Le Royaume de Dieu...5ème Partie.

LA PAIX DU SEIGNEUR SOIT AVEC VOUS, VOTRE FAMILLE ET VOS PROCHES.

LE ROYAUME DE DIEU…5ème Partie.

 

CINQUIEME PARTIE.

Maintenant que nous venons de voir ce qui attend les âmes qui passeront leur éternité en Enfer, prenons le temps de contempler ce qui attend les âmes qui passeront leur éternité au Ciel.

Jésus a montré à Maria Valtorta deux visions d’une partie du Ciel, dont je retransmets des extraits…C’est donc Maria Valtorta qui nous raconte les Visions qu’elle a eue.


Extrait des Révélation du Saint-Esprit à Maria Valtorta du 10 Janvier 1944 (dans les Cahiers de 1944).

Catéchèse du 10 janvier. 

Vision du paradis avec l’Esprit Saint, le Père et le Fils, saint Joseph, saint Jean et les bienheureux de l’Église céleste.

 

Que c’est beau ! Que c’est beau !Comme ce que je vois est beau !

Je vais essayer d’être très précise et claire pour vous décrire ce que la communion m’a apporté.

Vous savez déjà que je suis heureuse. Mais vous ne connaissez pas le bonheur et la vision joyeuse qui m’a été accordée à partir du moment de l’union eucharistique.

Ce fut comme un tableau qui m’était dévoilé petit à petit. Mais ce n’était pas un tableau : c’était de la contemplation.

Je me suis recueillie pendant une bonne heure sans autre prière que cette contemplation qui me transportait au-delà de la terre.

 

Cela a commencé aussitôt après avoir reçu l’hostie sainte et je crois qu’il ne vous a pas échappé que j’étais lente à répondre et à saluer, j’étais déjà enveloppée.

Malgré cela, j’ai rendu grâces à haute voix alors que la vision m’était de plus en plus vive. Ensuite, je suis restée tranquille, les yeux fermés comme si je dormais. Mais je n’ai jamais été aussi éveillée de tout mon être qu’à ce moment-là.

Encore maintenant que j'écris, la vision perdure, bien qu’elle soit dans sa phase finale. J’écris sous le regard d’une foule d’êtres célestes qui voient comme je dis uniquement ce que je vois, sans ajouter de détails ou modifier quoi que ce soit. Voici la vision :

 

À peine avais-je reçu Jésus que j’ai senti la Mère, Marie, du côté gauche de mon lit, qui m’enlaçait du bras droit et m’attirait à elle. Elle portait son vêtement et son voile blancs comme dans la vision de la grotte, en décembre. Je me suis sentie en même temps enveloppée d’une lumière dorée.

Cette couleur dorée était d’une douceur impossible à décrire et les yeux de mon esprit en cherchaient la source, que je sentais couler sur moi d’en haut.

J’avais l’impression que, tout en restant ma chambre avec son plancher, ses quatre murs et les objets qui s’y trouvent, celle-ci n’avait plus de plafond et que je voyais les cieux infinis de Dieu.

Suspendue dans les cieux, la divine Colombe de feu se tenait perpendiculairement au-dessus de la tête de Marie, et par conséquent au-dessus de ma tête puisque j’étais joue contre joue contre Marie.

L’Esprit Saint avait les ailes ouvertes et il se tenait debout, en position verticale. Il ne bougeait pas, mais il vibrait, et à chaque vibration il y avait des vagues, des éclairs et des étincelles de splendeur qui se dégageaient.

Un cône de lumière dorée sortait de lui, dont le sommet partait de la poitrine de la Colombe et dont la base nous recouvrait, Marie et moi.

Nous étions réunies dans ce cône, sous ce manteau, dans cette étreinte de lumière joyeuse. Cette très vive lumière n'était pourtant pas éblouissante, car elle communiquait aux yeux une force nouvelle qui augmentait à chaque éclat qui se dégageait de la Colombe, accroissant sans cesse l’éclat qui existait déjà à chacune de ses vibrations.

Je sentais mes yeux se dilater jusqu’à acquérir une puissance surhumaine, comme si n’étaient plus des yeux de créature mais d’esprit déjà glorifié.

 

Quand j’atteignis la capacité de voir au-delà, grâce à l’Amour enflammé suspendu au-dessus de moi, mon âme fut appelée à regarder plus haut.

Alors, contre l’azur plus pur du paradis, je vis le Père, distinctement, bien que les traits de sa figure soient d’une lumière immatérielle.

Il était d’une beauté que je ne tenterai pas de décrire, car elle surpasse les capacités humaines. Il m’apparaissait comme s’il était sur un trône.

Je parle de cette manière parce qu'il se présentait, assis, avec une infinie majesté. Toutefois, je ne voyais pas de trône, de fauteuil ou de dais.

Rien qui ait la forme terrestre d’un siège. Il m’apparaissait de mon côté gauche (dans la direction de Jésus crucifié, juste pour donner une indication, et donc à droite de son Fils), mais à une hauteur incalculable.

Je voyais cependant ses traits si lumineux dans leurs moindres détails. Il regardait en direction de la fenêtre (toujours pour donner une indication des différentes positions).

Son regard exprimait un amour infini.

 

Je suivis son regard et je vis Jésus. Non pas le Jésus-Maître que je vois habituellement. Mais Jésus comme roi.

Il était vêtu de blanc, mais son vêtement était lumineux et extrêmement blanc, comme celui de Marie.

Cet habit semblait fait de lumière. Il était extraordinairement beau, vigoureux, imposant, parfait, resplendissant. De la main droite — il était debout —, il tenait son sceptre, qui est aussi son étendard.

Il s’agissait d’une longue hampe, presque une crosse, mais encore plus haute que mon Jésus déjà très grand; elle ne se terminait pas par la boucle de la crosse, mais par une hampe transversale, formant ainsi une croix d’où pendait une bannière, soutenue par la plus courte des hampes.

Cette bannière était en soie, une soie blanche très lumineuse, faite de cette façon, et marquée d’une croix pourpre sur les deux côtés ; sur la bannière, il est écrit "Jésus Christ" en mots de lumière, presque comme s’ils étaient écrits avec des diamants liquides.

 

Je vois bien les plaies de ses mains puisque celle de droite tient la hampe en haut, vers la bannière, et la seconde montre la plaie du côté, dont je ne vois pourtant rien d’autre qu’un point très lumineux d’où sortent des rayons qui descendent vers la terre.

 

La plaie de la main droite se trouve du côté du poignet et ressemble à un rubis resplendissant de la largeur d’une pièce de dix centimes. Celle de la main gauche est plus centrale et plus grande, mais elle s’allonge un peu vers le pouce, comme ceci. Elles brillent comme des rubis éclatants. Je ne vois pas d’autre blessure.

Au contraire, le corps de mon Seigneur est très beau et totalement intact.

 

Le Père regarde le Fils sur sa gauche. Le Fils regarde sa Mère et moi. Mais je vous assure que, s’il ne me regardait pas avec amour, je ne pourrais soutenir l’éclat de son regard et de son aspect.

Il est véritablement le Roi de terrible majesté dont on parle.  

 

Plus la vision se prolonge et plus augmente ma faculté de percevoir les moindres détails et de voir toujours plus loin autour de moi.

Effectivement, après quelque temps je vois saint Joseph (près de l’angle où se trouve la crèche). Il n’est pas bien grand, plus ou moins comme Marie. Robuste. Il a les cheveux grisonnants, bouclés et courts, et une barbe taillée au carré. Son nez est long et fin, aquilin. Ses joues sont creusées de deux rides qui partent des angles du nez et descendent se perdre du côté de la bouche, dans la barbe. Ses yeux sont noirs et semblent très bons. Je retrouve en lui le bon regard plein d’amour de mon père.

C’est son visage tout entier qui est bon, pensif sans être mélancolique, digne, mais avec une telle expression de bonté ! Il est vêtu d’une tunique bleue violacée comme les pétales de certaines pervenches et il porte un manteau couleur poil de chameau.

Jésus me le montre en me disant : "Voici le patron de tous les justes."

 

Puis la Lumière appelle mon esprit de l’autre côté de la chambre, autrement dit vers le lit de Marta (Marta Diciotti vécut au côté de Maria Valtorta et pris soin d’elle avec amour de 1935 à sa mort en 1961),  et je vois mon ange gardien. Il est à genoux, tourné vers Marie qu’il semble vénérer. Il est vêtu de blanc. il a les bras croisés sur la poitrine et ses mains touchent ses épaules. Il courbe la tête, si bien que je vois peu de chose de son visage.

Il a une attitude de profond respect. Je vois ses ailes, belles, longues, très blanches, pointues; ce sont de vraies ailes faites pour voler rapidement et sûrement de la terre au ciel, mais il les tient actuellement repliées derrière le dos. Par son attitude, il m’enseigne comment l’on doit dire : "Je vous salue, Marie."

 

Pendant que je le regarde, je sens quelqu’un près de moi à ma gauche; il me pose une main sur l’épaule droite. C’est mon saint Jean, le visage resplendissant d’amour joyeux.

Je me sens heureuse. Je me recueille au milieu de tant de bonheur en croyant en avoir atteint le summum.

Mais un éclat plus vif de l’Esprit de Dieu et des plaies de mon Seigneur Jésus accroît encore ma capacité à voir.

Je vois alors l’Église céleste, l’Église triomphante ! Je vais essayer de la décrire.

 

En haut, comme toujours, se trouvent le Père, le Fils et maintenant aussi l’Esprit, plus haut que les Deux, au centre des Deux, qu’il réunit dans ses splendeurs.

 

Plus bas, comme entre deux pentes bleues, d’un bleu qui n’avait rien de terrestre, se trouvait, rassemblée dans une vallée bienheureuse, la multitude des bienheureux en Christ, l’armée de ceux qui sont marqués du sceau de l’Agneau; cette multitude était lumière une lumière qui est chant, un chant qui est adoration, une adoration qui est béatitude.  

 

À gauche se trouvait la foule des confesseurs, à droite celle des vierges. Je n’ai pas vu la foule des martyrs, mais l’Esprit me fit comprendre que les martyrs étaient réunis aux vierges puisque le martyre rendait sa virginité à l’âme, comme si elle venait d’être créée.

 

Tous paraissaient vêtus de blanc, les confesseurs comme les vierges, du même blanc lumineux que les vêtements de Jésus et de Marie.

De la lumière se dégage du sol bleu et des parois bleues de la sainte vallée, comme s’ils étaient en saphir flamboyant.

Les vêtements tissés de diamant émettent de la lumière. Surtout, les corps et les visages spiritualisés sont lumière.

Je vais maintenant m’efforcer de vous décrire ce que j’ai remarqué dans les différents corps.

 

Seuls les corps de Jésus et de Marie sont des corps de chair et d’esprit — vivants, palpitants, parfaits, sensibles au toucher et au contact : ce sont deux corps glorieux, mais réellement "corps" —.

Le Père éternel, l’Esprit Saint et mon ange gardien sont de la lumière ayant la forme d’un corps, pour qu’ils puissent être perceptibles à la pauvre servante de Dieu que je suis.

Saint Joseph et saint Jean sont formés de lumière déjà plus compacte, certainement parce que je dois en percevoir la présence et en entendre les paroles.

Tous les bienheureux qui forment la multitude des cieux sont des flammes blanches, qui sont des corps spiritualisés.

Aucun confesseur ne se retourne. Ils regardent tous la très sainte Trinité. Quelques vierges se tournent.

Je discerne les apôtres Pierre et Paul car, même s’ils sont lumineux et vêtus de blanc comme tous, leur visage est plus facile à distinguer que les autres : ce sont des visages typiquement hébraïques.

Ils me regardent avec bienveillance (heureusement !).

Tous les Bienheureux me semblent d’ailleurs avoir le même âge : ils sont jeunes, parfaits et d’une égale beauté.

Ce sont des copies de Jésus et de Marie en plus petit.

 

Ce que je ne saurais vous rapporter, malgré toute ma bonne volonté, c’est l’alléluia de cette multitude. C’est un alléluia puissant et pourtant doux comme une caresse. Tout rit et resplendit de manière encore plus vive à chaque hosanna de la foule à son Dieu.

 

Je voudrais maintenant vous faire part de la deuxième Vision du Paradis, que Maria Valtorta a eue et qu’elle décrit le 25/05/1944.

Je ne reprendrais pas les parties similaires à l’autre vision du Paradis, mais plutôt celles qui n’apparaissaient pas dans la première …avec, entre autre, La Création des âmes…

C’est Maria Valtorta qui parle :

Extrait des Révélation du Saint-Esprit à Maria Valtorta du 25 Mai 1944 (dans les Cahiers de 1944).

…J’en étais tout heureuse et j’aurais béni Dieu pour Sa Bonté quand, au lieu de se cristalliser ainsi, la vision s’ouvrit sur de plus vastes splendeurs, comme si elle s’était approchée de plus en plus près de moi pour me permettre de l’observer de l’œil spirituel, désormais habitué au premier éclat et capable d’en supporter un peu plus fort.

J’ai alors vu Dieu le Père, Splendeur dans la splendeur du Paradis : des lignes d’une lumière toute resplendissante, toute pure, incandescente.

Pensez : si je pouvais Le distinguer dans ce flot de lumière, quelle devait être Sa Lumière qui, bien qu’entourée d’une telle autre, l’estompait comme si ce n’était qu’une ombre devant son éclat ???

Esprit…Oh, comme on voit ce qui est esprit ! C’est Tout.

Si parfait que c’est Tout. Ce n’est rien, car même le toucher de tout autre esprit du Paradis ne pourrait atteindre Dieu, L’Esprit le plus parfait, même dans Son Immatérialité : Lumière, Lumière, et rien d’autre.

 

Face à Dieu le Père se trouvait Dieu le Fils. Il était revêtu de Son Corps Glorifié, sur lequel resplendissait l’habit royal qui en couvrait les membres sans en cacher La Beauté absolument indescriptible.

Majesté et Bonté s’unissaient à cette Beauté. Les charbons de Ses cinq Plaies lançaient cinq épées de Lumière sur tout Le Paradis et accroissaient Son Eclat et celui de Sa Personne Glorifiée.

Il n’avait ni auréole ni couronne de quelque sorte que ce soit. En revanche, Son Corps tout entier émettait de La Lumière, cette Lumière particulière des corps spiritualisés.

Extrêmement intense chez Lui et chez Sa Mère, elle se dégage de la Chair qui est chair, sans toutefois être opaque comme la nôtre. C’est une chair qui est Lumière.

Cette Lumière se condense encore plus autour de Sa tête. Non pas comme une auréole, je le répète, mais autour de toute Sa tête.

Son sourire était Lumière, Son regard était Lumière, de la lumière perçait de Son front superbe, sans blessure.

J’avais l’impression que, là où les épines avaient jadis fait couler du sang et provoqué des souffrances, il en suintait maintenant une luminosité plus vive.

Jésus, debout, tenait l’étendard royal comme dans la vision que j’ai eue, je crois, en Janvier.

 

La Sainte Vierge se trouvait un peu plus bas que Lui, mais de bien peu, comme peut l’être un degré ordinaire d’échelle.

Elle était Belle comme elle l’est au Ciel, autrement dit dans Sa parfaite Beauté Humaine Glorifiée en Beauté Céleste.

Elle se tenait entre le Père et le Fils, que quelques mètres séparaient (si l’on peut utiliser ces comparaisons sensibles).

Elle était au milieu, les mains croisées sur la poitrine (ses mains douces, très pures, petites et si belles), le visage légèrement levé (son doux visage, parfait, plein d’amour, très tendre), elle regardait le Père et le Fils, en Adoration.  

 

Pleine de Vénération, elle Contemplait le Père. Elle ne disait rien. Mais tout Son regard était une voix d’Adoration, une Prière, un Chant.

Elle n’était pas à genoux. Mais Son regard exprimait qu’elle était plus prosternée que dans la plus profonde des génuflexions, tant Il était plein d’Adoration.

Elle disait : « Saint ! », elle disait : « Je T’Adore ! » par son seul regard.

 

Pleine d’Amour, elle Contemplait Son Jésus. Elle ne disait rien, mais tout Son regard était Caresse.

Chaque Caresse de Ses doux yeux disait : « Je T’Aime ! ». Elle n’était pas assise. Elle ne touchait pas Son Fils, mais Son regard le recevait comme si elle le tenait sur la poitrine et l’enlaçait de ses bras maternels comme pendant son enfance et à sa mort, sinon davantage.

Elle disait : « Mon Fils ! », « Ma Joie ! », « Mon Amour » de son seul regard.

 

Regarder le Père et le Fils faisait ses délices. De temps à autres, elle levait le visage et les yeux plus haut pour chercher L’Amour qui resplendissait tout en haut, perpendiculairement.

Alors Sa lumière éblouissante, faite de perle devenue Lumière, s’allumait comme si une flamme se saisissait d’elle pour l’enflammer et l’embellir.

Elle recevait le baiser de L’Amour et se tendait, avec toute Son Humilité et Sa Pureté, avec toute Sa Charité, pour répondre par une caresse à la Caresse et dire : « Me voici. Je suis ton Epouse, je T’Aime et je suis à Toi. A Toi pour l’éternité ».

Et L’Esprit flamboyait plus fort quand le regard de Marie se fondait dans ses splendeurs

 

Puis Marie tournait à nouveau les yeux vers le Père et vers le Fils. On aurait dit que, rendue dépositaire de L’Amour, elle le distribuait. Mais quelle pauvre image je prends !

Je vais mieux m’exprimer : on aurait dit que L’Esprit l’élisait pour être celle qui, recueillant en elle-même tout L’Amour, le portait ensuite au Père et au Fils, afin que les Trois (le Père, le Fils et le Saint-Esprit) s’unissent et s’étreignent l’un l’autre en devenant Un.

Oh ! Quelle Joie de comprendre ce poème d’Amour ! Quelle Joie de voir la mission de Marie, siège de L’Amour !

 

Toutefois, L’Esprit-Saint ne concentrait pas Ses Splendeurs sur Marie uniquement.

Notre Mère est grande, seul Dieu lui est supérieur.

Toutefois un bassin, même s’il est très grand, peut-il contenir l’océan ??? Non. Il s’en remplit et en déborde. Mais l’océan étend ses eaux sur la terre entière.

Ainsi en est-il de La Lumière de L’Amour.

Telle une perpétuelle caresse, elle descendait sur le Père et sur le Fils et les enlaçait dans un anneau de splendeur.

Après s’être béatifiée au contact du Père et du Fils qui répondait avec Amour à L’Amour, elle s’élargissait encore et s’étendait au Paradis tout entier.

 

Celui-ci se révéla en détailIl y a les anges. Ils se trouvent au-dessus des Bienheureux, en cercles autour de ce pivot du Ciel qui est Dieu Un et Trine, avec au cœur ce joyau virginal qu’est Marie.

Ils ressemblent plus fortement à Dieu le Père, Esprits parfaits et éternels, ils ont des silhouettes de lumière, d’une lumière inférieure uniquement à celle de Dieu le Père, et ont une forme de beauté indescriptible. Ils Adorent…Ils dégagent de l’harmonie. Comment ??? Je l’ignore. Peut-être par la palpitation de leur Amour. Car il n’y a pas de paroles, et les lignes de leur bouche ne font pas changer leur Luminosité.

Ils resplendissent comme des eaux immobiles frappées par un soleil ardent.

Mais leur Amour est chant, il est une harmonie tellement sublime que seule une grâce de Dieu peut permettre de l’entendre sans en mourir de Joie.

 

Plus bas se trouvent les Bienheureux. Leur aspect spiritualisé leur donne de ressembler plutôt au Fils et à Marie.

En comparaison des anges, ils sont plus compacts, je dirais perceptibles à l’œil et (c’est une impression) au toucher. Cependant, ils sont toujours immatériels.

Mais, chez eux, les traits physiques sont plus prononcés et différent de l’un à l’autre. Cela me permet de comprendre qui est adulte ou enfant, homme ou femme.

Je n’en vois pas de vieux, si l’on entend par là, la décrépitude.

Il semble que, même quand les corps spiritualisés sont ceux d’une personne morte à un âge avancé, là-haut toute marque de délabrement charnel disparaisse.

Il y a plus de majesté chez une personne âgée que chez un jeune, mais rien de cette misère faite de rides, de calvities, de bouches édentées et de dos voûtés propre aux humains.

On dirait que leur âge maximum tourne autour de quarante ou quarante-cinq ans, autrement dit celui de la virilité épanouie, même si leur regard et leur aspect ont une dignité patriarcale.

 

Parmi cette foule…Oh ! Quelle grande foule de Saints ! Et quelle foule d’anges ! Les cercles se perdent progressivement, deviennent un sillage de Lumière à travers les splendeurs bleu turquoise d’une immensité sans bornes ! Et de tout au loin, de cet horizon céleste, les sons d’alléluias sublimes proviennent encore, et la lumière vibre, elle qui est L’Amour de cette armée d’anges et de bienheureux…

 

Parmi cette foule je vois, cette fois, un esprit imposant. Grand, sévère, et pourtant bon.

Il a une longue barbe qui descend jusqu’à mi-hauteur de sa poitrine, et il tient des tables.

Les tables semblent être celles, en cire, dont les Anciens se servaient pour écrire.

Il s’y appuie de la main gauche et les tient appuyées sur son genou gauche. J’ignore de qui il s’agit. Je pense à Moïse ou à Isaïe. Je ne sais pourquoi, mais c’est ainsi.

Il me regarde et sourit avec une grande dignité. Rien d’autre. Mais quels yeux il a !!!

Ils sont faits, précisément, pour dominer les foules et pénétrer les secrets de Dieu.

 

Mon âme devient de plus en plus capable de voir dans La Lumière. Et je m’aperçois que ces miracles incessants que sont les œuvres de Dieu se produisent à chaque Fusion des Trois Personnes, Fusion qui se répète à un rythme rapide et ininterrompu, comme sous l’aiguillon d’une faim insatiable d’Amour.

 

Je vois que le Père crée les âmes, par Amour du Fils à qui Il veut donner un nombre toujours plus grand de disciples. Oh ! Que c’est beau !

Elles sortent du Père comme des étincelles, comme des pétales de Lumière, comme des joyaux globulaires. En fait, je ne suis pas capable de les décrire.

C’est un jaillissement incessant d’âmes nouvelles… Elles sont belles, joyeuses de descendre entrer dans un corps par obéissance à leur Auteur.

Comme elles sont belles quand elles sortent de Dieu !

Etant donné que je suis au Paradis, je ne vois pas, je ne peux voir, à quel moment la faute originelle les tache.

 

Par zèle pour son Père, le Fils ne cesse de recevoir et de juger celles qui, à le fin de leur vie, reviennent à l’Origine pour y être jugées.

Je ne vois pas ces âmes.


Aux changements de l’expression de Jésus, je comprends si elles sont jugées avec joie, avec miséricorde ou avec inexorabilité.

Quel éclat a son sourire quand un Saint se présente à Lui !

Quelle Lumière de triste miséricorde lorsqu’Il lui faut se séparer d’une âme qui doit se purifier avant d’entrer dans Le Royaume !

Quel éclair d’offense et de douloureux courroux quand Il doit répudier un rebelle pour l’éternité !

 

C’est là que je comprends ce qu’est Le Paradis, et ce qui fait Sa Beauté, Sa Nature, Sa Lumière et Son Chant.

Il est fait d’Amour. Le Paradis est Amour. En lui, c’est L’Amour qui crée tout.

L’Amour est le fondement que lequel tout repose.

L’Amour est le sommet dont tout provient.

 

Le Père agit par Amour. Le Fils juge par Amour. Marie vit par Amour. Les Anges chantent par Amour. Les Bienheureux louent par Amour. Les âmes sont formées par Amour. La Lumière existe parce qu’elle est Amour.

Oh ! Amour ! Amour ! Amour !...Je m’anéantis en toi. Je ressuscite en toi.

Je meurs comme créature humaine, car tu me consumes. Je nais créature spirituelle, car tu me crées.

 

Sois béni, béni, béni, Amour, toi, la troisième Personne !

Sois béni, béni, béni, Amour qui est L’Amour des Deux Premières !

Sois béni, béni, béni, Amour qui aime les Deux qui te précèdent !

Sois béni, toi qui m’aimes.

Sois béni par moi qui t’aime car tu me permets de t’aimer et de te connaître, ô ma Lumière…

 

Pense, mon âme, à la Jérusalem qui t’a été montrée.

Est-ce qu’elle ne mérite pas que l’on s’efforce de la posséder ???

Remporte la victoire. Je t’attends. Nous t’attendons.

Oh ! Nous voudrions tellement dire cela à tous les êtres, du moins à tous les Chrétiens, du moins à tous les Catholiques, mais nous ne pouvons le dire qu’à tellement peu de gens ! 

 

EN UNION DE CŒUR, D’AMOUR FRATERNEL ET DE PRIERES.

                                 

                               PIERRE

 

POUR LIRE LA SUITE, ALLER DANS LA SIXIEME PARTIE.

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Date de dernière mise à jour : 02/07/2021

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