NOS AMIES, LES ÂMES DU PURGATOIRE…1ère Partie.

LA PAIX DU SEIGNEUR SOIT AVEC VOUS, VOS FAMILLES ET VOS PROCHES

NOS AMIES, LES ÂMES DU PURGATOIRE…1ère Partie.

 

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LE PURGATOIRE…CORPS SOUFFRANT DU CHRIST…EN UNION AVEC TOUTE L’EGLISE.

Lors de L’Eucharistie, lorsque nous mangeons Le Corps du Christ (en mangeant l’Hostie Consacrée), c’est Jésus qui vient dans notre âme…avec tout Son Corps qu'est L'Eglise...Son Corps Glorieux, Son Corps Souffrant, Son Corps Militant...et lorsque nous communions, Dieu vient Bénir tous les membres de Son Corps...à l'intérieur de notre âme!!!  

L’Eglise étant le Corps Mystique du Christ, Jésus vient en nous avec Son Corps Glorieux (tous ceux qui sont au Ciel : Dieu, La Vierge Marie, tous les Saints et Bienheureux, comme tous les Anges du Ciel...les membres de Son Corps Glorieux Priant Dieu pour nous), Son Corps Souffrant (toutes les âmes qui sont au Purgatoire…et qui ont besoins de nos Prières), et Son Corps Militant (nous qui sommes sur Terre dans L’Eglise…à qui, Dieu nous demande de Prier pour tous ceux qui sont au Purgatoire comme pour tous ceux qui sont sur Terre…afin que ceux qui sont avancés dans la Foi puissent persévérer et ne pas tomber, que ceux qui sont faibles et malades puissent guérir et se fortifier et que ceux qui ne sont pas dans Son Corps, puissent un jour y rentrer).

Ainsi, L’Eglise Glorieuse (Corps Glorieux du Christ) vient en nous dans notre âme, lorsque nous communions, afin de nous fortifier dans nos combats contre les forces du mal qui veulent nous empêcher de suivre Le Chemin de L’Amour de Dieu.

Ainsi, L’Eglise Souffrante (Corps Souffrant du Christ) vient en nous dans notre âme, lorsque nous communions, afin de trouver dans notre âme le soutien de notre Amour, de notre Compassion, de nos Prières, de nos Sacrifices, de nos Souffrances offertes avec Amour à Dieu pour les soulager des atroces et inimaginables souffrances qu’ils vivent.

Ainsi, L’Eglise Militante (Corps Militant du Christ) vient en nous dans notre âme, lorsque nous communions, afin de nous soutenir mutuellement dans nos combats contre les forces du mal, dans nos souffrances que nous ne supportons plus, dans nos chutes qui nous détruisent, dans nos faiblesses et nos manques d’Amour.

L’Eglise, Corps du Christ (Glorieux, Souffrant et Militant) est comme tout corps humain, lorsqu’une partie du corps souffre et a mal, c’est tout le corps qui souffre et a mal. Il faut donc prendre les mesures et remèdes adéquats pour soulager les souffrances, voir guérir le mal.

En effet, le mal agit comme un venin qui, une fois introduit à un endroit, se répand dans tout le corps (L’Eglise ne faisant qu’un seul Corps, nous sommes tous solidaire les uns des autres), mais le sérum agit de manière inverse et se répand dans tout le corps pour le guérir.

Et le sérum, c’est le liquide qui est sorti du Cœur ouvert de Jésus sur La Croix, c’est L’Eucharistie prise en état de grâce (après avoir reçu le Sacrement de Réconciliation pour nos péchés, s’étant engagés à ne plus les refaire et prêt à réparer le mal fait par un torrent d’Amour puisé à sa source qu’est Le Cœur Divin de Jésus).

 

Ainsi, par L’Eucharistie qui vient nous nourrir du Corps du Christ, Jésus vient dans notre esprit par Sa Parole et Jésus vient dans notre âme par L’Hostie Consacrée (Corps avec Son Sang de Jésus).

Jésus vient en nous avec Son Corps Glorieux (les âmes au Ciel), Son Corps Souffrant (les âmes du Purgatoire) et Son Corps Militant (nous qui sommes sur Terre et faisons parti de son Eglise).

Et Jésus, venu dans notre esprit et dans notre âme, nous Béni nous-même et Béni, en nous, tous les membres de Son Corps, les membres Glorieux, les membres Souffrants et les membres Militants.

Jésus Béni aussi, en nous, tous les membres qui ne font pas encore parti de Son Corps, afin qu’un jour, ils puissent en faire parti.

 

Mais penchons-nous maintenant sur cette partie du Corps de Jésus qu’est L’Eglise Souffrante, nos amies, les Saintes âmes qui sont au Purgatoire.

(Elles sont nos amies, et elles sont saintes, car, non seulement, elles ne pêchent plus, mais elles souffrent atrocement, davantage qu’aucun être humain sur Terre ne pourrait le vivre, et cela pour leurs Purifications…elles atteignent ainsi un degré de sainteté qu’aucun être humain vivant sur Terre n’est capable de vivre). 

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Pensons donc aujourd’hui à tous ceux  qui vont bientôt ou sont en train de vivre ce moment si particulier…ce moment où ils seront en train d’expirer…ce moment où chacun de nous doit passer, ce moment où notre âme rejoindra Son Créateur pour un Jugement particulier, dans le lieu même où elle a été crée par Le Père, Notre Père, Notre Dieu…ce moment qui fait le lien entre ce que nous aurons vécu sur cette Terre…et notre vie éternelle qui aura lieu, en fonction de notre vie sur Terre, soit dans Le Royaume de Dieu (Le Ciel), soit dans Le Royaume de Satan (L’Enfer).

Pensons donc à Prier pour ces âmes dont le corps est en train d’expirer, et qui se retrouvent immédiatement en contact avec leur ange gardien et où ils voient toute leur vie défiler devant eux (en quelques instants, mais très précisément) depuis leur naissance à leur mort, et cela, à la lumière de L’Amour de Dieu.

Vous pouvez en trouver quelques exemples (parmi des dizaines de millions) de personnes ayant vécu une expérience de Vie après la vie, en étant mortes, puis ramenés à la vie quelques instants plus tard…en allant dans le menu déroulant de mon site à « articles divers » ou sur le lien : La Vie après la vie. Puis aussi sur le lien de la Fête de St Thomas, en début de cette Réflexion, après l’avoir ouverte.

Je voudrais compléter par un passage extrait de ma Réflexion n°34 : La Vie éternelle, qui reprend les milliers de témoignages recueillis par le docteur Raymond Moody :

J’aimerais m’arrêter un instant sur cette phrase de Jésus, vue ci-dessus :

Je vous Jugerai, mais déjà parmi vous, en vous, vous vous jugerez, même avant mon apparition, parce qu’alors vous vous verrez.

Cela rejoint les nombreux témoignages de personnes déclarées mortes, puis, grâce aux progrès de la médecine, ont pu être ramenée à la vie.

Elles racontent toutes être sorti de leur corps, avoir vu un ange de lumière, et suite à sa demande « Qu’as-tu fait de ta vie ? », ont vues toute leur vie défiler devant leur yeux, depuis leur naissance jusqu’à leur mort.

C’est cet ange qui leur présentait une vision panoramique de toute leur vie passée, car il était clair qu’il possédait déjà tous les détails de cette vie. Son seul but étant d’éveiller la réflexion.

Le tout se faisant en un très court instant, les souvenirs se succédant alors à une vitesse vertigineuse et dans l’ordre chronologique.

Et malgré cette brièveté, cette évocation est incroyablement vivante et réaliste, les sentiments et les émotions étant aussi associées à chaque scène.

 

Mais, je voudrais aller plus loin aujourd’hui en reprenant ce que Jésus dit, dans ses Révélations à Maria Valtorta, de ce moment singulier qui se passe quelques instants après avoir expirer à cette Terre, et où chaque âme vit Le Jugement Particulier qui l’amène, elle-même, à choisir le lieu où elle va commencer de vivre son éternité (Le Ciel si elle est Pure et a vécu follement amoureuse de Son Dieu, Le Purgatoire si elle a aimé tièdement Son Dieu et a besoin de réparer le mal qu’elle a fait sur Terre par ses péchés, ne l’ayant pas fait lors de son séjour sur Terre, L’Enfer si elle a rejeté Dieu pour vivre pour elle, pour la Gloire, la richesse et les plaisirs en envies de son corps, maître de son esprit).

Extrait de ma Réflexion n°31 : La Fin du Monde.

Quand Le Seigneur dit qu’Il est Pureté et Amour et qu’il faut devenir Pureté et Amour pour rentrer dans Le Royaume de Dieu où rien d’autre ne rentre, ce que l’on retrouve dans l’ensemble de mes Réflexions, cela ne veut pas dire que ceux qui ne le sont pas ne peuvent être sauvés, car Dieu est infini Miséricorde et un Juge totalement et infiniment Juste.

C’est pourquoi, Dieu a crée Le Purgatoire où Son Feu d’Amour nous purifie totalement.

 

Extrait des Révélation de Jésus à Maria Valtorta du 31 Janvier 1944 (dans les Cahiers de 1944).

Jésus dit :

Le signe du « Tau » est une croix sans tête, comme il est juste que soit celle qui marque les sujets, qui ne peuvent porter de baldaquin au-dessus de leur trône, avec le nom du Roi.

Ils sont enfants de Dieu, mais non « premiers-nés du Père ». Seul le Premier-né siège sur son trône royal.

Seul Le Christ, dont la Croix fut le trône terrestre, porte tout en haut, sur la poutre qui s’élève au-dessus de la tête, cette glorieuse inscription : « Jésus-Christ, le Roi des juifs ».

Celui-ci sera écrit, en caractères invisibles à l’œil humain, mais bien visibles pour mes ministres angéliques, sur vos âmes.

Ce sera par vos œuvres (autrement dit vous-mêmes), que, votre vie durant, vous aurez gravé ce signe qui vous rend dignes d’être sauvés pour la Vie.

 

Âge, position sociale, tout cela comptera pour rien aux yeux de mes anges.

L’unique valeur, c’est ce signe. Il mettra sur un pied d’égalité rois et mendiants, hommes et femmes, prêtres et guerriers.

Tous le porteront de la même façon pour autant qu’ils aient, selon leur forme de vie respective, également servi Dieu et obéi à La Loi.

La récompense sera la même pour tous ceux qui se présentent à Moi avec ce signe resplendissant dans leur âme : La Vision et la Jouissance éternelles de Dieu.

Le simple fait d’être foncièrement convaincus de la nécessité, du devoir de rendre à Dieu toute Gloire et toute obéissance, grave dans votre âme ce signe saint qui vous rend « miens » et vous communique une douce ressemblance avec Moi, Le Sauveur, de sorte que, comme moi, vous vous affligez des péchés des hommes, de l’offense qu’ils font au Seigneur et de la mort spirituelle qu’ils portent à leurs frères.

La Charité s’enflamme et, là où est la Charité, là est aussi le Salut.

A quoi manquez-vous, quand vous péchez ??? A L’Amour.

Je vous l’ai déjà expliqué lorsque je vous ai parlé du Purgatoire et de l’Enfer, ces deux vérités que vous prenez pour des fables.

Amour envers Dieu…ce sont les trois premiers Commandements. Amour envers le Prochain …ce sont les sept autres.

 

Quand vous serez convoqués au Grand Jugement, ceux qui auront vécu avec Charité ne seront pas brûlés par Le Feu de La Punition.

Déjà ardents par eux-mêmes, grâce au Saint Amour qui les habitait, ils n’auront pas connu la morsure des brûlantes Punitions Divines, mais uniquement Le Baiser Divin, qui les rendra encore plus beaux.

En revanche, ceux qui auront été charnels, et seulement cela, porteront sur leur chair les cicatrices des Foudres Divines, car la chair, et elle seule, peut être marquée par de telles cicatrices, mais non L’Esprit qui est Feu Vivant dans Le Feu du Seigneur.

(Une parenthèse, ici, pour reprendre un passage du Nouveau Testament où Saint Paul nous parle de ce Feu :

1 Corinthiens 3 11-17.

De fondement, en effet, nul n’en peut poser d’autre que celui qui s’y trouve, c’est-à-dire Jésus-Christ. Que si sur ce fondement on bâtit avec de l’or, de l’argent, des pierres précieuses, du bois, du foin, de la paille, l’œuvre de chacun deviendra manifeste.

Le jour, en effet, la fera connaître, car il doit se révéler dans le feu, et c’est ce feu qui éprouvera la qualité de l’œuvre de chacun.

Si l’œuvre bâtie sur le fondement subsiste, l’ouvrier recevra une récompense.

Si son œuvre est consumée, il en subira la perte. Quant à lui, il sera sauvé, mais comme à travers le feu.).

 

Mais je laisse Jésus poursuivre ce qu’il nous dit au travers de ses Révélations.

Lors de ce Jugement, de chaque côté du Juge que Je suis, se trouveront Mes quatre Evangélistes.

Ils se sont consumés pour porter La Loi de L’Amour dans les cœurs, et ils ont poursuivi leur œuvre après leur mort grâce à leurs Evangiles, d’où le monde tient La Vie, puisque connaître Le Christ est avoir La Vie en soi.

Il est donc juste que Jean, Luc, Matthieu et Marc soient avec Moi quand vous serez jugés pour avoir vécu on non L’Evangile.

Je ne suis pas un Dieu Jaloux et Avare. Je vous appelle à partager Ma Gloire. Ne devrais-Je donc pas accorder cette participation à La Gloire du Jugement à ces fidèles serviteurs qui ont fait connaître Ma Parole et y ont souscrit par Leur Sang et Leurs Souffrances ???

 

Ce n’est pas au cours de votre vie que Je vous Jugerai, mais pour la vie que vous aurez menée, et ce à sa « frontière », c’est-à-dire au moment où la vie cessera pour se transformer en éternité.

(Jésus parle là de l’instant même où nous expirons à cette Terre…la frontière entre notre vie sur Terre et notre éternité !).

Je vous Jugerais tous, du premier jusqu’au dernier, définitivement, pour ce que vous aurez fait ou non de bien.

Et, tu l’as vu, vous serez tous égaux au moment de La Résurrection, de pauvres ossements disloqués, une pauvre fumée qui se condense en chair, toutes choses dont vous êtes si fier aujourd’hui, comme si ces ossements et cette chair étaient tels qu’ils en seraient supérieurs à Dieu.

En tant que matière, vous n’êtes rien, absolument rien.

Seul Mon Esprit infusé en vous fait de vous quelque chose, et c’est seulement en conservant en vous cet esprit (devenu âme) que vous méritez d’être revêtus de cette Lumière impérissable qui couvrira votre Chair, rendue incorruptible pour L’Eternité.

 

Je vous Jugerai, mais déjà parmi vous, en vous, vous vous jugerez, même avant mon apparition, parce qu’alors vous vous verrez.

Une fois morte La Terre dont vous êtes si avides, et avec elle toutes les saveurs de La Terre, vous sortirez de l’ébriété dont vous vous rassasiez, et vous verrez.

Oh ! Quelle vision terrifiante pour celui qui aura uniquement vécu de La Terre et de ses mensonges ! Oh ! Quelle vision joyeuse pour celui qui, au-delà des voix de La Terre, aura « voulu » écouter celles du Ciel et y sera demeuré fidèle !

Une fois les premiers morts et les seconds vivants, ils seront Obscurité ou Lumière, selon leur forme de vie, laquelle aura été menée soit avec La Loi soit contre elle s’ils y ont substitué la loi humaine ou démoniaque.

Ils partiront alors vers L’Etreinte Terrifiante de L’Obscurité Eternelle, ou vers celle, Béatifique, de La Lumière Trinitaire, qui brûle dans l’attente de vous fondre en Elle pour toute l’éternité, ô Mes Saints, ô vous qui M’Aimez.

   

Mais, comme je l’ai souvent exprimé, nulle âme ne peut entrer au Ciel sans être totalement Pure, et cette Purification totale, si elle ne s’est pas faite entièrement durant notre vie sur Terre, elle nous est accordée par Dieu, et par Amour pour nous (afin de nous sauver de L’Enfer), dans ce lieu que l’on nomme Le Purgatoire.
Les âmes qui y entrent ne peuvent plus commettre de fautes, de péchés, car ni Satan, ni Ses démons n’y ont accès et ne peuvent donc plus obtenir de mérites leur permettant de diminuer l’intensité ou la durée de leurs souffrances.
N’est-ce pas déjà une Grâce de l’Amour de Dieu de permettre qu’elles puissent se Purifier au feu de l’Amour Divin au Purgatoire, au lieu d’être envoyées définitivement dans les souffrances éternelles de l’Enfer.

Leurs souffrances viennent en partie du fait qu’au moment de ce Jugement particulier qu’elles ont vécues au moment de leur mort, elles ont réalisées L’Amour Infini de Dieu (au moins ce que leur âme pouvait supporter, Dieu, dans Son Infini Miséricorde, ne se dévoilant qu’en partie), mais aussi tout le mal qu’elles ont fait sur Terre avec toutes ses conséquences directes, indirectes et collatérales…qui leur fait désirer en être totalement Purifiés au Feu Purificateur de Dieu….
Leur principale Souffrance est qu’elles ne peuvent plus voir Dieu qu’elles ont aperçues un court instant lors de leur Jugement particulier.

Mais pourquoi Le Purgatoire ???

Extrait de ma Réflexion n°12 : Le Royaume de Dieu.

Le feu répond au feu.

Au Paradis, il est Feu d’Amour parfait. Au Purgatoire, il est Feu Purificateur. En Enfer, il est Feu d’Amour offensé.

Puisque les Elus ont aimé à la perfection, l’Amour se donne à eux en toute Sa Perfection. Puisque les âmes du Purgatoire ont aimé tièdement, l’Amour devient une flamme pour les amener à La Perfection.

Puisque les maudits ont brûlés de tous les feux, sauf du Feu de Dieu, le Feu de La Colère de Dieu les brûlent pour l’éternité.


Je voudrais aujourd’hui faire un récapitulatif de ce que j’ai déjà écrit dans plusieurs de mes Réflexions sur « les âmes du Purgatoire », en le complétant avec de nouveaux éléments, non pas pour chercher à tout dire, mais pour en faire réaliser l’importance…et combien ces âmes sont dans l’attente de l’aide de ceux qui sont encore sur Terre.

Il ne s’agit pas de les pleurer sans cesse (même s’il est nécessaire de laisser sortir nos larmes dues à notre souffrance réelle) et de devenir inconsolable devant la perte de leur présence physique au milieu de nous et des souffrances qu’ils endurent sûrement, mais de vivre tel que Dieu nous le demande, de vivre de Son Amour et de partager Son Amour envers notre Prochain, d’offrir nos souffrances réelles en Offrande d’Amour pour La Gloire de Dieu et pour leur Rédemption…et par La Communion des Saints dont j’ai parlé dans ma précédente Réflexion, nos mérites apaiseront leurs propres souffrances comme un sérum se répand dans tout le corps malade.

J’aimerais rapporter un exemple qui correspond à un fait rapporté par Thomas de Catimpré :

Une personne âgée de sa famille venait de perdre l’enfant sur lequel elle comptait pour la soutenir dans sa vieillesse…elle restait inconsolable et pleurait jour et nuit, au point qu’elle était menacée de perdre la vue.

Ne parvenant ni à la consoler, ni à la raisonner, Thomas de Catimpré décida son entourage à prier avec lui et à entreprendre une neuvaine pour demander à Dieu d’éclairer cette pauvre mère.

Le Bon Dieu ne tarda pas à les exaucer car cette pauvre femme, toute abandonnée à sa douleur, se trouva tout à coup ravie dans un songe :

Elle voyait, sur une route, une troupe de jeunes gens magnifiquement parés. Comme elle cherchait avidement à y trouver son fils, elle finit par le voir, très en arrière des autres, marchant avec une fatigue visible, sous le poids de ses vêtements trempés d’eau…

Intriguée et inquiète, elle crie à son fils : « Pourquoi donc, cher enfant, restes-tu ainsi, loin de cette troupe brillante ??? ».

« Oh, ma mère, répondit-il, je suis retardé dans ma route par vos larmes stériles qui ont mouillé mes vêtements et les ont rendus très pesants. Cessez donc de tant pleurer, sans aucun profit pour moi !!!

Si vous voulez faire cesser mes souffrances, dans cette route du Ciel, appliquez-moi les mérites de beaucoup de Prières, d’aumônes et de messes dites pour moi. C’est ainsi que vous me délivrerez du lieu de supplices où je gémis et que vous m’introduirez dans la vie Bienheureuse !!! ».

Alors, la vision cessa. La mère s’empressa de sécher ses larmes et décida de recourir au plus vite à toutes les pratiques Chrétiennes pour sortir son fils de son « lieu de souffrances ».

 

Mais lorsque nous parlons de faire dire des messes, il ne s’agit pas d’en être totalement étranger par la pensée et par l’absence de nos Prières, de ne faire qu’acte de présence…ou d’absence (si l’on fait dire des messes où nous ne pouvons être présent, sans s’y unir, ne serait-ce que par la pensée et nos Prières)…mais de les vivre vraiment et sincèrement, en état de Grâce, en Union avec L’Offrande du Christ, afin de recevoir La Parole de Dieu et de Communier au Corps du Christ…et d’en faire bénéficier notre Prochain, particulièrement ceux qui souffrent au Purgatoire.

L’efficacité de la messe pour les défunts est d’autant plus grande que ceux-ci ont eu de l’estime pour la messe de leur vivant, qu’ils ont prié de tout leur cœur et qu’ils y ont été aussi en semaine selon leur temps disponible.

Ceux-là tirent grand profit des messes célébrées pour eux. Là aussi, on récoltera ce que l’on a semé.

Les Âmes du Purgatoire voient très bien, le jour de leurs funérailles, si l’on prie vraiment pour elles, ou si l’on fait simplement acte de présence.

Elles disent que les larmes ne servent à rien, seule la prière peut les aider. Elles se plaignent de ce que les gens vont à leur enterrement sans dire une seule prière pour elles.

 

Saint Nicolas de Tolentino, Frère de l'ordre des Ermites de Saint-Augustin (+ 1305) que nous avons fêtés le 10 Septembre témoigne dans cet extrait de l’importance de la Prière, du Jeûne, des Sacrifices offerts pour soulager les souffrances des âmes du Purgatoire, mais aussi, de l’importance de L’Eucharistie vécue en état de Grâce, dans la Prière, dans un total Amour, et une véritable Compassion pour toutes ces âmes qui font parties du Corps Souffrant du Christ (donc de L’Eglise Souffrante) afin de les délivrer de ce lieu et leur ouvrir les portes du Ciel, grâce au Divan Sang de Jésus répandu pour eux.

(Extrait du passage que l’on retrouve dans le menu déroulant à « Vie des Saints » au 10 Septembre, ou sur le lien suivant : Fête de Saint Nicolas de Tolentino).

Une des plus grandes vertus de cet admirable serviteur de Dieu fut sa charité son dévouement pour l'Eglise souffrante.

Pour elle il jeûnait souvent au pain et à l'eau, il se donnait des disciplines cruelles, il se mettait autour des reins une chaîne de fer étroitement serrée.
Ce fut surtout lorsque l'obéissance l'eut forcé à se laisser ordonner Prêtre qu'il témoigna cet empressement et ce zèle en offrant l'auguste sacrifice.

Aussi les âmes qu'il soulageait par tant de suffrages lui apparurent-elles plusieurs fois pour en réclamer de lui la continuation.

Il demeurait à Vallimanèse près de Pise tout occupé de ses exercices spirituels lorsqu'un samedi pendant la nuit comme il s'était retiré pour prendre un peu de repos, il vit en songe une personne toute dolente qui le supplia de monter pour elle au saint autel la matinée suivante et aussi pour quelques autres âmes qui souffraient d'une manière affreuse dans le Purgatoire.
Nicolas reconnaissait la voix mais ne pouvait se rappeler distinctement celui qui l'interpellait. Il lui demanda donc qui il était :
" Je suis, répondit l'apparition, l'âme de votre défunt ami le frère Pellegrino d'Osima, qui ai pu éviter, par la Divine Miséricorde, les châtiments éternels dus à mes fautes, mais non pas l'expiation douloureuse qui leur est réservée pour un temps.

Je viens, au nom de beaucoup d'âmes aussi malheureuses que moi, vous supplier de dire pour nous demain la sainte Messe, et nous espérons de là ou notre délivrance entière ou du moins un grand soulagement."
Le saint lui répondit avec sa bonté accoutumée :
" Que le Seigneur daigne vous secourir par les mérites de son sang, par lequel il vous a rachetées ! Mais pour cette messe de Requiem, je ne puis la dire demain : c'est moi qui dois chanter au coeur la messe du couvent, et le dimanche il ne nous est pas permis de faire l'office des morts."
Alors l'âme soupirant et gémissant ajouta :
" Ah ! Venez avec moi, je vous en conjure pour l'amour de Dieu ; venez contempler nos souffrances, et vous ne me refuserez plus : vous êtes trop bon pour nous laisser dans de pareilles angoisses."
Il lui sembla qu'il était transporté dans une plaine immense ou il aperçut une grande multitude d'âmes de tout état de tout âge et de toute condition livrées à des tortures diverses et épouvantables du geste et de la voix elles imploraient tristement son assistance.
" Voilà, lui dit le frère Pellegrino, la malheureuse situation de ceux qui m'ont député auprès de vous.

Nous avons la confiance que Le Seigneur ne refuserait rien à vos sacrifices, et que sa Divine Miséricorde nous délivrerait."


Le serviteur de Dieu à ce spectacle trois fois lamentable ne pouvait contenir son émotion. Il se mit aussitôt à genoux et pria avec grande ferveur pour tant d'infortunés. Il eût voulu que ses larmes éteignissent le feu qui les consumait.

Le matin venu, dès qu'il fut réveillé, il courut chez le prieur lui raconter en détail toute sa vision et lui exposer la demande que le frère Pellegrino lui avait faite d'une messe de Requiem ce jour-là même.

Le père ne put l'entendre sans partager sa vive émotion et, cédant à ce sentiment, il le dispensa non seulement pour ce jour-là mais pour toute la semaine suivante de la messe conventuelle afin qu'il pût vaquer au soulagement des âmes qui paraissaient l'avoir imploré.

Heureux de cette permission Nicolas se rendit incontinent à la sacristie et célébra avec une extraordinaire ardeur.

De plus, il passa le jour et même la nuit à toutes sortes de bonnes oeuvres dans la même intention.
Macérations, jeûnes, disciplines, oraisons prolongées, l'auteur de sa vie assure que le démon le troubla plusieurs fois visiblement dans ce saint exercice, mais en vain.

Il continua ainsi toute la semaine alors il revit l'âme du frère Pellegrino, mais non plus dans son état de douleur, dans ses flammes, dans sa tristesse.

Une robe blanche le recouvrait il était environné d'une splendeur toute céleste dans laquelle se jouaient une quantité d'autres âmes aussi heureuses toutes ensemble lui rendaient grâce et l'appelaient leur libérateur puis elles s'élevèrent au Ciel en chantant : " Salvasti nos de affligentibus nos, et odientes nos confudisti !"  

 

Je voudrais maintenant donner le témoignage donné par une Religieuse se trouvant au Purgatoire à sa Mère des Novices se trouvant sur Terre…afin qu’elle l’aide à sortir au plus vite de ce terrible lieu de Purification.

Ah ! Si j’ai envie d’aller au Ciel ??? Oh quel martyre nous souffrons depuis que nous connaissons Le Bon Dieu !!!...

Non !!! Nous ne voyons pas Le Bon Dieu dans Le Purgatoire !!! Ce serait alors Le Ciel…

Oui, nous voyons quelquefois Saint Joseph, mais pas aussi souvent que Le Sainte Vierge…

Oh, oui, j’Aime bien Le Bon Dieu, et à mesure que l’âme se Purifie, c’est-à-dire qu’elle s’approche du Ciel, Son Amour s’accroît…

Une petite Prière nous fait tant de bien…elle nous rafraîchit comme un verre d’eau froide donné à une personne qui a bien soif…

Si vous voulez faire plaisir au Bon Dieu, ne faites rien le Dimanche !!! Priez-Le, le plus que vous pourrez, voilà tout…

Quand je serais délivrée, vous verrez que je vous rendrais beaucoup plus que vous ne m’avez fait. Je prie déjà beaucoup pour vous…

Quant à La Sainte Vierge, nous la voyons avec son corps. Elle vient au Purgatoire à ses fêtes et Elle s’en retourne au Ciel avec beaucoup d’âmes. Pendant qu’elle est avec nous, nous ne souffrons pas…

Les personnes qui ont oublié les âmes du Purgatoire, seront oubliées à leur tour, c’est juste. Mais si on leur avait inspiré de Prier pour les défunts, si on leur avait fait connaître un peu de ce qu’est Le Purgatoire, sans doute auraient-elles agi autrement…

Il y a aussi quelques âmes qui ne séjournent pas dans Le Purgatoire proprement dit. Ainsi moi, je vous accompagne dans le jour partout où vous allez. Mais la nuit, quand vous dormez, je souffre davantage, car je suis alors au Purgatoire…

En récompense pour leur dévotion au Saint-Sacrement et de leur respect pour Le Saint Lieu, des âmes obtiennent de faire leur Purgatoire aux pieds des Saints Autels…

A la mort, l’âme se trouve toute perdue en Dieu. Elle est dans une telle clarté, qu’en un clin d’œil, elle aperçoit sa vie entière et d’après cela, ce qu’elle mérite…

C’est elle-même qui prononce la sentence. L’âme ne voit pas Le Bon Dieu, mais elle est anéantie par Sa Présence. Quand l’âme se voit chargée de péchés à expier, elle se sauve elle-même dans Le Purgatoire…

Saint Michel se trouve là quand l’âme quitte son corps. C’est lui seul que j’ai vu et que voient toutes les âmes. Il est l’exécuteur de La Justice Divine…j’ai vu aussi mon Ange Gardien…

Le jour des morts (le 02 Novembre), beaucoup d’âmes quittent le lieu d’expiation pour Le Ciel…ce jour là uniquement, toutes les âmes souffrantes ont part aux Prières publiques de L’Eglise, même celles du grand Purgatoire…mais c’est la nuit de Noël qu’il monte le plus d’âmes au Ciel…

Ce sont des fêtes toujours nouvelles qui se succèdent sans interruption, un bonheur toujours nouveau, qu’on a, semble-t-il, jamais ressenti…

Plus l’âme a Aimé Dieu sur la Terre, plus elle a atteint le sommet de la perfection, plus aussi, elle Aime et comprend Dieu au Ciel !!!

Jésus est la vraie Joie de la Terre, et L’Eternelle Joie des Cieux !!! 

 

Je voudrais maintenant donner le témoignage d’un Prêtre Religieux Capucin italien ami de Saint Padre Pio (qui était son guide spirituel), Fra Daniele Natale…
Précédé par un témoignage de Sainte Sœur Faustine dans une vision du Purgatoire où Dieu l’avait emmenée sous la conduite de son Ange gardien.
http://magazinelavoixdedieu.wordpress.com/2014/05/20/le-purgatoire-raconte-par-ceux-qui-y-sont-alles/

Le Purgatoire raconté par ceux qui y sont allés

Sainte Catherine de Gênes, Sainte Faustine, l’ami du Padre Pio… ont vécu cette expérience et l’ont racontée en détail.
Dès les premiers temps, la tradition liturgique a mentionné l’existence d’un état dans lequel les âmes demeurent après la mort et se purifient pour parvenir à un certain moment à la pleine gloire.
Cet état, la tradition le nomme Purgatoire, qui vient du latin “purgare” (purifier, nettoyer), et que le Catéchisme de l’Église Catholique (CEC) décrit comme un état transitoire, là où se trouvent « ceux qui meurent dans la grâce et l’amitié de Dieu, mais imparfaitement purifiés » (1030).

Cette purification qui perfectionne la guérison et la libération est une réalité eschatologique, vérité de Foi, qui a été proclamée dès les premiers temps du Christianisme, affirmée par des Saints, des Papes et par le témoignage de la Vierge Marie elle-même dans certaines de ses apparitions. 

Un “feu d’Amour”
Benoît XVI a abordé ce dogme de Foi lors d’une catéchèse en Janvier 2011, où il a précisé que le Purgatoire n’est pas tant un “espace” mais un « feu intérieur », qui purifie la personne et la rend capable de jouir de la vision de Dieu.
À cette occasion, le souverain pontife a repris les paroles dites, des siècles plus tôt, par Sainte Catherine de Gênes.
Dans son Traité du Purgatoire, celle-ci évoque une expérience particulière… Une expérience mystique qu’elle décrit ainsi :
« l’âme quittant le corps et ne trouvant pas en elle cette pureté dans laquelle elle a été créée, voyant aussi les empêchements qui retardent son union avec Dieu, comprenant que le Purgatoire peut seul les écarter, s’y jette d’elle-même promptement et volontairement ».

Avec une extraordinaire précision, cette femme italienne qui vécut au XVIe siècle, décrit cette expérience qui l’amena à renier la vie mondaine qu’elle avait vécue jusqu’alors, entamant un apostolat de soins aux malades pour aimer en eux Le Christ.
« Je ne crois pas qu’il puisse se trouver un contentement comparable à celui d’une âme du Purgatoire, à l’exception de celui des Saints en Paradis.
Chaque jour s’accroît ce contentement par l’action de Dieu en ces âmes, action qui va croissant comme va se consumant ce qui empêche cette action divine ».

Dogme de Foi
La certitude du Purgatoire est née dans l’Écriture Sainte et, par la suite, les Docteurs de l’Église –comme Saint Augustin, Grégoire le Grand et Saint Jean Chrysostome – en ont fait une doctrine vaste et enrichissante de la Foi.
Ces approches sur le Purgatoire ont reçu l’appui des saints Conciles de Florence en 1439, et de Trente, en 1563.
Et ont été ratifiées par des témoignages de dizaines de personnes, qui ont commenté l’existence d’âmes à la recherche de la pleine communion avec Dieu.

Sainte Sœur Faustine.

L’un de ces précieux trésors nous est communiqué par Sainte María Faustina Kowalska, ou Sainte Faustine, Religieuse polonaise Canonisée en 2001 par le Pape Saint Jean-Paul II.
Vivant sa vocation au début des années 1930, elle a la vision de Jésus Miséricordieux.
C’est le Fils de Dieu Lui-même qui lui révèle ce que la Sainte narre dans son Petit Journal.

Faustine raconte que, guidée par son ange gardien elle a visité le Purgatoire… « Je me trouvai dans un endroit enfumé, rempli de flammes, où se trouvaient une multitude d’âmes souffrantes qui prient avec ferveur, mais sans efficacité pour elles-mêmes ; nous seuls pouvons les aider.
Les flammes qui les brûlaient ne me touchaient pas.

Mon ange gardien ne me quittait pas un seul instant. Et je demandais à ces âmes, quelle était leur plus grande souffrance.
Elles me répondirent d’un commun accord que c’était la nostalgie de Dieu. J’ai vu la Sainte Vierge, visitant les âmes au Purgatoire.
Elles l’appellent « Étoile de la mer ». Elle leur apporte du soulagement. Je voulais encore leur parler, mais mon ange gardien m’avait déjà donné le signal du départ.
Nous sortions de cette prison de douleurs quand Dieu a dit : « Ma Miséricorde ne veut pas cela, mais la Justice l’exige ».

L’ami du Padre Pio qui se rendit au Purgatoire

Fr. Daniele Natale est un Prêtre Capucin italien qui s’est consacré à la mission en terre hostile pendant la Seconde Guerre mondiale.
Il secourait les blessés, enterrait les morts et mettait à l’abri les objets liturgiques. Mais, voilà qu’un beau jour, en 952, à la clinique “Regina Elena”, on lui diagnostique un cancer de la rate.
Il part annoncer cette triste nouvelle au Padre Pio, son ami et guide spirituel, qui insiste pour qu’il se fasse soigner.
Fra Daniele est allé à Rome pour rencontrer un spécialiste, Dr Riccardo Moretti. Ce médecin, au début, ne voulait pas opérer, convaincu que le patient ne survivrait pas. Pour finir, toutefois, il décide de l’hospitaliser.

L’intervention a lieu le lendemain matin. Fra Daniele, malgré l’anesthésie, restait conscient. Il ressentait une grande douleur, mais était heureux d’offrir ses souffrances à Jésus.
En même temps, il avait l’impression que la douleur dont il souffrait purifiait de plus en plus son âme de ses péchés.
Après un moment, il s’endormit. Au dire des médecins, cependant, après l’intervention, le patient était entré dans le coma, resté trois jours dans cet état, avant de décéder.
Le certificat médical de décès est délivré et la famille arrivée pour prier pour le défunt. Cependant, après quelques heures, à la stupéfaction de tous, tout à coup, le mort revint à la vie.

Trois heures de Purgatoire
Qu’est-t-il arrivé à Fr. Daniele pendant ces quelques heures ? Où donc était son âme ? Très vite, le Capucin devait conter son expérience dans le livre Fra Daniele raconte… .

En voici quelques extraits : « Je me tenais devant le trône de Dieu. Je l’ai vu, non pas comme un juge sévère, mais comme un père affectueux, débordant d’Amour.
J’ai réalisé alors ce que Le Seigneur avait fait pour moi, qu’il avait pris soin de moi du premier au dernier instant de ma vie, m’aimant comme si j’étais l’unique créature existant sur cette Terre.
J’ai aussi réalisé, cependant, que je n’avais pas répondu à cet Amour Divin immense, mais pire encore, que je l’avais complètement négligé.
J’ai été condamné à deux à trois heures de Purgatoire ». Mais comment ? – me suis-je demandé – seulement deux à trois heures ?
Et ensuite je vais rester pour toujours auprès de Dieu, Amour éternel ? ».

J’ai sauté de joie, me sentant comme un fils préféré. (…) j’ai ressenti des douleurs horribles, je ne savais pas d’où elles venaient.
Les sens qui avaient le plus offensé Dieu dans ce monde : les yeux, la langue… ressentaient une plus grande douleur, chose incroyable car ici au Purgatoire, on sent comme si on avait un corps, on connaît et reconnaît les autres comme dans le monde ».

Pendant ce temps, explique-t-il, ne s’étaient écoulé que quelques instants de ces peines « qui m’ont paru une éternité !
C’est alors que j’ai pensé à aller voir un Frère de mon Couvent pour lui demander de prier pour moi, lui dire que j’étais au Purgatoire.
Ce Frère a été stupéfié, car il entendait ma voix, sans me voir, et il demandait Où es-tu, je ne te vois pas ? (…).
C’est alors seulement que j’ai réalisé que je n’avais pas de corps.
Ayant insisté afin qu’il prie beaucoup pour moi, je suis parti.

« Mais comment ? – me suis-je demandé – Seulement deux à trois heures de Purgatoire, qui m’ont paru trois cents ans … ?

« Soudain, la Vierge Marie m’est apparue à moi et je la priais, la suppliais : « Oh, Très Sainte Vierge Marie, mère de Dieu, obtiens pour moi du Seigneur la grâce de retourner sur Terre pour vivre et agir seulement pour l’Amour de Dieu ! ».
J’ai réalisé aussi la présence du Padre Pío et l’ai imploré aussi : « Par tes douleurs atroces, par tes plaies bénies, Padre Pío, prie pour moi Le Seigneur de me libérer de ces flammes et de m’accorder de continuer le Purgatoire sur Terre ».

Ensuite, sans le voir, j’ai entendu le Padre Pío qui parlait à la Vierge. Au bout de quelques instant, la Vierge Marie est apparue de nouveau (…) elle pencha la tête et me sourit.
A ce moment-là, j’ai repris possession de mon corps (…) d’un coup je me suis libéré du drap qui me recouvrait. (…) tous ceux qui auprès de moi veillaient et priaient, terrifiés se sont précipités hors de la salle à la recherche des infirmières et médecins.
En quelques minutes, grand chahut la clinique. Tous croyaient voir un fantôme».

Le lendemain matin, Fr. Daniele se leva du lit et s’assit sur une chaise. Il était sept heures. Les médecins passent généralement vers neuf heures.
Mais ce jour-là, le Dr Riccardo Moretti, celui qui avait établi le certificat de décès de Fra Daniele, arrivera plus tôt.
S’arrêtant devant lui, il lui dit, les larmes aux yeux : «Oui, maintenant je crois en Dieu et en l’Église, je crois en Padre Pio …».

Fr. Daniele, a eu l’occasion de partager plus de quarante ans le visage du Christ souffrant, jusqu’au 6 Juillet 1994, où il meurt à 75 ans à l’infirmerie du Couvent des Frères Capucins de san Giovanni Rotondo.
En 2012, une cause de Béatification a été ouverte à son sujet, et il est considéré aujourd’hui comme Serviteur de Dieu.


J’aimerais compléter ce témoignage avec quelques Révélations tirées du livre « Les âmes du Purgatoire dans la vie des Saints ».

Après la mort, chaque âme subit le « Jugement particulier ». En un instant, défilent devant elle tous les détails de sa vie terrestre.

A moins d’une rare préparation et si elle est morte en amitié avec Dieu, elle se sauvera elle-même dans ce lieu de Purification…en effet, elle ne peut accepter le « face à face » avec La Majesté Divine, si elle n’est pas absolument Pure et Purifiée.

Lors du « Jugement particulier », certains ne voient que Saint Michel et leur Ange Gardien, mais c’est déjà un morceau du Ciel, si merveilleux…et l’impatience de jouir enfin de La Vision de Dieu et de Son Paradis se transforme en un véritable martyre.

Il est certain que dans Le Purgatoire, les âmes gardent une forme humaine, et les parties du corps humain qui ont été souillées par des péchés non expiés, deviennent incandescentes, dans Le Feu de La Purification.

Au fur et à mesure de leur Purification, les âmes du Purgatoire s’élèvent dans des lieux moins douloureux.

Il existe trois étages dans Le Purgatoire et à l’intérieur de chacun, de nombreux degrés.

Le Purgatoire inférieur ou grand Purgatoire est très proche de L’Enfer.

La différence avec L’Enfer est que l’âme ne se révolte pas contre Dieu, elle ne désespère pas et elle ne souhaite pas son malheur aux autres…au contraire, elle remercie Dieu de l’avoir sauvée, malgré ses fautes et elle Prie pour que ses proches se convertissent.

Pendant cet éventuel séjour dans le grand Purgatoire, les âmes des élus ne peuvent pas profiter des soulagements que leur offrent leurs parents ou amis de la Terre (sauf au « jour des morts »).

Par contre, dans le Purgatoire ordinaire, les âmes profitent des rafraîchissements offerts par la Terre…mais à la condition expresse que de leur vivant, elles aient été elles-mêmes charitables envers les pauvres âmes du Purgatoire…Justice oblige…

 

Pour ma part et à titre tout à fait personnel, voici un extrait de ce que j’ai écris à un ami, concernant une personne qui avait vécu une vie dissolue, afin de faire dire des messes et des Prières, espérant bien, que Dieu dans Sa Miséricorde Infinie l’aurait accueillie au Purgatoire …plutôt que de la laisser partir en Enfer.

Je me suis dit que si effectivement elle a pris le chemin qui conduit droit en enfer, par son orgueil, son refus de l’obéissance, sa soif de gloire et d’argent…son union contre-nature avec une autre femme…leurs dépressions et leur suicide commun…ce chemin a aussi été pris par des blessures d’enfances non soignées, par des personnes qui ont vu en elle un moyen de se faire beaucoup d’argent…en l’envoyant dans le show-biz …dans un monde d’argent, de gloire et de perversion !!!

Alors, Jésus qui est infini Miséricorde, mais aussi infiniment Juste, aura tenu compte de tout…et si son désir de Foi (même perverti par sa vie) et d’Amour pour Dieu, était bien présent…elle aura été sauvée (et sans doute sa compagne aussi).

Mais comment sortir du Purgatoire, si personne ne se tourne vers Dieu…en Le priant et en lui disant :

« Père, elle est là parce que personne sur terre ne lui a témoigné d’un véritable Amour désintéressé, pur et plein de compassion…alors reçois mon Amour pour elle, sa famille et ses proches, pour sa compagne, sa famille et ses proches…ainsi tu pourras disposer de mon faible et insignifiant Amour pour faire retomber sur eux, une pluie de fraîcheur au milieu du Feu Purificateur qui les consume…alors du cœur de Ton Fils Bien-aimé pourra jaillir du sang et de l’eau qui sont Miséricorde et qui pourront apaiser leurs souffrances ». 

L’Amour voilà ce qui manque aux Saintes âmes du Purgatoire !!!

Parfois, elles ont reçu des messes à leur intention…mais combien de fois…il n’y avait aucune prières parmi l’assemblée…quand il n’y a pas de la rancœur au fond du cœur des gens (bien dissimulée pour pouvoir paraître contrit…comme cela se doit vis-à-vis de quelqu’un de décédé)…alors qu’elles ont besoin d’Amour…celui qu’elles n’ont pas su donner elles-mêmes sur terre, et dont elles ont besoin pour compenser leurs manque d’Amour.

 

Elles ont besoin d’Amour vrai, à l’image de L’Amour de Jésus, qui, même s’il est infiniment faible comparé à Son Amour Infini, doit être celui qui nous guide.

Amour qui est Conversion, Obéissance absolue en Dieu, Humilité, Don de soi, Pureté, Vérité, Lumière, Compassion, Miséricorde, Sacrifices agréables à Dieu, Offrandes d’Amour, Expiation pour nos propres péchés et pour ceux que nous Aimons (y compris pour les Saintes âmes qui sont au Purgatoire).

Amour qui est actes de Charité véritable dans la fidélité absolu (et dans la discrétion, sans être vu et sans être connu…sauf quand Dieu désire en montrer aux autres une parcelle pour servir d’exemple et d’aide)…et dans la durée (ce sont les petites choses faites continuellement pendant des années avec toujours le même Amour, la même rigueur, la même fidélité…la même perfection…qui apportent plus qu’un grand éclat d’un instant).

Voilà pourquoi, dans mes Réflexions, je parle moins de prévoir une cagnotte pour faire dire des messes après notre mort, car, même s’il est vitale de faire dire des messes (et il serait bien qu’elles puissent être dites sans attendre plusieurs jours !!!) :

1/ Beaucoup n’ont pas les moyens d’économiser, faute d’argent (moi compris).

2/ Beaucoup de messes dites…le sont sans prières vrai et sans Amour vrai.

3/ Combien d’héritiers respectent actuellement, faute d’Amour vrai, les dernières volontés de leurs défunts…ils veulent surtout récupérer le maximum d’argent pour eux (même s’ils ne sont pas les vrais héritiers)…combien de procès sont ainsi faits…pour récupérer l’argent de défunt !!!

 

Ainsi, je disais dans la fin de ma Réflexion n° 13 : Exigence de L’Amour.

Cela veut aussi dire, que si nous prenons la décision, ferme et irrévocable, de dire oui à Dieu, et de prendre Son Chemin qui conduit au Bonheur infini et éternel (ce qui me parait la décision la plus sage, mais chacun étant libre de ses choix !!!), ne perdons plus un instant pour répondre à Dieu et n’attendons pas « notre dernier souffle » dont nous ne savons pas le moment.

Si nous sommes déjà sur ce Chemin d’Amour (et certains sont déjà très avancés sur ce chemin), alors continuons à persévérer, ne baissons pas les bras, continuons à veiller pour ne pas chuter, ne quittons jamais Dieu du regard et de nos pensées et prions pour tous ceux qui souffrent, pour tous ceux qui préfèrent l’autre chemin et qui font tant de mal dans les cœurs et les vies des gens ainsi que pour tous ceux qui sont mort et qui attendent nos prières pour moins souffrir et quitter le Purgatoire.

Si nous sommes sur l’autre chemin, prenons dés aujourd’hui la décision de le quitter pour aller rejoindre celui de L’Amour, L’Amour de Dieu, L’Amour des autres et L’amour de soi-même (en tant que créature de Dieu, et non pas en tant qu’objet de perversion).

Convertissons-nous, demandons pardon, regrettons le mal que nous avons fait, aimons, réparons, demandons l’aide de Dieu et de notre prochain et faisons-le dés maintenant pour ne pas avoir à réparer au Purgatoire le mal que nous avons fait qui n’aura pas été lavé par nos actes d’Amour et dépendre des autres qui seront sur terre et de leur bon vouloir de prier ou non pour nous… qui diront peut-être : « lui (ou elle), il a fait tant de mal, bon débarras » ou alors : « lui (ou elle), c’était une sainte personne, elle va aller droit au ciel » … et ne feront aucune prière pour nous, dans un cas comme dans l’autre !!! 

Ne pas attendre et se convertir vraiment dès maintenant…voilà une solution efficace pour non seulement aider les âmes qui sont au Purgatoire (qui ont tant besoin de notre Amour pour soulager leurs propres souffrances), mais aussi pour aider notre Prochain blessé que Dieu nous confie, et pour, nous-même, prendre Le Chemin qui conduit au Ciel directement.

 

Maintenant il serait bon de faire le point avec ce que L’Eglise Catholique Romaine nous enseigne sur Le Purgatoire, aussi j’aimerais mettre ici un résumé sur cet enseignement.

Que nous dit L’Eglise Catholique Romaine, concernant les âmes du Purgatoire ???

Conciles
Concile de Florence – 1439
X° Session (Juillet) : Décret d'union des Grecs avec les Latins.
"Nous déclarons que les âmes des véritables Pénitents, morts dans la charité de Dieu, avant que d'avoir fait de dignes fruits de pénitence pour expier leurs péchés de commission ou d'omission, sont purifiés après leur mort par les peines du Purgatoire, et qu'elles sont soulagées de ces peines par les suffrages des Fidèles vivants, comme sont le Sacrifice de la Messe, les prières, les aumônes et les autres œuvres de piété, que les Fidèles font pour les autres Fidèles, suivant les règles de l'Eglise ; et que les âmes de ceux qui n'ont point péché depuis leur Baptême, ou celles de ceux qui étant tombés dans des péchés, en ont été purifiés dans leur corps, après en être sorties, comme nous venons de dire, entrent aussitôt dans le Ciel, et voient purement la Trinité, les uns plus parfaitement que les autres, selon la différence de leurs mérites ; enfin que les âmes de ceux qui sont morts en péché mortel, actuel, ou dans le seul péché originel, descendent aussitôt en enfer, pour y être toutes punies, quoique inégalement."

Théologie
Le Purgatoire
La croyance au purgatoire s'est peu à peu dégagée dans la conscience vivante de l'Eglise à partir de deux principes : d'une part, de tout ce qui, dans l'Ecriture et la Tradition, exalte les exigences de la justice divine et fait mention d'un feu purificateur, d'autre part, de la coutume liturgique des prières et suffrages pour les défunts.

Cependant ce n'est qu'à l'occasion des controverses avec les Grecs que l'Eglise, au concile de Florence (1439), en définira l'existence. Il semble d'ailleurs que la conception du purgatoire que l'on ait eue alors, corresponde à des idées spécifiquement latines de la Rédemption, où les notions juridiques de dette, de satisfaction, de réparation, ont envahi le champ théologique au détriment, parfois, des notions de purification, de perfectionnement, de sanctification, auxquelles les Grecs s'en tiennent ordinairement.

C'est dire que si la foi de l'Eglise est maintenant fixée en ce qui concerne l'existence d'un purgatoire, elle est peu explicite sur la nature de ce feu, sur sa durée et sur son efficacité propre.

Cependant les Pères de l'Eglise, soucieux de ne pas laisser dire aux fidèles l'ordinaire apostrophe : « Peu m'importe le temps que cela dure puisque je dois parvenir à la vie éternelle », insistent ordinairement sur l'extrême gravité de la peine : elle sera plus dure, dit saint Césaire, que tout ce qui peut être pensé, vu ou éprouvé en ce monde, en fait de peine... (Sermon. 104).

 

Une explication concise de la doctrine catholique sur le Purgatoire a été présentée par le cardinal Julien Cesarini aux pères Orientaux Orthodoxes assemblés au Conseil de Ferrara-Florence, lors de la Session VI, en juin (1438 ?) :

«Dès le temps des Apôtres» a-t-il dit, «l'Église catholique enseignait que les âmes parties

de ce monde, pures et franches de tout péché - c’est-à-dire les âmes des saints - entrent immédiatement dans la félicité. Les âmes de ceux qui après leur baptême ont péché, mais qui se sont ensuite sincèrement repentis et ont avoué leurs péchés, quoiqu'incapables d’exécuter l'epitimia prescrite par le confesseur, ou d’apporter des fruits de repentir suffisants pour expier leurs péchés, ces âmes sont épurées par le feu du purgatoire, tantôt rapidement, tantôt plus lentement, selon leurs péchés; et ensuite, après leur purification, elles partent pour les lieux de bonheur éternel. Les prières du prêtre, les offices liturgiques et les actes de charité concourent dans une grande mesure à leur purification. Les âmes de ceux qui sont morts dans le péché mortel, ou dans le péché originel, vont directement à la damnation.»


Un décret canonique contenant une doctrine semblable est incorporé au « Décret d'Union » rédigé avant la clôture du Concile de Florence, lequel avait donné un court instant l’espoir de mettre fin au Grand Schisme d'Orient.

Un développement de la doctrine sur le Purgatoire se retrouva par la suite dans les canons du Concile de Trente (Session XXV), qui tire l’idée de Purgatoire « des Écritures saintes [I Co 3, 12-17 et II Ma 12, 43-45] et de la tradition ancienne des Pères enseignée dans les Conciles. » Au XV° siècle sainte Catherine de Gênes écrit un traité du Purgatoire.

La bulle Iniunctum nobis de Pie IV du 13 novembre 1564, présente le purgatoire : « Je tiens sans défaillance qu’il y a un purgatoire et que les âmes qui y sont retenues sont aidées par les intercessions des fidèles ».

 

Cet enseignement nous est confirmé encore aujourd’hui par nos Evêques ainsi que par la Congrégation pour la doctrine de La Foi.

Le catéchisme pour adultes, publié par la Conférence des évêques de France en 1991 avec l'accord de la Congrégation pour la doctrine de la foi qui a donné le 23 janvier 1991 l'approbation du Saint-Siège, indique simplement ce qui suit :

"...Pour parvenir à cette contemplation de Dieu, une "étape" de purification, appelée purgatoire, peut être nécessaire. Il ne s'agit ni d'un lieu, ni d'un temps ; on peut parler plutôt d'un état. En tout cas, le purgatoire, qui est bien une peine, n'est pas à concevoir comme une punition, par laquelle Dieu se vengerait en quelque sorte de nos infidélités. La communion avec Dieu, dans laquelle nous introduit la mort, nous fait prendre conscience douloureusement de nos imperfections et de nos refus d'aimer, et du besoin de nous laisser purifier par la puissance salvatrice du Christ.

C'est Dieu lui-même qui purifie et transforme. Mais la Tradition de l'Église catholique affirme que ceux qui sont au purgatoire bénéficient des prières et des supplications adressées en leur faveur à Dieu par leurs frères, et aussi de l'intercession des saints déjà introduits dans la béatitude de la vision de Dieu".


Une chose cependant est constante dans la pratique de l'Eglise, ce sont les suffrages pour les défunts. Cela signifie donc que les âmes du purgatoire peuvent être soulagées.

C'est une application à leur endroit du dogme de la communion des saints, en vertu duquel nous sommes membres les uns des autres et pouvons satisfaire les uns pour les autres.

C'est aussi un appel pressant à la miséricorde de Dieu. Aussi les fidèles appliquent-ils à leurs défunts des prières, des bonnes œuvres, des aumônes et surtout le saint sacrifice de la messe. L'Eglise ouvre aussi pour les défunts le trésor de ses indulgences, c'est-à-dire le trésor des mérites accumulés par ses saints et dont elle a le dépôt, afin que tous en bénéficient.

Les âmes du purgatoire peuvent-elles prier pour les vivants et les secourir ? Certains Pères l'ont timidement avancé. Cependant ce n'est pas une doctrine commune. Les âmes du purgatoire sont dans un état où elles ont avant tout besoin d'être secourues afin de parvenir au plus tôt à la félicité éternelle.

La doctrine commune est que l'on peut et doit les secourir, mais qu'elles ne sont pas encore dans un état propre à aider les autres.
Initiation Théologique, Tome IV : L'Economie du Salut, Paris, Le Cerf, 1954.

Au sujet du Purgatoire, retenons ce que la Foi de l'Eglise affirme clairement :
Le Purgatoire existe. Il consiste en une purification très douloureuse.
Cette purification ne fait pas croître la charité mais elle débarrasse l'âme du défunt d'une "rouille", c'est-à-dire de ce qui fait obstacle à l'éclatement en gloire du degré de charité atteint au terme du pèlerinage terrestre.
En quoi consiste la souffrance des âmes du Purgatoire ? Cette question est importante. Bien y répondre, nous fera mieux saisir l'importance d'aider les âmes du purgatoire, en concourant par nos suffrages a les faire entrer dans la plénitude de la "Vraie vie".
Rappelons brièvement ceci :
La souffrance au Purgatoire dépasse les plus grandes souffrances de la terre tout simplement parce que cette souffrance naît d'un désir dévorant de contempler l'Amour infini.
Tout s'est évanoui pour laisser la place à ce désir qu'exprime si bien un psaume : "Mon âme a soif du Dieu vivant, quand le verrai-je face-à-face ?"

Du fait que l'heure de la rencontre a sonné et que cette rencontre est empêchée par un obstacle dans âme, une intense souffrance surgit aussitôt.

Une telle souffrance est le signe, à la fois terrible et apaisant, de l'amour qui veut l'union parfaite et définitive.
Au Purgatoire, la souffrance est vécue dans la paix et dans l'espérance. L'âme, en effet, a la certitude de voir Dieu. Elle sait aussi que les voies de Dieu sont amour et vérité. C'est pourquoi elle les suit allégrement.

Les baptisés, cheminant encore sur cette terre, peuvent aider leurs frères et sœurs séjournant dans le Purgatoire de "l'ardent désir de Dieu".

Cette aide s'appelle un "suffrage". Il y a diverses formes de suffrage. Le suffrage le plus précieux consiste à offrir le sacrifice de la messe pour les "saintes âmes du Purgatoire". On leur applique ainsi, selon une mesure que Dieu seul connaît, l'offrande de l'Agneau sans tâche, l'offrande qui enlève le péché du monde.

D'une manière plus générale, toute prière, si humble soit-elle, pour les âmes du Purgatoire, les achemine vers la pleine lumière en vertu de ce qu'on appelle "la communion des saints". Accomplir enfin les œuvres de la miséricorde est d'un grand secours pour soulager les âmes du Purgatoire.
Ces suffrages et d'autres encore pour nos "bonnes amies souffrantes" constituent un véritable acte de charité. En les leur procurant, nous ressemblons au bon samaritain qui, selon la parabole évangélique, conduit à l'hôtellerie, sur sa propre monture, le blessé gisant au bord du chemin par où il est passé.
Ceux qui ont eu le souci d'aider les âmes du Purgatoire, s'entendront dire au dernier jour par Jésus lui-même : "J'étais en prison, et vous m'avez visité !"
Extrait de l'homélie prononcée par Mgr Brincard en sa cathédrale du Puy le 1er novembre 2001

 

EN UNION DE CŒUR, D’AMOUR FRATERNEL ET DE PRIERES.

                                 

                               PIERRE

POUR LIRE LA SUITE, ALLER DANS LA DEUXIEME PARTIE.

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Date de dernière mise à jour : 02/07/2021

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