Eucharistie du Samedi 27 Février 2016 : Samedi de la 2ème semaine de Carême.

Eucharistie du Samedi 27 Février 2016 : Samedi de la 2ème semaine de Carême.

Fête de Saint Gabriel de l'Addolorata, Passioniste italien (1838-1862).
Fête de la Bienheureuse Marie de Jésus (Marie Deluil-Martiny), Fondatrice de la Congrégation des Filles du Cœur de Jésus, Martyre (1841- ? 1884).
Fête de la Bienheureuse Marie Caritas de l’Amour du Saint-Esprit (née Marie Joséphine Caroline Brader), Fondatrice de la Congrégation des Sœurs Franciscaines de Marie Immaculée (1860- ? 1943).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre de Michée 7,14-15.18-20… Psaume 103(102),1-2.3-4.9-10.11-12… Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 15,1-3.11-32.
Commentaire de Saint Romanos le Mélode (?-v. 560), compositeur d'hymnes.
Autre commentaire du Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autres commentaires de l’Abbé Thomas LANE (Emmitsburg, Maryland, États-Unis) et de l’Abbé Joaquim MESEGUER García (Sant Quirze del Vallès, Barcelona, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

57493331 22Samedi 27 Février 2016 : Fête de Saint Gabriel de l'Addolorata, Passioniste italien (1838-1862).
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Saint Gabriel de l'Addolorata.

Moeder marie de jesus deluil martinySamedi 27 Février 2016 : Fête de la Bienheureuse Marie de Jésus (Marie Deluil-Martiny), Fondatrice de la Congrégation des Filles du Cœur de Jésus, Martyre (1841- ? 1884).
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Bienheureuse Marie de Jésus (Marie Deluil-Martiny).

Beata carita maria giuseppa carolina brader 2Samedi 27 Février 2016 : Fête de la Bienheureuse Marie Caritas de l’Amour du Saint-Esprit (née Marie Joséphine Caroline Brader), Fondatrice de la Congrégation des Sœurs Franciscaines de Marie Immaculée (1860- ? 1943).
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Bienheureuse Marie Caritas de l’Amour du Saint-Esprit.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre de Michée 7,14-15.18-20.
Seigneur, avec ta houlette, sois le pasteur de ton peuple, du troupeau qui t’appartient, qui demeure isolé dans le maquis, entouré de vergers. Qu’il retrouve son pâturage à Bashane et Galaad, comme aux jours d’autrefois !
Comme aux jours où tu sortis d’Égypte, tu lui feras voir des merveilles !
Qui est Dieu comme toi, pour enlever le crime, pour passer sur la révolte comme tu le fais à l’égard du reste, ton héritage : un Dieu qui ne s’obstine pas pour toujours dans sa colère mais se plaît à manifester sa faveur ?
De nouveau, tu nous montreras ta miséricorde, tu fouleras aux pieds nos crimes, tu jetteras au fond de la mer tous nos péchés !
Ainsi tu accordes à Jacob ta fidélité, à Abraham ta faveur, comme tu l’as juré à nos pères depuis les jours d’autrefois.

 

Psaume 103(102),1-2.3-4.9-10.11-12.
Bénis le Seigneur, ô mon âme,
bénis son nom très saint, tout mon être !
Bénis le Seigneur, ô mon âme,
n'oublie aucun de ses bienfaits !

Car il pardonne toutes tes offenses
et te guérit de toute maladie ;
il réclame ta vie à la tombe
et te couronne d'amour et de tendresse.

Il n'est pas pour toujours en procès,
ne maintient pas sans fin ses reproches.
Il n'agit pas envers nous selon nos fautes,
ne nous rend pas selon nos offenses.

Comme le ciel domine la terre,
fort est son amour pour qui le craint ;
aussi loin qu'est l'orient de l'occident,
il met loin de nous nos péchés.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 15,1-3.11-32.
En ce temps-là, les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l’écouter.
Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui : « Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux ! »
Alors Jésus leur dit cette parabole :
« Un homme avait deux fils.
Le plus jeune dit à son père : “Père, donne-moi la part de fortune qui me revient.” Et le père leur partagea ses biens.
Peu de jours après, le plus jeune rassembla tout ce qu’il avait, et partit pour un pays lointain où il dilapida sa fortune en menant une vie de désordre.
Il avait tout dépensé, quand une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver dans le besoin.
Il alla s’engager auprès d’un habitant de ce pays, qui l’envoya dans ses champs garder les porcs.
Il aurait bien voulu se remplir le ventre avec les gousses que mangeaient les porcs, mais personne ne lui donnait rien.
Alors il rentra en lui-même et se dit : “Combien d’ouvriers de mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim !
Je me lèverai, j’irai vers mon père, et je lui dirai : Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi.
Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils. Traite-moi comme l’un de tes ouvriers.”
Il se leva et s’en alla vers son père. Comme il était encore loin, son père l’aperçut et fut saisi de compassion ; il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers.
Le fils lui dit : “Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi. Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils.”
Mais le père dit à ses serviteurs : “Vite, apportez le plus beau vêtement pour l’habiller, mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds,
allez chercher le veau gras, tuez-le, mangeons et festoyons,
car mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé.” Et ils commencèrent à festoyer.
Or le fils aîné était aux champs. Quand il revint et fut près de la maison, il entendit la musique et les danses.
Appelant un des serviteurs, il s’informa de ce qui se passait.
Celui-ci répondit : “Ton frère est arrivé, et ton père a tué le veau gras, parce qu’il a retrouvé ton frère en bonne santé.”
Alors le fils aîné se mit en colère, et il refusait d’entrer. Son père sortit le supplier.
Mais il répliqua à son père : “Il y a tant d’années que je suis à ton service sans avoir jamais transgressé tes ordres, et jamais tu ne m’as donné un chevreau pour festoyer avec mes amis.
Mais, quand ton fils que voilà est revenu après avoir dévoré ton bien avec des prostituées, tu as fait tuer pour lui le veau gras !”
Le père répondit : “Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi.
Il fallait festoyer et se réjouir ; car ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé !” »

 

Commentaire du jour.
Saint Romanos le Mélode (?-v. 560), compositeur d'hymnes.
Hymne 28, L'Enfant prodigue, str 17-21 (trad. SC 114, p. 257s)

« Il fallait bien festoyer... car ton frère était mort, et il est revenu à la vie »

Le fils aîné, en colère, a dit à son père : « ...Sans cesse j'ai obéi à tes ordres, sans en transgresser un seul ! ... et le prodigue qui revient à toi, tu en fais bien plus grand cas que de moi ! »

À peine avait-il entendu son fils parler ainsi que le père lui a répondu avec douceur : « Écoute ton père. Toi, tu es avec moi, car jamais tu ne t'es éloigné de moi ; toi, tu ne t'es pas séparé de l'Église ; toi, tu es toujours présent à mes côtés, avec tous mes anges. Mais celui-ci est venu couvert de honte, nu et sans beauté, en criant : " Pitié ! J'ai péché, père, et je supplie en coupable devant ta face. Accepte-moi comme journalier et nourris-moi, car tu aimes les hommes, Seigneur et maître des siècles. " (Sg 1,6 ;1Tm 1,17)

« Ton frère a crié : ' Sauve-moi, père saint ! ' ...Comment pouvais-je ne pas prendre en pitié, ne pas sauver mon fils qui gémissait, qui sanglotait ? ... Juge-moi, toi qui me blâmes... Ma joie en tout temps, c'est d'aimer les hommes... C'est ma créature : comment ne pas en avoir pitié ? Comment ne pas avoir compassion de son repentir ? Mes entrailles ont engendré cet enfant que j'ai pris en pitié, moi, le Seigneur et maître des siècles.

« Tout ce que j'ai est à toi, mon fils... La fortune que tu as n'en est pas diminuée, car ce n'est pas en prenant dessus que je fais des cadeaux à ton frère... Je suis de vous deux le créateur unique, l'unique père, bon, aimant et miséricordieux.
Je t'honore, mon fils, car tu m'as toujours aimé et servi ; et lui, j'en ai compassion, car il se livre tout entier à son repentir. Tu devais donc partager la joie de tous ceux que j'ai invités, Moi, le Seigneur et maître des siècles.

« Ainsi donc, mon fils, réjouis-toi avec tous les invités du banquet, et mêle tes chants à ceux de tous les anges, car ton frère était perdu et le voilà retrouvé, il était mort et, contre toute attente, il est ressuscité. »
À ces mots, le fils aîné s'est laissé persuader et a chanté : « Criez tous de joie ! ' Heureux ceux à qui tout péché a été remis et dont les fautes sont effacées ' (Ps 131,1).
Je te loue, ô ami des hommes, Toi qui as sauvé aussi mon frère, Toi le Seigneur et maître des siècles. »

 

Autre commentaire du jour.
http://www.homelies.fr/homelie,,4491.html
Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.

La parabole nous révèle avant tout la Paternité de Dieu, sa Miséricorde inconditionnelle, sa Joie d’offrir son Pardon et son désir de rassembler dans une même Fête tous ses enfants dispersés.

Cette parabole est peut-être la plus connue de l’Évangile ; sans doute parce qu’elle en révèle le mieux le message et l’esprit.
A travers elle, Jésus annonce ouvertement l’infinie patience et la Miséricorde inconditionnelle de Dieu à notre égard.
Mais cette révélation n’est pas une gnose : il ne suffit pas de le « savoir » pour être sauvé. La Paternité Divine s’éprouve pour chacun de nous dans une expérience existentielle ; l’expérience d’être arraché à un danger mortel et rendu à la Vie par l’intervention victorieuse d’un Amour qui nous libère.
Autrement dit, pour pouvoir entrer dans la Joie du Salut, il faut d’abord que nous prenions conscience d’être en péril ; puis que nous renoncions à vouloir nous dégager tout seul de ce qui nous menace ; enfin que nous consentions à nous laisser approcher par ce Dieu que nous connaissons si mal.
Pour certains d’entre nous, tout comme pour le fils prodigue, il a même fallu que nous nous éloignions d’abord de Lui, que nous fassions l’expérience de la solitude, du manque, avant d’entreprendre le long chemin du retour, au terme duquel seulement nous avons découvert le vrai visage de Celui que Jésus nous apprend à nommer « Père ».

La parabole nous révèle avant tout la Paternité de Dieu, sa Miséricorde inconditionnelle, sa Joie d’offrir son Pardon et son désir de rassembler dans une même Fête tous ses enfants dispersés.
Mais le récit souligne également comment la démarche de conversion du cadet s’inscrit dans son histoire personnelle : ce n’est qu’au terme d’un long combat – contre les fausses images de la paternité, contre sa conception erronée de la liberté, contre la violence de ses passions – que le fils entrevoit la vanité de sa prétention à l’autonomie et envisage un retour vers Celui dont il voulait s’affranchir en prenant le large.
A vrai dire, c’est dans l’étreinte que son père lui réserve à son retour, blotti tout contre ses entrailles, qu’il découvrira sa Paternité véritable et qu’il entreverra quelle souffrance a pu représenter pour lui son départ.

En méditant cette parabole, Dom Louf concluait que « seul le pécheur est habilité à parler de Dieu » ; à condition bien sûr, d’avoir vécu l’expérience bouleversante de la Miséricorde, qui lui donne de « connaître » Le Très-Haut dans son attribut essentiel : « Y a-t-il un Dieu comme toi ? Tu enlèves le péché, tu pardonnes sa révolte au reste de ton peuple, tu ne t’obstines pas dans ta colère, mais tu prends plaisir à faire grâce. De nouveau tu nous montres ta tendresse, tu triomphes de nos péchés, tu jettes toutes nos fautes au fond de la mer ! » (1ère lect.).

Tous les hauts-faits de Dieu dans l’histoire convergent dans l’événement de la Pâque où le Père prend autorité sur tout mal en arrachant à la mort Son Fils et tous ceux qui lui sont unis par la Foi.
C’est cet événement que nous nous préparons à revivre. Au début de ce chemin de Carême, comme le fils prodigue, nous nous sommes mis en route avec une contrition bien mitigée. Puissions-nous, en nous approchant de la maison paternelle, découvrir Le Père, qui, « saisi de pitié », court à nos devants, pour « se jeter à notre cou et nous couvrir de baisers ».
Que cette image bouleversante d’un Dieu qui laisse éclater sa Joie et sa Tendresse pour les fils égarés que nous sommes, bannisse toute peur qui pourrait encore nous paralyser, et nous fasse hâter le pas sur le chemin du retour.

« Seigneur, Père très Saint, dans cette parabole inépuisable, tu nous révèles que l’essence de tout péché, c’est le refus de vivre dans la dépendance de ton Amour.
Tout ce qui est à Toi, appartient à chacun de tes fils ; mais ta Joie est de nous donner instant après instant tout ce dont nous avons besoin.
Le péché du cadet consiste à vouloir s’approprier “ce qui lui revient” pour s’affranchir de la dépendance du don de son père, et vivre en parfaite autonomie.
Poussée jusqu’au bout, cette logique conduit à vouloir être la source de sa propre existence, c'est-à-dire : être sa propre origine, son propre père.
Or c’est bien ce que dès le commencement, nous suggérait le Tentateur : “Vous serez comme des dieux” (Gn 3, 5).
Ouvre nos yeux sur nos compromissions avec ce discours mensonger, et donne-nous de revenir à Toi, pour recevoir de Toi “la Vie, le mouvement et l’être” (Ac 17, 28), et surtout Ton Esprit saint, en qui nous pouvons te reconnaître comme Notre Père, et t’aimer dans l’Amour même de Ton Fils, Jésus Christ Notre-Seigneur. »
Père Joseph-Marie.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/II_22
Abbé Llucià POU i Sabater (Granada, Espagne).

«Me lèverai, j'irai vers mon père, et je lui dirai: Mon père, j'ai péché contre le ciel et contre toi»

Aujourd'hui, nous regardons la Miséricorde, la note distinctive de Dieu Le Père, en ce moment où nous contemplons une Humanité orpheline, car elle —dans un oubli de sa mémoire— ne sait plus qu'elle est Fille de Dieu.
Cronin parle d'un fils qui est parti de chez lui, qui a gaspillé tout son argent, sa santé, son honneur de famille et est allé en prison.
Peu avant de reprendre sa liberté, il écrit chez lui en disant que si on le pardonnait il fallait accrocher au pommier qui donnait sur la voie ferrée un mouchoir blanc.
Si le mouchoir était là il reviendrait à la maison sinon ils ne le reverraient plus jamais. Y aurait-il un mouchoir accroché au pommier?
«Ouvre les yeux…! et regarde!», lui dit un compagnon.
Il ouvre les yeux et reste bouche-ouverte, il n'y avait pas un mouchoir accroché au pommier… mais il y en avait des centaines!

Cela nous rappelle ce tableau de Rembrandt où on voit comment le fils qui revient, malade et affamé est accueilli par un vieillard avec deux mains différentes, l'une forte d'un père qui le serre fort, l'autre délicate d'une mère qui douce et affectueuse le caresse. C'est pareil pour Dieu, Il est Père et Mère…

«Mon Père, j'ai péché» (Lc 15,21), nous aussi nous voulons dire cela au Père et sentir comment Il nous serre dans Ses bras au moment de la Confession pour nous préparer à participer à la Fête de l'Eucharistie.
Ainsi, puisque: «Dieu nous attend chaque jour, comme ce père de l'Évangile attendait son fils prodigue» (San Josemaría), parcourons le chemin de retour avec Jésus jusqu'à notre rencontre avec Le Père, où tout sera Lumière: «Le mystère de l'homme ne s'éclaire vraiment que dans le mystère du Verbe incarné» (Concile Vatican II).

Le sujet principal est toujours Le Père. Demandons que le trajet à travers le désert du Carême nous amène à nous interroger intérieurement sur cet appel à participer dans le mystère de la Miséricorde Divine, puisque, après tout, la Vie n'est qu’un retour vers Le Père.

 

Hymne : Seigneur, quand ton peuple assoiffé

Seigneur, quand ton peuple assoiffé
Criait sa souffrance à Moïse,
Tu ouvris pour lui le rocher
     Et soudain jaillit
     L’eau qui donne la vie
Aux pèlerins de la terre promise.

Jésus, ta parole est pour nous
La source de vie éternelle :
Tu nous dis que Dieu est Amour
     Et tu nous promets
     La lumière et la paix
Si nous croyons en ce Dieu qui nous aime.

Plongés avec toi dans le bain
Quand nous descendons au baptême,
Nous cherchons en toi le soutien
     Et nous sommes sûrs
     De trouver le salut
Car tu es Fils de ce Dieu qui nous aime.

Sortis avec toi du tombeau
Quand nous remontons du baptême,
Nous vivons pour Dieu de nouveau
     Et le jour viendra
     Où ton peuple verra
Les cieux nouveaux et la terre nouvelle.

 

Hymne : Venez au jour !

Venez au jour !
Le Christ prépare son retour !
Le Christ prévient l’ère nuptiale !
Passent les temps ! Passe la chair !
L’Esprit de Dieu souffle au désert,
Annonçant l’aurore pascale !

Dépouillez-vous !
Quand vous mourrez, vous perdrez tout !
Suivez votre exode à l’avance !
Tombe la mort ! Tombe le soir !
N’attendez pas qu’il soit trop tard
Pour que Dieu vous donne naissance.

Ne craignez pas
De vous défaire, il recréera
Ce que vous cédez de vous-mêmes ;
Fermez les yeux ! Baissez vos fronts !
Venez mendier sa création
Au fond des ténèbres humaines.

Ne glissez plus
Sur votre pente à l’inconnu,
Car ici commence un autre âge ;
Retournez-vous ! Apprenez Dieu !
Il a promis son règne à ceux
Qui emprunteront ses passages !

Le jour viendra
Où le désert refleurira
Et l’ombre rendra la lumière !
Traversez-les ! Dès maintenant,
Allez chercher au testament
Ce qui n’est pas né de la terre !

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Par ta grâce tu nous guéris, Seigneur, et tu nous donnes déjà les biens du Ciel alors que nous sommes encore sur la Terre ; dirige Toi-même notre Vie de chaque jour et conduis-la jusqu’à cette Lumière où tu veux nous accueillir.

 

Parole de Dieu : (Is 1, 16-18)…(Office des Laudes).
Lavez-vous, purifiez-vous, ôtez de ma vue vos actions mauvaises, cessez de faire le mal. Apprenez à faire le bien : recherchez la Justice, mettez au pas l’oppresseur, faites droit à l’orphelin, prenez la défense de la veuve.
Venez donc et discutons, dit Le Seigneur. Si vos péchés sont comme l'écarlate, ils deviendront comme la neige. S’ils sont rouges comme le vermillon, ils deviendront blancs comme la laine.

 

Parole de Dieu : (2 Co 6, 1 b-4a)… (Office des Vêpres).
Nous vous invitons à ne pas laisser sans effet la Grâce reçue de Dieu. Car il dit dans l’Écriture : Au moment favorable je t’ai exaucé, au jour du Salut je suis venu à ton secours. Or c’est maintenant le moment favorable, c’est maintenant le jour du Salut.
Pour que notre Ministère ne soit pas exposé à la critique, nous veillons à ne choquer personne en rien, mais au contraire nous nous présentons comme de vrais ministres de Dieu par notre vie entière.

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