de sabbat, Jésus était entré chez un chef des pharisiens pour y prendre son repas, et on l'observait.
Justement, un homme atteint d'hydropisie était là devant lui.
Jésus s'adressa aux docteurs de la Loi et aux pharisiens pour leur demander : « Est-il permis, oui ou non, de faire une guérison le jour du sabbat ? »
Ils gardèrent le silence. Jésus saisit alors le malade, le guérit et le renvoya.
Puis il leur dit : « Si l'un de vous a son fils ou son bœuf qui tombe dans un puits, ne va-t-il pas l'en retirer aussitôt, le jour même du sabbat ? »
Et ils furent incapables de trouver une réponse.

 

Commentaire du jour.
Baudouin de Ford (?-v. 1190), Abbé Cistercien, puis Évêque.
Le Sacrement de l'autel, 3, 2 ; SC 94 (trad. SC p. 517)

Vers le sabbat en plénitude

Moïse a dit : « Le repos du sabbat sera consacré au Seigneur. » Le Seigneur aime le repos ; il aime se reposer en nous, et qu'ainsi nous nous reposions en Lui.
Mais il y a un repos du temps à venir dont il est écrit : « Désormais, dit l'Esprit, qu'ils se reposent de leurs travaux. »
Et il y a un repos du temps présent, dont le prophète dit : « Cessez de faire le mal. »

On parvient au repos du temps futur par les six œuvres de Miséricorde qui sont énumérées dans l'Évangile à l'endroit où il est dit :
« J'ai eu faim et vous m'avez donné à manger », etc.…
Car « il y a six jours pendant lesquels il faut travailler » ; ensuite vient la nuit, c'est-à-dire la mort, où « nul ne peut travailler ».
Après ces six jours, c'est le sabbat : lorsque toutes les bonnes œuvres sont consommées, c'est le repos des âmes.
(Références bibliques : Ex 31,15; Ap 14,13; Is 1,16; Mt 25,35s; Lc 13,14; Jn 9,4)

 

HOMÉLIE DE BAUDOUIN DE FORD SUR LA LETTRE AUX HÉBREUX

«Vivante est la Parole de Dieu et efficace».

Vivante est la Parole de Dieu, efficace, et plus acérée qu'une épée à deux tranchants. La puissance et la sagesse que renferme la Parole de Dieu se manifestent dans ce passage à ceux qui cherchent Le Christ, Lui-même : Verbe, puissance et Sagesse de Dieu.
Le Verbe, de même éternité que Le Père, et avec Lui dès le principe, s'est révélé aux Apôtres à l'époque fixée par Lui.
Ensuite les Apôtres l'ont annoncé au monde, et la Foi des peuples croyants l'a reçu en toute humilité. Il est donc le Verbe auprès du Père, le Verbe en la bouche des Apôtres, le Verbe en nos cœurs.

Et cette Parole de Dieu est vivante, puisque Le Père lui a donné d'avoir en elle la Vie, comme Le Père a la Vie en Lui-même.
Aussi n'est-elle pas seulement une Parole vivante, mais elle est la Vie. C'est ainsi que Le Christ se présente Lui-même :
Je suis le chemin, la vérité et la vie. Puisqu'il est vivant, puisqu'il est la Vie elle-même, il est également force de Vie :
Comme Le Père ressuscite les morts et donne la Vie, de même Le Fils donne la Vie à qui il veut. Donateur de vie, il l'est assurément quand il appelle un mort et le fait sortir du tombeau en lui disant: Lazare, vient dehors!

Quand on prêche cette Parole, elle donne par cette prédication, à la parole extérieurement audible, la puissance même de sa parole intérieurement perçue.
Dès lors, les morts ressuscitent et ce témoignage fait surgir de nouveaux fils d'Abraham. Elle est donc vivante, cette Parole, vivante dans le cœur du Père, vivante sur les lèvres du prédicateur, et vivante dans les cœurs, remplis de Foi et d'Amour. Et puisque c'est une Parole vivante, nul doute qu'elle ne soit aussi efficace.

Elle agit dans la création du monde, dans son gouvernement et dans sa Rédemption. Où trouver plus grande efficacité? Puissance plus éclatante? Qui dira les merveilles du Seigneur? Qui fera entendre toute sa Gloire?
L'efficacité de la Parole se manifeste dans ses œuvres, elle se manifeste aussi dans la prédication.
Car elle ne revient jamais sans effet, mais elle est source de progrès en toute créature à laquelle elle est envoyée.

La Parole est donc efficace, et plus pénétrante qu'une épée à deux tranchants, quand elle est reçue avec Foi et Amour.
En effet, qu'y a-t-il d'impossible pour celui qui croit? Et qu'y a-t-il de rigoureux pour celui qui aime?
Quand s'élève la voix du Verbe, elle s'enfonce dans le cœur comme des flèches de combat qui déchirent, comme des clous fichés profondément, et elle pénètre si loin qu'elle atteint le fond le plus secret.
Oui, cette Parole pénètre plus loin qu'une épée à deux tranchants, car il n'est pas de puissance ni de force qui puisse porter de coups aussi sensibles, et l'esprit humain ne peut concevoir de pointe aussi subtile et pénétrante.
Toute la sagesse humaine, toute la délicatesse du savoir naturel sont loin d'atteindre son acuité.

 

Autre commentaire du jour.
http://www.homelies.fr/homelie,,4002.html
Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.

« Est-il permis, oui ou non, de faire une guérison le jour du sabbat ? »

Il s’agit d’un repas de confrérie, un midi, le jour du sabbat. Jésus est invité, il est l’invité de marque très certainement.
Dans ce genre de repas, les conversations religieuses vont bon train, sur toutes sortes de sujets.
C’est l’occasion de disputer les questions de la Foi. Mais aujourd’hui l’ambiance n’est pas des plus saines : on « observe » Jésus, on l’épie, on cherche à le faire tomber.
Probablement est-ce lié à sa récente dispute avec le chef de la synagogue, à propos d’une guérison que Jésus a opérée le jour du sabbat…

« Justement », dit Saint Luc, « justement, un homme atteint d'hydropisie était là devant lui ». Voilà une coïncidence.
Mais n’en disons pas plus que l’évangéliste. Cet homme a pu être placé là par les hôtes du Seigneur, dans le but de piéger Jésus, mais peut-être est-il venu subrepticement se placer lui-même devant Jésus, sachant qu’il était invité dans cette maison, espérant que le Maître le prendrait en pitié et le guérirait.

Jésus, évidemment, prend la mesure de la situation. Il se tourne donc vers les convives : « Est-il permis, oui ou non, de faire une guérison le jour du sabbat ? ».
Voilà un bon thème de discussion pour cette docte assemblée. Mais la réponse est convenue.

Le cas a été déjà longuement discuté dans les écoles rabbiniques, et la réponse est oui. Il est défendu de travailler, mais si une vie est en danger, il est clairement permis de la sauver : la Loi est au service de la vie.
C’est d’ailleurs à ce principe que Jésus avait renvoyé le chef de la synagogue : si « délier » est un travail, lui avait-il expliqué, il reste permis de « délier » un animal domestique pour le mener à boire.
Il est donc permis de « délier » un enfant de Dieu, prisonnier de la maladie.

Mais Jésus n’entre pas aujourd’hui dans les subtilités du débat. Sa question est plus fondamentale, elle concerne directement le jour du sabbat, le jour du Seigneur.
Ce jour-là on arrête de travailler pour entrer dans le repos de Dieu, c'est-à-dire pour se laisser vivifier dans la relation filiale qui nous unit à lui.
Si la discussion restait encore dans les points de détail, on en viendrait peut-être à se demander si la guérison ne pouvait pas attendre le lendemain !
C’est pourquoi Jésus montre l’urgence de la situation : si un enfant tombe dans un puits, il n’y a pas de lendemain à attendre.
Si un fils de Dieu est empêché d’entrer dans le repos sabbatique, à quoi bon le sabbat ? Aussi Jésus a-t-il guérit cet homme.

Il l’a guérit, et aussitôt l’a renvoyé. Le voici libéré de toute entrave, il peut courir vers son Père, il a désormais un avenir.
Les discussions tenues en cette maison ne sont pas pour lui.

D’ailleurs, il n’y a pas eu de discussion. Par deux fois, Jésus a posé une question, par deux fois elle est restée sans réponse.
Ses hôtes savent bien en effet qu’ils agiraient comme Jésus l’a dit s’ils étaient dans la même situation d’urgence…

Cet Évangile nous invite à ne pas rester dans le silence des pharisiens. Il ne suffit pas de se dire qu’on ferait pareil nous aussi, si la situation se présentait.
Il faut réaliser que nous sommes cet homme que Jésus a sauvé et a qu’il a rendu à sa vie.

Aussi, en cette fin de semaine, préparons avec application notre dimanche. C’est le temps où nous célébrons Le Dieu qui nous a déliés, c’est le jour où entrons dans son repos, Le Christ Son Fils unique en qui nous sommes tous des fils d’un même Père.
Laissons-nous renouveler dans cette grâce et accueillons avec reconnaissance la Vie qui se livre à nous pour notre Bonheur éternel.
Frère Dominique.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_275
Abbé Manuel COCIÑA Abella (Madrid, Espagne).

Est-il permis, oui ou non, de faire une guérison le jour du sabbat?

Aujourd'hui, prêtons attention à la question pénétrante que Jésus pose aux pharisiens: «Est-il permis, oui ou non, de faire une guérison le jour du sabbat?» (Lc 14,3), et à l'observation significative que fait Saint Luc: «Ils gardèrent le silence» (Lc 14,4).

Ils sont nombreux les épisodes où Le Seigneur reproche aux pharisiens leur hypocrisie. Dieu fait un effort remarquable pour nous montrer à quel point lui déplait ce péché –la fausse apparence, la tromperie vaniteuse– qui se situe aux antipodes de l'éloge du Christ à Nathanaël: «Voici un véritable israélite, un homme qui est sans détour» (Jn 1,47).
Dieu aime la simplicité du cœur, la droiture d'esprit et rejette au contraire énergiquement la complication, le regard trouble, la duplicité, l'hypocrisie.

La réponse silencieuse des pharisiens à la question du Seigneur démontre au fond leur mauvaise conscience.
Devant eux gisait un malade qui cherchait à être guéri par Jésus. L'accomplissement de la Loi Juive –sa lettre, non son esprit– et l'orgueilleuse présomption de leur conduite irréprochable, les portent à se scandaliser de l'attitude du Christ qui, poussé par son cœur miséricordieux, ne se laisse pas lier par le formalisme d'une loi, et veut guérir le malade.

Les pharisiens se rendent compte de ce que leur conduite hypocrite n'est pas justifiée et voilà pourquoi ils se taisent.
De ce passage découle une leçon bien claire: la nécessité de comprendre que la sainteté consiste à suivre Le Christ –jusqu'à nous énamourer totalement de Lui– et non dans le froid accomplissement légal de quelques préceptes.
Les commandements sont saints parce qu'ils proviennent directement de la Sagesse infinie de Dieu, mais il est possible de les vivre de façon légaliste et vide, et il en résulte alors cette incongruité –authentique sarcasme– de prétendre chercher Dieu pour finir par nous suivre nous-mêmes.
Laissons régner dans nos vies la délicieuse simplicité de la Vierge Marie.

 

Hymne : Retournez-vous, voici L'Esprit

Retournez-vous, voici l'Esprit
Du Seigneur, au vent de la nuit,
Qui passe au monde ;
Accueillez-le, ne craignez rien ;
A la croisée de vos chemins,
Laissez-vous couvrir de son ombre.

N'alliez-vous pas vous desséchant
Dans vos lois de chair et de sang,
A perte d'être ?
Hébergez-le, vous renaîtrez,
Car Dieu travaille au plus secret :
Sa lumière luit aux ténèbres.

Ouvrez la fente de vos cœurs,
Et voyez celle du Seigneur,
L'arbre de vie ;
Rapprochez-les, restez greffés,
Buvez la sève désormais
Dont la plaie du Christ est remplie.

Et son Esprit brise les joints
Avec l'arbre mort du jardin
De sève humaine ;
Ne manquez pas ici le bond
Des derniers temps de création
Où l'amour de Dieu nous entraîne.

Ne rompez pas vos nouveaux liens :
Vous croîtrez avec l'Esprit Saint
Jusqu'à cette heure
Du Fils de l'homme éblouissant
Par tous les hommes de son sang
Qui l'auront choisi pour demeure.

 

Hymne : Heureux celui qui garde les mains vides

Heureux celui qui garde les mains vides,
Et laisse l'or et l'orgueil aux avides :
Un roi grandit dans le pauvre comblé.

Heureux celui qui, face aux violences,
Est lisse tel un roseau sans défense :
Les doux tiendront sur le monde ébranlé.

Heureux celui qui sait le don des larmes,
La grâce amère où la lutte désarme :
C'est l'affligé qui sera consolé.

Heureux celui dont le cœur et la tête
Ont faim et soif de justice parfaite :
Il trouvera sous la vigne le blé.

Heureux celui qui saigne mais pardonne
Et rend le bien pour le mal qu'on lui donne :
Devant son juge il paraît sans trembler.

Heureux celui qu'épargne toute fange,
Du clair regard où se mirent les anges :
Il verra Dieu sans en être aveuglé.

Heureux celui qui sème la concorde,
Les mots de miel dans les bouches qui mordent :
Un arc-en-ciel viendra l'auréoler.

Heureux tous ceux que d'autres jugent dignes
Du vieux mépris dont la croix signe :
Car du Royaume ils possèdent la clé.

 

Oraison de l’aube (Office des Lectures).
Seigneur, source de tout bien, réponds sans te lasser à notre appel : inspire-nous ce qui est juste, aide-nous à l'accomplir.

 

Parole de Dieu : (Ep 2, 13-16)… (Office des Laudes).
Maintenant, dans Le Christ Jésus, vous qui étiez loin, vous êtes devenus proches par le Sang du Christ.
C’est Lui, Le Christ, qui est notre Paix : des deux, Israël et les païens, il a fait un seul peuple ; par sa Chair crucifiée, il a fait tomber ce qui les séparait, le mur de la haine, en supprimant les prescriptions juridiques de la loi de Moïse.
Il voulait ainsi rassembler les uns et les autres en faisant la Paix, et créer en Lui un seul Homme nouveau.
Les uns comme les autres, réunis en un seul Corps, Il voulait les réconcilier avec Dieu par la Croix : en sa personne, il a tué la Haine.

 

Parole de Dieu : (He 12, 22-24)… (Office des Vêpres)...veillée de la Solennité de tous les Saints.
Vous êtes venus vers la montagne de Sion et vers la cité du Dieu vivant, la Jérusalem Céleste, vers des milliers d’Anges en fête, et vers l’assemblée des premiers-nés dont les noms sont inscrits dans les Cieux.
Vous êtes venus vers Dieu, le Juge de tous les hommes, et vers les âmes des justes arrivés à la perfection.
Vous êtes venus vers Jésus, le médiateur d’une Alliance nouvelle, et vers son Sang répandu sur les hommes, son Sang qui parle plus fort que celui d’Abel.

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

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