Jeudi 24 Décembre 2009, Messe de la Nuit (Fête de La Nativité de Jésus)…2ème Partie.

Voyons ce que Jésus révèle à Maria Valtorta :

Le chant décroît, et la lumière aussi pendant que les anges remontent aux Cieux... Les bergers reviennent à eux-mêmes.

"As-tu entendu ?"

"Allons-nous voir ?"

"Et les animaux ?"

"Oh ! Il ne leur arrivera rien. Allons pour obéir à la parole de Dieu"

"Mais, où aller ?"

"N'a-t-il pas dit qu'il était né aujourd'hui et qu'il n'avait pas trouvé de logement à Bethléem ?" Et le berger qui a donné le lait c'est lui qui parle maintenant. "Venez, je sais. J'ai vu la femme et elle m'a fait de la peine. Je lui ai indiqué un endroit pour elle, parce que je pensais bien qu'elle ne trouverait pas de logement, et à l'homme je lui ai donné du lait pour elle.

Elle est si jeune et si belle. Elle doit être bonne comme l'ange qui nous a parlé. Venez, venez. Allons prendre du lait, des fromages, des agneaux et des peaux tannées de brebis. Ils doivent être très pauvres et... qui sait quel froid pour Celui que je n'ose nommer ! Et penser que j'ai parlé à la Mère comme à une pauvre épouse ! ..."

Ils vont au hangar et en sortent, peu après, portant qui des récipients de lait, qui des fromages ronds enveloppés dans des filets de sparterie, qui des paniers avec un agneau bêlant, qui des peaux de brebis apprêtées.

"Moi je porte une brebis qui a eu un agneau il y a un mois. Son lait est excellent. Il pourra leur être utile si la femme en manque. Elle me semblait une bambine, et si pâle ! ... Un teint de jasmin, au clair de lune" dit le berger du lait. Et il les conduit.

Ils s'en vont éclairés par la lune et des torches après avoir fermé le hangar et l'enceinte. Ils vont par les sentiers champêtres, à travers des haies de ronces dépouillées par l'hiver. Ils font le tour de Bethléem et arrivent à l'étable non par le chemin qu'avait suivi Marie, mais en sens contraire. Ainsi ils ne passent pas devant les grottes mieux aménagées mais trouvent immédiatement le refuge qu'ils cherchent. Ils s'approchent.

Dieu se sert des petits, de ceux qui sont Amoureux de Lui et plein de respect pour Sa Grandeur (Qui sait quel froid pour Celui que je n'ose nommer !) pour venir prendre soin de ces âmes où Jésus vient de naître et demeure tellement fragile, risquant de mourir à tout instant (laissant la place à Satan et à tous les désirs corrompus de la chair).

Mais Dieu ne se contente pas de mettre sur notre route un Prochain qui va prendre soin de Jésus Bébé dans notre âme…Il prend soin aussi de tous nos besoins dont notre esprit et notre corps ont besoin.

Dans Son Infinie Compassion pour nous, Il prend un très grand soin pour tous ceux qui se tournent vers Lui et désirent le recevoir en eux. Il nourrit l’âme, mais Il ne peut le faire que si l’esprit de la personne est en Paix, et si le corps de la personne n’a pas besoin d’être réchauffé, nourrit, soigné, etc….

Alors les bergers non seulement vont apporter la nourriture spirituelle au travers du lait (La Parole de Dieu qui s’adapte à chacun en fonction d’où il en est), mais aussi répondre aux besoins humains comme le lait chaud de brebis pour nourrir le corps affamé du petit Jésus !!!

Par ces « petits » qui Aiment Dieu…Joseph, Marie et Jésus Bébé reçoivent nourriture, chaleur et Amour.

Par ces « petits » que Dieu met sur notre route, notre âme reçoit tout ce qu’elle a besoin pour permettre à Jésus de se nourrir et de grandir dans notre âme !!!

 

Aussi, à l’image de Joseph et de Marie sachons accueillir ces « petits » que Dieu met sur notre route…même si, au premier abord, nous les aurions rejetés (et c’est bien pour cela que Dieu nous dit d’Aimer notre Prochain…afin de pourvoir l’aider…mais aussi afin qu’il puisse nous aider…même si les apparences sont contre lui !!!)…surtout que peut-être eux n’oseront pas rentrer dans votre « demeure intérieure »…à l’image des bergers près de la grotte…

"Toi, Lévi qui as vu l'ange le premier, cela veut dire que tu es plus bon que nous, regarde." Vraiment ils l'avaient d'abord traité de fou... mais maintenant il leur est utile que le gamin ose ce que eux n'osent pas.

L'enfant hésite mais se décide ensuite. Il s'approche du refuge, écarte un peu le manteau... et s'arrête en extase.

"Que vois-tu ?" lui demandent-ils anxieux à voix basse.

"Je vois une femme toute jeune et belle et un homme penché sur une mangeoire et j'entends... j'entends un bébé qui pleure et la femme lui dit d'une voix... oh ! Quelle voix !"

"Que dit-elle ?"

"Elle dit : "Jésus, mon tout petit ! Jésus, amour de ta Maman ! Ne pleure pas, mon petit Enfant !" Elle dit : "Oh ! Si je pouvais te dire : 'Prends le lait, mon tout petit ! ' Mais je ne l'ai pas encore ! " Elle dit : "Tu as si froid, mon amour ! Le foin te pique. Quelle douleur pour ta Maman de t'entendre pleurer ainsi ! Sans pouvoir te soulager". Elle dit : "Dors, ma petite âme ! Mon cœur se fend de t'entendre et de voir tes larmes". Elle l'embrasse et réchauffe ses petits pieds avec ses mains. Elle est penchée abaissant ses mains sur la mangeoire.

"Appelle ! Montre que tu es là !"

"Moi non. Vous plutôt qui nous avez conduit et la connaissez."

Le berger ouvre la bouche et se borne à un soupir bruyant.

Joseph se retourne et vient à la porte. "Qui êtes-vous ?"

"Des bergers. Nous vous apportons de la nourriture et de la laine. Nous venons adorer le Sauveur."

"Entrez."

Ils entrent dans l'étable qui s'éclaire à la lumière des torches. Les vieux poussent les jeunes devant eux.

Marie se retourne et sourit : "Venez" dit-elle. "Venez !" et elle les invite de la main et par son sourire et elle prend le garçon qui a vu l'ange et l'attire à elle, tout près de la crèche. Et l'enfant regarde, radieux.

Les autres, invités aussi par Joseph, s'avancent avec leurs cadeaux, et avec des paroles brèves, émues, les déposent aux pieds de Marie. Ils regardent le petit Bébé qui pleure doucement et ils sourient, émus et heureux.

L'un d'eux plus hardi dit : "Prends, Mère, elle est soyeuse et propre. Je l'avais préparée pour le bambin qui va bientôt naître chez nous, mais je te la donne. Mets ton Fils dans cette laine, elle sera douce et chaude." Et il offre une peau de brebis, une très belle peau avec une longue toison de laine toute blanche.

Marie soulève Jésus et l'en enveloppe. Elle le montre aux bergers qui, à genoux sur la litière du sol, le regardent extasiés.

Ils se font plus hardis et l'un d'eux propose : "Il faudrait Lui donner une gorgée de lait ou mieux de l'eau et du miel. Mais nous n'avons pas de miel. On en donne aux tout petits. J'ai sept enfants, je suis au courant... "

"Voilà du lait. Prends, Femme. "

"Mais il est froid. Il faut du chaud. Où est Élie ? C'est lui qui a la brebis."

Élie doit être l'homme au lait, mais il n'est pas là. Il s'est arrêté dehors et regarde par une fente et il est perdu dans l'obscurité de la nuit.

"Qui vous a amenés ici ?"

"Un ange nous a dit de venir et Élie nous a conduits. Mais où est-il à présent ?"

Un bêlement de la brebis le trahit.

"Avance, on demande de toi."

Il entre avec la brebis, intimidé d'être le plus remarqué.

"C'est toi ?" dit Joseph qui le reconnaît. Et Marie lui sourit en disant : "Tu es bon."

Ils traient la brebis, et trempant l'extrémité d'un linge dans le lait chaud et écumeux, Marie baigne les lèvres du Petit qui suce cette douceur crémeuse. Ils sourient tous, et plus encore lorsque avec le coin de la toile encore entre les lèvres, Jésus s'endort dans la tiédeur de la laine.

"Mais vous ne pouvez rester ici. Il fait froid et humide. Et puis... avec cette odeur d'animaux ! Ça ne va pas... et ça ne va pas pour le Sauveur."

"Je le sais" dit Marie avec un grand soupir. "Mais il n'y a pas de place pour nous à Bethléem."

"Prends courage, ô Femme. Nous allons te chercher une maison."

"Je vais en parler à ma patronne" dit l'homme au lait, Élie. "Elle est bonne. Elle vous accueillera, dut-elle vous céder sa pièce. Dès qu'il va faire jour, je lui en parle. Elle a sa maison toute pleine, mais elle vous donnera une place."

"Pour le Petit au moins. Moi et Joseph, n'importe si nous restons encore par terre. Mais pour le Petit..."

"Ne soupire pas, Femme, j'y pense. Je raconterai à beaucoup de gens ce qui nous a été dit. Vous ne manquerez de rien. Pour le moment, prenez ce que notre pauvreté peut vous donner. Nous sommes des bergers..."

"Nous sommes pauvres, nous aussi" dit Joseph. "Et ne pouvons vous dédommager."

"Oh ! Nous ne voulons pas ! Même si vous le pouviez nous ne le voudrions pas !

Le Seigneur nous a déjà récompensés. La paix, il l'a promise à tout le monde. Les anges disaient : "Paix aux hommes de bonne volonté".

Mais à nous, il l'a déjà donnée car l'ange a dit que cet Enfant, c'est le Sauveur, le Christ, le Seigneur. Nous sommes pauvres et ignorants, mais nous savons que les Prophètes disent que le Sauveur sera le Prince de la Paix et à nous il a dit d'aller l'adorer. Ainsi il nous a donné sa paix. Gloire à Dieu au plus haut des Cieux et gloire à celui qui est son Christ !

Et toi, soit bénie, Femme qui l’a engendré ! Tu es Sainte puisque tu as mérité de le porter ! Commande-nous, comme une Reine, car nous serons contents de te servir. Que pouvons-nous faire pour toi ?"

"Aimer mon Fils, et avoir toujours dans le cœur vos pensées de maintenant."

"Mais pour toi, tu ne désires rien ? Tu n'as pas de parents à qui faire savoir que ton Fils est né ?"

"Oui, j'en aurais. Mais ils ne sont pas près d'ici. Ils sont à Hébron..."

"J'y vais moi" dit Élie. "Qui sont-ils ?"

"Zacharie, le prêtre, et Élisabeth ma cousine."

"Zacharie, oh ! Je le connais bien. En été je vais sur ces montagnes où il y a de riches et beaux pâturages et je suis l'ami de son berger. Quand je vais te savoir arrangée, je vais chez Zacharie."

"Merci, Élie."

"De rien. C'est grand honneur pour moi, pauvre berger, d'aller parler au prêtre et de lui dire : "Le Sauveur est né"."

"Non. Tu lui diras : "Marie de Nazareth, ta cousine, a dit que Jésus est né, et de venir à Bethléem "

"C'est ainsi que je dirai."

"Dieu t'en récompense, je me souviendrai de toi, de vous tous..."

"Tu parleras à ton Enfant de nous ?"

"Oui."

"Je suis Élie."

"Moi Lévi."

"Moi Samuel."

"Moi Jonas."

"Moi Isaac."

"Moi Tobie."

"Moi Jonathas."

"Et moi Daniel."

"Et Siméon, moi."

"Et moi, mon nom est Jean."

"Moi je m'appelle Joseph et mon frère Benjamin, nous sommes jumeaux."

"Je me rappellerai vos noms."

"Il nous faut partir... Mais nous reviendrons... Et nous t'en amènerons d'autres pour adorer ! ..."

"Comment revenir au parc en laissant ce Petit ?"

"Gloire à Dieu qui nous l'a montré !"

"Fais-nous baiser son habit" dit Lévi avec un sourire d'ange.

Marie lève doucement Jésus et, assise sur le foin, présente aux baisers, les pieds minuscules, enveloppés d'un linge. Ceux qui ont de la barbe se l'essuient d'abord. Tous, presque, pleurent et quand ils doivent partir, ils sortent à reculons, laissant leur cœur près de la crèche...

 

Ne négligeons jamais La Très Sainte Vierge Marie, même dans notre âme venant de découvrir Jésus, car c’est Elle qui nourrit Jésus en nous, c’est Elle qui réchauffe Jésus en nous, c’est Elle qui prend Jésus pour que nous puissions L’Adorer et Lui baiser Ses petits pieds, c’est enfin Elle qui nous dit à nous, du plus profond de notre âme « caverneuse » :

« Aimez Mon Fils, et ayez toujours dans le cœur vos pensées de maintenant ».  

C’est enfin Elle qui souffle à l’oreille de Son Bébé Jésus naissant dans notre âme, comme une Très Sainte Maman sait le faire :

Jésus, Mon tout petit ! Jésus, Amour de ta Maman ! Ne pleure pas, Mon petit Enfant ! Cette âme a besoin de Toi ! Ne la condamne pas, malgré ses péchés et même ses nombreux péchés, elle T’Aime…c’est Ta Maman qui Te l’implore !

 

Cela m’amène à un point important que j’aimerais soulever sur le fait « d’être abandonné à La Providence »…car Dieu prend toujours soin de ceux qui L’Aime !!!

En effet, les évènements sont souvent loin de ceux que nous souhaiterions et au lieu de les vivre « abandonné et confiant » entre Les mains de Dieu…nous râlons, nous pestons, nous critiquons quand nous n’allons pas plus loin en Maudissant, voir en frappant ceux qui sont près de nous.

Je reprends ce passage où Jésus est dans les bras de Sa Très Sainte Maman…qui n’a rien pour Le réchauffer dans le froid glacial de cette caverne « immonde » où Il est né et qui n’a pas encore de lait car Il est né en avance à cause du trajet à dos d’âne et douloureux pour une femme sur le point d’accoucher sur les routes pleines de cailloux et de trous de Palestine…et qui voit pleurer Son Bébé en train de Souffrir (déjà !!!).

"Elle dit : "Jésus, mon tout petit ! Jésus, amour de ta Maman ! Ne pleure pas, mon petit Enfant !" Elle dit : "Oh ! Si je pouvais te dire : 'Prends le lait, mon tout petit ! ' Mais je ne l'ai pas encore ! " Elle dit : "Tu as si froid, mon amour ! Le foin te pique. Quelle douleur pour ta Maman de t'entendre pleurer ainsi ! Sans pouvoir te soulager". Elle dit : "Dors, ma petite âme ! Mon cœur se fend de t'entendre et de voir tes larmes". Elle l'embrasse et réchauffe ses petits pieds avec ses mains.

Combien, à l’image de La Très Sainte Vierge Marie seraient capable de s’oublier complètement pour apporter le plus d’Amour à cet être fragile qui nous est confié et qui ne profiterait pas de l’occasion pour :

- Prendre à témoin ce bébé (après tout, Il est Dieu…il faut qu’Il sache) de la méchanceté des hommes qui l’ont rejeté et obligé à naître dans cette caverne froide et immonde, sans soins, sans vêtements, sans nourriture…et ainsi déverser toute notre « haine » dans le cœur de ce bébé.

- Accuser Joseph de tous les mots parce qu’il n’a pas su obtenir une chambre d’hôtel de qualité pour permettre la naissance de ce bébé (qui en plus est Dieu) dans des conditions dignes de Lui et de Son Rang…et ainsi déverser toute notre « haine » sur notre conjoint qui n’a pas su être à la hauteur de la tâche qui lui était confié !!!

- Frapper ce bébé qui n’arrête pas de pleurer, le secouer dans tous les sens, lui crier dessus plus fort que ces cris…alors que l’on est incapable d’agir sur les évènements pour calmer ses pleurs…et ainsi déverser toute notre « violence » sur ce petit bébé qui nous est confié !!!

- Partir dans une crise de Désespoir telle que l’on refuse d’élever un bébé dans de telle conditions insalubres…et pour certains cela se traduira par un abandon du bébé dans un lieu public, dans une poubelle ou autre…et pour d’autres par le meurtre de ce bébé…pour qu’il ne souffre plus…surtout si l’avenir semble « dramatique »…et ainsi déverser tout notre Désespoir sur ce bébé !!!

Regardons bien comme Dieu est Bon au milieu de situations désespérées et dramatiques.

Dieu a mis sur la route de Joseph et Marie avant leur arrivée à Bethléem, un berger qui a vu leur fatigue et l’état de Marie sur le point d’accoucher.

Dieu s’est servi du berger pour nourrir Marie avec du lait et réaliser qu’elle ne trouverait pas de logement.

Puis lorsque Joseph a cherché un logement sans succès, il a rencontré un autre berger qui lui a dit où se trouvait une caverne…sans doute encore libre.

Ainsi les bergers, lorsque L’Ange leur est apparu pour signaler La Naissance du Sauveur, ont tout de suite fait le lien avec ce couple dont la femme était enceinte sur le point d’accoucher et le lieu qu’ils avaient indiqués.

Ainsi les bergers sont venus apporter nourriture, vêtements, chaleur…et promesse d’un autre logement !!! 

A ceux qui Lui font Confiance et qui L’Aime, même s’ils sont au milieu des pires épreuves, Dieu est toujours attentif aux besoins qui leur sont nécessaire…et, en plus, Il donne Sa Paix à leur âme pour qu’elle la transmette à leur esprit…même si leur corps souffre.

N’ayons dans le cœur ni Haine, ni Violence, ni Désespoir…mais Soyons et Vivons de L’Amour…Amour Total pour Dieu qui en est La Source…et Amour pour notre Prochain puisé à Sa Source, puisé dans Le Cœur Ouvert de Jésus, puisé dans le cœur de ce petit Jésus-Bébé !!!

 

Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 2,1-14.
« Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et Paix sur la terre aux hommes qu'il aime. »

 

Sachons toujours rendre Gloire à Dieu, même dans les situations qui nous paraissent les plus dramatiques et sans issus (humaines), car Dieu nous voit et sait ce dont nous avons réellement besoin.   

Comme je l’ai dit un peu plus haut dans cette Réflexion :

Pensez que entre vous et votre Prochain, entre vous et les évènements que vous vivez ou subissez, se trouve une énorme lentille déformante.

Pensez que cette lentille, c’est Dieu, Ses Commandements et Son Amour. 

Ainsi tout ce que vous regarderez sera vu avec cette lentille vous montrant une image telle que Jésus désire vous la montrer…et non plus telle que votre humanité corrompue la condamnerait…ou la désirerait !!!

Ainsi l’image que vous recevrez, au travers de cette lentille, de votre Prochain ou des évènements sera une image reflétant L’Amour, La Miséricorde et La Compassion de Dieu.

Je voudrais prendre quelques exemples pour aider à mieux comprendre ceux qui ont du mal à saisir.

- Si Joseph et Marie avaient regardé les évènements en cours de cette naissance avec leurs yeux humains, ils auraient vraiment effectivement de quoi paniquer, crier leur haine, leur vengeance et leur désespoir.

Mais en regardant au travers du filtre d’Amour qu’est Dieu, on réalise toutes les Merveilles de Tendresse et d’Amour qui se sont manifestés…et cette chaîne d’Amour permet à Joseph, Marie et Jésus d’obtenir ce dont ils ont besoin…et au bergers de recevoir La Paix de Dieu et L’Acclamation des Anges Adorant Jésus venant de naître.

- Si nous regardons les tentations mauvaises qui nous tombent dessus, même en ayant un désir très fort de leur résister pour être fidèle à Dieu, nous gagnons parfois…mais elles reviennent alors, toujours plus insidieuses et séductrices nous montrant que l’on ne risque rien à essayer « un peu » tout en gardant le contrôle !!!...voir menaçantes ou au contraire excitantes si l’on résiste encore.

Mais si nous regardons immédiatement au travers du filtre d’Amour qu’est Dieu, si nous regardons La Souffrance que Dieu a endurée pour nous Sauver, si nous regardons Jésus sur La Croix et La Très Sainte Vierge Marie au pied de cette même Croix, si nous regardons les cinq Plaies de Jésus faites par les clous et La Lance, si nous regardons La Couronne d’épines sur la tête de Jésus et Son Sang qui s’écoule sur Sa figure…et même si nous regardons en cette fête de Noël, Jésus-Bébé né dans le froid de cette caverne « immonde » sans vêtements, sans nourriture, sans soins appropriés…alors toute tentation disparaît instantanément !!! 

- Rappelez-vous mon exemple que j’avais donné dans une de mes précédente Réflexion et que je vous redonne ici :

Extrait de ma Réflexion : Mardi 27 Octobre 2009.

J’aimerais prendre un exemple pour que cela soit plus parlant.

Imaginez que vous êtes au milieu de vos soucis, de vos problèmes, de votre repos voir de vos « bringues »…et vous recevez un coup de téléphone.

C’est votre meilleur ami qui vient d’avoir un accident très grave (chose que vous pouviez prévoir à cause de sa conduite…mais auquel vous n’avez pas prêté attention, pris dans vos propres occupations et préoccupations)…et se trouve à l’hôpital, au bloc opératoire…entre le vie et la mort (le péché…qui nous conduit…au bord de la mort de notre âme !!!).

Du coup, vous ne pensez plus à vous-même…et votre esprit est tourné vers votre ami. Vous prenez sur vous sa souffrance.

Vous arrivez à l’hôpital où votre ami vient d’être opéré. Il est comme un frère pour vous…et vous souffrez de ne pas être à sa place…et lui…sain et sauf !!!

Vous commencez à comprendre ce qu’est La Compassion.

 

Maintenant, en arrivant à sa chambre, vous rencontrez sa maman !!!

Vous la voyez qui souffre encore plus que vous pour lui qui est la chair de sa chair, elle qui l’a conçu et mis au monde.

Voir sa douleur vous fait souffrir encore plus…tellement vous voudriez prendre sur vous toute sa souffrance pour la consoler !!!

Vous comprenez alors mieux le sens de La Compassion.

Au travers de cette maman, se trouve Dieu qui a crée notre âme, qui nous a donné La Vie, qui est mort sur La Croix pour nous sauver…et qui Souffre de voir où nous conduit nos manques d’Amour, notre attrait pour obéir à notre chair « corrompue » dont nous sommes si facilement esclave, sans nous rendre compte où cela nous mène…au bloc opératoire…voir à la mort !!!

Au travers de notre « meilleur ami » se trouve notre Prochain quel qu’il soit et que Dieu met sur notre route…auquel nous n’avons pas toujours prêté attention, pris que nous étions par… nous-même et notre égoïsme !!! 

Lorsque nous aurons compris cette image…alors, nous Aimerons tellement Dieu, nous Compatirons tellement avec Sa Souffrance que nous n’aurons plus qu’un désir…nous oublier nous-même pour nous Unir à La Souffrance de Dieu…pour tous Ses enfants…qui prennent des chemins de plaisirs…et de Perditions !!!

Nous n’arriverons plus à dire, voir même à penser…que nous n’avons pas à souffrir…puisque Dieu a souffert, une fois pour toute…pour nous !!!

Nous n’aurons qu’une envie…en voyant Sa Souffrance dut au mal que nous nous faisons… celle de Compatir à Sa si grande Souffrance…en la prenant sur nous…autant que nous le pouvons !!!

Et plus nous L’Aimerons, plus nous souffrirons avec Lui…et plus nous serons capable de supporter La Souffrance pour La Lui Offrir en Offrande d’Amour, pour La Rédemption du monde…composé de…« nos meilleurs amis » !!! 

Cela permet de m’expliquer à partir de cet exemple.

Nous décidons, par exemple, voulant faire des efforts, de faire des Sacrifices pour Dieu durant ce temps de L’Avent…voir pour le salut d’une âme qui nous est cher et qui souffre, qui rejette Dieu ou qui est en pleine crise de désespoir, etc…

Alors, nous décidons de renoncer à tel repas, tel plat qui nous plaît, telle mauvaise habitude qui déplaît à notre conjoint ou à nos enfants, telle cigarette ou telle bouteille que nous aurions fumée ou bue, etc…

Si nous regardons avec nos yeux humains…nous allons peut-être y arriver si notre volonté est forte (car Satan s’arrange toujours pour essayer de nous faire tomber dans nos résolutions)… mais nous allons être complètement absorbé par ce désir de renoncement en nous demandant à tout moment si nous allons être capable d’y arriver…et souvent nous ferons de graves atteintes à L’Amour…en ne voyant plus notre Prochain à côté de nous (et ses souffrances) tellement nous serons absorbés par « ce combat ».

Mais si nous regardons avec la lentille d’Amour de Dieu…alors, à l’image de notre ami et de sa maman à l’hôpital, nous verrons les « atroces » Souffrances que Jésus a vécues pour nous dés le moment de Sa Naissance dans cette caverne « immonde » et glacial à Noël jusqu’à Sa Mort sur La Croix…alors notre Compassion sera telle que nous ne verrons même plus les Sacrifices que nous faisons…car ils découleront naturellement de notre propre Souffrance Unie en Compassion avec celle de Jésus et de La très Sainte Vierge Marie pour Le Salut de notre âme et de l’âme de ceux qui nous sont chers !!!

- Juste un dernier exemple qui m’est survenu et dont j’avais déjà parlé.

Je vais à L’Eucharistie chaque matin et cela me prend environ 35 à 45 mn à pieds pour y arriver.

Un jour, alors qu’il me restait environ 10 mn de marche par beau temps, une voiture s’arrête et me prends. L’instant d’après, il tombait une grosse averse.

Si je regarde cet évènement avec des yeux humains, je vais dire que « le hasard fait bien les choses ».

POUR LIRE LA SUITE, ALLER DANS LA TROISIEME PARTIE.

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Date de dernière mise à jour : 02/07/2021

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